@Decouz
C’est tout le problème de la condition sociale. Certains métiers vous excluent de toute revendication, ou représentation. Vous n’avez personne à qui transmettre votre détresse, voir vous prendre en charge votre souffrance.
Je pense bien sûr à tous les exclus, les travailleurs des petites boites, les bûcherons, les couvreurs, ( qui parle d’un couvreur qui tombe d’un toit) métiers qui offrent les plus « mortels », dans le sens le plus primaire du terme....En psychiatrie, j’ai vu souvent des ouvriers des abattoirs ou de l’agro alimentaire, hospitalisés à cause de bouffées délirantes, déclenchées par la dureté de leur affaire, ou souffrant de blessures ostéo tendineuses à répétition, et dont les médecins du travail ne reconnaissaient même pas comme invalidantes.
Les journalistes préféreront parler de la souffrance des gens de même condition, artistes, profs, élus, se reconnaissant en eux pour de bonnes et de mauvaises raisons. Il a fallu longtemps pour exclure du corps enseignant les plus incapables, y compris les violeurs, et les pervers, qu’ont excusait, et qu’on mutait dans une autre académie. Il existe une violence institutionnelle qui a perduré à cause de cet « esprit de corps », en france, fait souvent de suffisance, et jouissant d’un statut protecteur, qui porte en lui au bout du compte, le résultat que l’on connait, et c’est en cela que l’éducation nationale est responsable en partie de la violence de certains gamins, ceux des cités en exprimant un omega...Car une enfant a très vite pigé que le système, construit pour une classe, incapable de l’aider, le rejette sans merci. Contrairement à ce qui se faisait avant. .
. La France est totalement à la ramasse dans les classements internationaux ; On n’a pris le pire de la modernité, et on abandonné le meilleur de l’expériences des aînés.