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Accueil du site > Tribune Libre > Profs : toutes les difficultés du métier...

Profs : toutes les difficultés du métier...

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Un dossier consacré aux professeurs, sur le journal Le Point, met en évidence toutes les difficultés de ce métier. Le titre est éloquent : "Nos profs sous-payés, rabaissés, abandonnés, les ravages de la bureaucratie"... Je n'ai pas lu ce dossier, mais il est évident qu'il révèle un malaise profond dans cette profession.

Les enseignants, confrontés à un public de plus en plus nombreux, de plus en plus hétérogène, subissent des pressions de la part des parents qui exigent des résultats, ces parents qui en viennent à contester leur autorité, leurs notations.

Les adolescents, eux-mêmes, rusent, mentent à leurs parents, sur leurs notes, et les parents n'hésitent pas à accuser les professeurs d'erreurs commises sur les bulletins, cela m'est arrivé.

On sent que notre autorité est, sans cesse, remise en question et bafouée : avec internet, les élèves ont l'impression illusoire de dominer tout le savoir et de surpasser l'enseignant.

Quelle erreur ! J'ai entendu, un jour, un adolescent à qui j'avais posé une question me faire cette réponse : "Il suffit d'aller voir sur Google ! C'est écrit !"

Oui, c'est écrit sur Google, mais la réflexion, la véritable maîtrise du savoir ne sont pas données par Google. 

Les enseignants, eux, délivrent des méthodes, des savoirs assimilés, ils ont une expérience qui doit être reconnue et qui ne l'est plus...

Les tâches des enseignants se multiplient : organisations de bacs blancs, oraux, écrits, convocations à des réunions, parfois totalement inutiles, contraintes administratives diverses...

Le travail de correction des copies s'alourdit, face à des classes de plus en plus chargées : 36 élèves en lycée.

La gestion de ces classes pose, parfois, des problèmes : indiscipline, bavardages, insolence.

Les enseignants qui fournissent un travail complexe, difficile ne sont plus reconnus par la société : mal payés, déconsidérés, ils deviennent des boucs émissaires dans une société en crise, en perte de repères.

Un article publié sur le journal Marianne, sous la plume d'Antoine Desjardins, révèle bien ce malaise, il s'intitule "Et si un ministre de l'Educcation nationale proposait aux élèves... de travailler..." Dans une société où l'enfant est roi, les adolescents ne sont même plus jugés responsables de leurs échecs, dans tous les cas, ce sont les enseignants qui sont mis en cause...

Ces enseignants qui ne sont même plus perçus comme une autorité, alors qu'ils ont des compétences, une expérience, un savoir acquis, au cours d'années d'études et d'enseignement.

Les parents n'ont même pas conscience des contraintes et des difficultés de ce métier : le plus souvent, ils voient les enseignants comme des privilégiés, bénéficiant de vacances, de loisirs.

Or, ce métier mobilise constamment l'attention et l'esprit de l'enseignant qui doit toujours prévoir les cours du lendemain, de la semaine, du trimestre : il faut organiser une progression, prévoir des devoirs en fonction de cette progression...

Il faut, constamment, anticiper sur la suite, préparer des questions à donner aux élèves pour la semaine suivante, il faut répondre aux attentes, à toutes les questions des parents et des élèves...

Pendant les heures de cours délivrés aux élèves, l'attention est permanente, il faut organiser des débats, contrôler la concentration des élèves, garder en éveil cette concentration !

Chaque heure de cours demande une préparation, et une mobilisation totale de l'enseignant.

Oui, ce métier est exigeant et complexe, et l'administration considère trop souvent les professeurs avec une certaine hauteur et un certain mépris : nous ne sommes plus que des pions sur un échiquier.

Le ministère, éloigné du terrain, ne perçoit plus du tout les difficultés de ce métier, les inspecteurs, de la même façon, sont dans une bulle de certitudes, complètement coupés des réalités : recevant des consignes du ministère, ils les appliquent à la lettre...

Ainsi, les enseignants se retrouvent souvent isolés, face à leur hiérarchie, face à l'administration et aux parents qui les rendent responsables de tous les maux.

Un phénomène inquiétant mérite d'être signalé : en période de crise, plus de mille professeurs ont démissionné, l'année dernière. Le ministère peine, aussi, à recruter des candidats pour les concours d'enseignement : on voit bien qu'il faut trouver des solutions face à cette crise du recrutement qui ne fait que s'amplifier... ce métier qui n'attire plus les vocations doit impérativement être remis à l'honneur et revalorisé : ce métier, au centre même de nos sociétés, ce métier essentiel devrait mériter reconnaissance et respect : ce n'est plus le cas...

 

 

Le blog :

http://rosemar.over-blog.com/2015/05/profs-toutes-les-difficultes-du-metier.html

 

L'article de Marianne :

http://www.marianne.net/agora-si-ministre-education-nationale-proposait-aux-eleves-travailler-100233532.html

 

Vidéo :

 


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76 réactions à cet article    


  • Ben Schott 25 avril 2018 12:51

     

    Quelle vie de souffrances... J’espère que vous n’êtes pas mariée à un cheminot !
     


    • benyx benyx 25 avril 2018 14:30

      @Ben Schott
      Pas mal pour l’humour, cela dit le gouvernement va résoudre le problème des enseignants en diminuant progressivement le nombre d’heure d’enseignement par élève. La prochaine réforme du lycée prévoit 2 heures de moins par élève et par semaine d’enseignement. Déjà que nos jeunes ne sont pas des foudres de guerre (voir pisa) , on va rigoler dans quelques années. Deux solutions vont s’offrir au Français le privé (si tu as des sous !) ou l’ignorance. Finalement les Français, ensseignants, cul béni ou autres n’ont que ce qu’ils méritent, je rappelle qu’au dernière élections 90% des gens ont veauté pour un candidat du système alors qu’il suffisait de voter pour un petit candidat !


    • mac 25 avril 2018 17:50

      @Christ Roi
      Avant 68, l’enseignement français était déjà athée ce qui ne l’empêchait pas d’être l’un si ce n’est le meilleur au monde avec comme figures de proues tous les lycée français de l’étranger fréquentés par les diplomates et dignitaires de nombreux pays.
      Ne mélanger pas tout !
      Si l’enseignement français a perdu de sa superbe ça n’est pas simplement dû qu’aux enseignants mais peut être aussi à une sorte de volonté politique de sabordage depuis plusieurs décennies...


    • mmbbb 25 avril 2018 19:00

      @benyx exact ces reformes successives et le noyautage de l EN par les syndicats ont mis le mammouth à terre . Quant a Rosemar, ces analyses sont toujours aussi pertinente Elle demande a ce que les profs soient respectes , elle refuse l autonomie de gestion des etablissements, elle fait preuve de corporatisme, certains profs sont des nullos et seul l EN peuvent les employer . Je doute que certains profs puissent aller bosser en entreprise Par ailleurs l urbanisme a dessiné des nouvelles frontieres, je l ai deja dit a maintes reprises, par exemple Le Lycee du parc a Lyon ne reflete pas la mixite sociale tant prônée . Toute l elite notamment celle de gauche Mitterrand, Hollande et notre Macron sortent de l enseignement privé. Par ailleurs, certains quartiers sont devenus ingererable, outre les voitures, les ecoles crament Toute ces bonnes ames angelique qui ont cru a cette mixite sociale Qu ils se démerdent !


    • rosemar rosemar 25 avril 2018 19:01

      @benyx

      D’où tenez-vous cette info ? 2 heures de moins par élève ?

    • mmbbb 25 avril 2018 19:05

      @Christ Roi Bien sur Barbarin, archeveque et primat des gaulles devra passer en justice et cela l emmerde, Motif, il devra s expliquer devnat les tribunaux des affaires de pedophilies qu il aurait couvertes Pas de bol, c est le milieu bourgeois catho qui est touche. Quand je pense qu il avait fustige le mariage pour tous en invoquant que les couples homosexuels hommes etaient des pedophiles, il aurait mieux fait de la fermer .


    • mmbbb 25 avril 2018 19:08

      @Ben Schott a ces heures perdues et en faisant oeuvre de pedagogie en insérant des jeunes en difficulté, elle devrait construire un mur des jérémiades


    • benyx benyx 25 avril 2018 19:55

      @rosemar
      ici



    • benyx benyx 25 avril 2018 20:17

      @arioul
      Allons, allons, il y a aussi des pédophiles dans le public. Et puis si ça se trouve dieu existe, rien ne prouve le contraire.


    • rosemar rosemar 25 avril 2018 20:49

      @Christ Roi

      Eh oui, les enseignants sont des boucs émissaires dans une société en crise...

    • Allexandre 26 avril 2018 19:16

      @Christ Roi
      Eh bien venez vous y frotter, après vous pourrez en parler en connaissance de cause ! et c’est valable pour tous les minables qui ne connaissent rien mais se permettent de juger comme des demeurés qu’ils sont et demeureront !!


    • mmbbb 26 avril 2018 19:52

      @Christ Roi ce n’est pas la tele c ’est la realite https://www.la-croix.com/Religion/Catholicisme/France/Le-cardinal-Barbarin-devant-justice-avril-non-denonciation-dagressions-sexuelles-2017-09-19-1200878096

      La Croix un journal catho Proces reporte en 2019 . Vous devriez monter une ass avec la Mouche du Coche ’ integriste catho borné enferme dans ces propres idees " Je suis un ancien enfant de choeur ta religion je l exècre . 


    • McGurk McGurk 25 avril 2018 13:17

      Les enseignants sont peut-être « isolés » mais il faut bien dire qu’ils baisent bien aussi leurs propres étudiants.

      Au niveau des facultés, ils peuvent concocter toute sorte de programme pour mener les élèves droit dans le caniveau à faire grossir le rang des futurs chômeurs, SDF ou bien des petites gens qui peinent à joindre les deux bouts avec un emploi de merde à cause du je-m’en-foutisme de leurs professeurs et l’incapacité à leur donner les armes nécessaires pour se faire une place sur le marché du travail.

      Les doyen de faculté et le rectorat n’en ont rien à foutre et valident n’importe quoi sans mettre le nez dans lesdits programmes, donnant des diplômes sans aucune valeur pour les jeunes cons qui ont osé croire en un avenir sans voir dans quelle merde ils se sont fourrés.

      Passé la porte de l’établissement, il n’y a plus aucun lien entre les étudiants et leurs professeurs - qui n’en ont plus rien à cirer. Plus aucune aide de leur part ni réseau pour leur permettre d’atteindre leur but.

      Le respect se mérite. Mais lorsque l’institution est gangrénée du sol au plafond dont ses propres membres, il ne faut pas s’étonner que la fonction d’enseignant ne soit plus bien vue.


      • foufouille foufouille 25 avril 2018 15:31

        @McGurk
        cesse de couiner et reprend tes études ou va vivre en roumanie. tu as choisi tes études, personne ne t’a obligé à ne pas apprendre plusieurs langues étrangères.


      • McGurk McGurk 25 avril 2018 15:34

        @foufouille

        T’en as encore des solutions à la con dans ton sac à solutions rapides ?


      • foufouille foufouille 25 avril 2018 16:06

        @McGurk
        ben quoi ?
        tu es jeune et donc ton cerveau est en bon état.
        quand je suis sorti de l’école avec mon diplôme de compta, j’ai bossé dans les vignes ..........
        bon, ça fait plus de 20 ans que nous avons 6 000 000 de sans emploi.


      • mmbbb 25 avril 2018 18:48

        @foufouille toujours aussi conne


      • Allexandre 26 avril 2018 19:18

        @McGurk
        Vous êtes totalement inepte. Avant d’écrire de telles conneries, renseignez vous sur ceux qui font les programmes et comment les prof réagissent en général. Du blabla pour ne rien dire. Fermez la donc, ça évitera d’être plus ridicule encore !


      • marmor 25 avril 2018 14:07

        J’ai un copain qui est maçon, comparé à l’aura que procure le professorat, on peut dire que c’est un ouvrier... il doit faire attention au dosage de son mortier, rajouter de la couleur ou pas, calculer les angles, droits, aigus, la pente pour évacuer l’eau, le niveau de la pose du carrelage, la pluie, la chaleur, l’apprenti qui ne comprend rien, le client qui n’est jamais content, les heures passées au boulot et 11 mois sur 12, les délais de construction,les finitions de la maison, les exigences des maîtres d’œuvre, la garantie décennale, la comptabilité, les commandes de matériaux, les traites de la banque, l’urssaf, le personnel, pfffffffffffffffff, s’il avait su, il aurait fait professeur de maçonnerie !!!


        • benyx benyx 25 avril 2018 14:38

          @marmor
          Je connais aussi quelques maçons, je comprends pourquoi ils n’ont pas fait professeurs. Rien n’est droit, les dosages sont mauvais, tout est régulièrement à refaire !


        • Graal 25 avril 2018 14:44

          @benyx
          Comme quoi, chez les maçons comme chez les enseignants, il y a des nuls !


        • marmor 25 avril 2018 15:36
          @benyx
          J’aimerais bien voir une maison faite par un professeur !! Attention, il faut bosser 8 à 10 heures par jour, 5 jours par semaine au moins et pendant 330 jours au moins ! Y en a qui vont avoir mal au dos !! Heureusement ils pourront partir bien plus tôt à la retraite ! Lol

        • benyx benyx 25 avril 2018 17:53

          @marmor
          Ah perdu ! j’en connais au moins deux qui ont fait plus que leur maison, appartement de location, résidence secondaire, les résultats sont plutôt top. Mais il faut dire que ces fainéants n’ont que ça à faire...


        • mac 25 avril 2018 17:56

          @marmor
          La maçonnerie ça devient pas un peu has been avec les nouvelles techniques de construction ?
          En outre avez-vous déjà entendu les gens parler sur les chantiers ?


        • mac 25 avril 2018 18:02

          @benyx
          La France doit être le seul pays a connaître autant de gens qui traitent ses enseignants de fainéants et c’est un phénomène qui ne date pas de plus d’une quarantaine d’année car du temps de la guerre des boutons ou de Pagnol, ils étaient respectés.
          Le travail de sabordage, s’il est volontaire, a dû bien fonctionner ?


        • benyx benyx 25 avril 2018 18:19

          @mac
          Oui, d’autant plus que pour être enseignant, il faut un bac, faire des études supérieures et passer des concours, tout à fait les caractéristiques d’un fainéant !


        • marmor 25 avril 2018 18:25
          @benyx
          Je suis à peu près sûr que vous faites partie du corps enseignant, détenteur du savoir universel, l’élite de la nation, un peu comme des énarques mais au rabais ....au même titre que l’incompétence notoire qui les caractérise.
          Mais en fin de compte, maçon c’est pas bien compliqué, la preuve le corps enseignant y arrive !

        • rosemar rosemar 25 avril 2018 19:03

          @marmor

          Mais personne ne nie les difficultés du métier de maçon...

        • rosemar rosemar 25 avril 2018 19:22

          @benyx

          Merci de le rappeler...

        • marmor 25 avril 2018 19:24
          @rosemar
          Tout à fait, Rosemar, mais avez vous vu un article rédigé par un maçon pour se plaindre de ses conditions de travail. Je cite le maçon pour poursuivre ma comparaison, mais c’est vrai pour un article d’une infirmière, un commercial, ou un industriel. Le corps enseignant se plaint depuis 40 ans de ses conditions de travail, de la considération et des salaires. Intéressez vous aux autres aussi. Vos écrits pour vous plaindre, qui des élèves, qui des parents, qui du gouvernement sont récurrents.

        • Plus robert que Redford 25 avril 2018 19:29

          @marmor
          J’avais jadis, à l’Ecole Vétérinaire, un professeur, virtuose de l’auto-dérision, qui nous disait :

          Si tu sais faire un métier, tu fais ton métier,
          Si tu ne sais pas le faire,
          Tu peux toujours l’enseigner...

        • gueule de bois 25 avril 2018 20:29

          @Plus robert que Redford
          Et si tu ne sais pas enseigner, devient inspecteur (ou administratif).


        • rosemar rosemar 25 avril 2018 20:47

          @marmor

          Tout le monde sait que le métier de maçon est pénible : c’est une évidence... Mais on ignore les réalités du métier d’enseignant... c’est le but de cet article...


        • mac 25 avril 2018 22:46

          @marmor
          Mais en fin de compte, maçon c’est pas bien compliqué, la preuve le corps enseignant y arrive !

          La réciproque est-elle vraie ?


        • velosolex velosolex 26 avril 2018 20:00

          @benyx

          Je ne pense pas qu’un diplôme, serait ce l’agrégation qui est une spécificité française idiote, et coûteuse à l’état et à la collectivité, puisse définir les capacités d’un bon professeur
          On peut posséder d’immenses connaissances, tout en étant incapable de les faire passer...Un constat qu’on a pu faire tous un jour, dans les classes où l’on est passé. 
          On a caricaturé cet esprit de diplomite étroit, déconnecté du sens de la pédagogie, en basant le concours de prof des écoles, au curseur master 1....Au début de la réforme, on a exigé même le master 2..Pour faire plaisir au corps enseignant avide de revalorisation future....
          Ainsi ces diplômes de mathématiques ou de biologie, se trouvent à « enseigner » à 26 ans passés à des gamins de trois ans., sans expérience aucune, ni connaissance psychologiques, ou art de la pédagogie, sans parler de la connaissance de la petite enfance.
          Ils auront toute latitude pourtant à apprendre la lecture des enfants, en se basant sur leur intuition pour choisir une méthode d’apprentissage de la lecture. Car c’est leur droit, et ils en usent ! Ainsi on apprenait dernièrement, qu’une majorité d’enseignants utilisaient encore des méthodes ’s’apparentant à la méthode globale. Une méthode condamnée par les connaissances neurologiques que l’on a des enfants de six ans, leur cerveau n’ayant pas encore les terminaisons nerveuses en rapport. Ce qui peut entraîner des dégâts irréversibles, qu’on traitera ensuite chez l’orthophoniste ( il y en a pléthore en France pour cette raison) alors que leurs troubles relèvent plus de la dysorthographie...Un exemple parmi d’autres ; Il ne suffit pas de se déclarer « très beau en ce miroir » pour être un professionnel, en montrant ses diplômes comme des médailles....Car en fait, en France, on le sait, les profs bien que tard nommés, se forment la plupart du temps « sur le tas », comme les maçons ne le font plus. Il existe bien sûr de très bons professeurs malgré la logique insensé et le conservatisme qui traverse ce métier....

        • Graal 25 avril 2018 14:46

          @marmor

          Excellent parallèle.

          Pour ma part, j’ai une fille qui était ingénieur dans une entreprise agro-alimentaire en tant que responsable qualité. On lui avait même proposé le poste de responsable de site.

          Mais, entre les horaires, le stress, elle en a eu assez. Comme elle a des enfants, elle a passé le concours de professeur des écoles. Et pour l’instant elle s’en félicite.


          • Graal 25 avril 2018 14:59

            @Rosemar

            Et revoilà les habituelles pleurnicheries !

            Si encore vous présentiez des éléments nouveaux. Même pas. rien que du rabachage.

            Sans chercher bien loin, dans vos billets précédents, tout y est, tout !


            • rosemar rosemar 25 avril 2018 20:42

              @Graal

              Il ne s’agit pas de pleurnicheries... il s’agit d’évoquer un métier que beaucoup de gens ne connaissent pas vraiment : on voit les vacances, le nombre d’heures, mais pas l’envers du décor...

            • foufouille foufouille 25 avril 2018 21:08

              @rosemar
              si tu veut je te raconte l’envers du décor de brûler les sarments par moins vingt .............


            • Graal 25 avril 2018 21:18

              @rosemar
              Bon, appelons ça des lamentations.
              Mais qu’apporte de plus ce billet par rapport aux précédents ?


            • foufouille foufouille 25 avril 2018 15:33

              je te conseille comme moins dur, ouvrier viticole, chaudronnier, maçon, etc.


              • Ruut Ruut 25 avril 2018 16:11

                C’est comme partout il y a des bon, des mauvais et des dégoûtés.
                Le soucis est que l’enfant n’as ni le choix du prof ni la capacité de savoir si il a face a lui un bon ou un mauvais prof.
                Quand aux parents, leur incompréhension est souvent légitime et en cas de litige une discutions en face a face est toujours fructueuse si le prof n’est ni de mauvaise fois ni dégoûté ni nul.
                Ce n’est pas parce qu’il est chercheur qui est un bon pédagogue ni motivé a former des élèves.
                C’est souvent les contraintes abusives de temps (devoirs du soir au lendemain) et une mauvaise communication qui crée les conflits.
                Lorsque tu rentre du boulo a 24H00 et que tu amène ton gosse pour 8H30 et que tu lit sur son journal de classe a 24:00 (il dort déjà) un devoir de malade a faire pour le lendemain infaisable par le gamin lui même, ni par ta femme qui l’aidait dans ses devoirs, oui il est légitime de ne pas être heureux avec le choix du prof.


                • Decouz 25 avril 2018 18:45

                  Une rapide recherche sur internet montre que parmi les métiers les plus difficiles ou stressants, i n’y a pas les professeurs.
                  Je ne dis pas que c’est un métier facile, mais avez vous essayé pilote, aide-soignante, cuisinière, métiers de l’hôtellerie, toutes les enquêtes sont faites selon les déclarations des intéréssé(e)s.


                  • velosolex velosolex 26 avril 2018 19:17

                    @Decouz
                    C’est tout le problème de la condition sociale. Certains métiers vous excluent de toute revendication, ou représentation. Vous n’avez personne à qui transmettre votre détresse, voir vous prendre en charge votre souffrance. 

                    Je pense bien sûr à tous les exclus, les travailleurs des petites boites, les bûcherons, les couvreurs, ( qui parle d’un couvreur qui tombe d’un toit) métiers qui offrent les plus « mortels », dans le sens le plus primaire du terme....En psychiatrie, j’ai vu souvent des ouvriers des abattoirs ou de l’agro alimentaire, hospitalisés à cause de bouffées délirantes, déclenchées par la dureté de leur affaire, ou souffrant de blessures ostéo tendineuses à répétition, et dont les médecins du travail ne reconnaissaient même pas comme invalidantes. 
                    Les journalistes préféreront parler de la souffrance des gens de même condition, artistes, profs, élus, se reconnaissant en eux pour de bonnes et de mauvaises raisons. Il a fallu longtemps pour exclure du corps enseignant les plus incapables, y compris les violeurs, et les pervers, qu’ont excusait, et qu’on mutait dans une autre académie. Il existe une violence institutionnelle qui a perduré à cause de cet « esprit de corps », en france, fait souvent de suffisance, et jouissant d’un statut protecteur, qui porte en lui au bout du compte, le résultat que l’on connait, et c’est en cela que l’éducation nationale est responsable en partie de la violence de certains gamins, ceux des cités en exprimant un omega...Car une enfant a très vite pigé que le système, construit pour une classe, incapable de l’aider, le rejette sans merci. Contrairement à ce qui se faisait avant. . 
                    . La France est totalement à la ramasse dans les classements internationaux ; On n’a pris le pire de la modernité, et on abandonné le meilleur de l’expériences des aînés. 

                  •  C BARRATIER C BARRATIER 25 avril 2018 19:27

                    re Tous les métiers aujourd’hui demandent des adaptations incessantes. Pour l’Ecole les enseignants n’ont pas su résister à la suppression d’heures de classe depuis l’ancienne semaine de 5 jours complets dont le samedi à raison de 6h/ jour,
                    Les syndicats laissent imposer à l’Ecole ce qui arrange les marchands de vacances. La réforme MACRON ne résoudra pas le problème, on ne peut que conseiller aux enseignants qui ne s’en sortent pas de changer de métier, comme la plupart des salariés aujourd’hui. A moins qu’ils trouvent beaucoup de bon pour eux dans le système actuel. A l’heure de cours faite, au nombre de mois travaillés, ils sont mieux que les cheminots !

                    Ecole,projets reforme Blanquer examen critique

                    http://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=296


                    • La Dame à la licorne Jélaniac 25 avril 2018 19:49

                      Le portail Films pour enfants propose plus de 150 courts-métrages d’animation choisis par des enseignants de l’école primaire et des producteurs de films d’animation. Une sélection attentionnée dans le cadre d’une dimension éducative des films pour le jeune public.


                      • euheuh 25 avril 2018 21:01

                        en plus la vache ils doivent se farcir les vacances, ils en peuvent plus de s emmerder, il y a de quoi a devenir alcoolique, ou un pervers narcissique


                        • ZenZoe ZenZoe 26 avril 2018 09:31

                          @euheuh
                          Oui, j’avais une amie qui faisait pension pour animaux. Elle appréciait particulièrement les profs car ils laissaient leur chat ou chien plusieurs semaines d’affilée (2 mois souvent) pendant qu’ils se carapataient loin de chez eux. Boulot de merde qu’on nous dit !


                        • rosemar rosemar 26 avril 2018 10:06

                          @euheuh

                          Le cliché des vacances ! Les profs ne tiendraient pas, sans vacances...

                        • velosolex velosolex 26 avril 2018 11:50

                          @rosemar
                          Un vrai problème, car l’avez vous remarqué, quand les profs sont en vacances, les gamins le sont aussi. 

                          Dans les années 60 et 70 quand j’étais élève, le nombre de jours de vacances était déjà le plus important au monde ( pour la journée la plus longue....)

                          On a depuis rajouté une bonne trentaine de jours ....

                          Les uns les passeront en séjour linguistique, les autres dans la cage d’escalier. 
                          Voilà l’école dite " républicaine ! 
                          Un ascenseur en panne, qui produit du désintérêt, de l’inculture et de la violence !
                          Malheureusement, la préoccupation de beaucoup tournera autour de la grille des salaires, soi disant scandaleuse. Ce qui ne manque pas de sel quand on regarde la moyenne des salaires de professions à responsabilité égale dans ce pays. Les réformes utiles, comme celles liées au recrutement ne sont même plus envisagées par le ministère, ayant peur d’affronter les syndicats tout puissants, qui participent pourtant à la perte du système, car recroquevillés sur leurs avantages, et produisant par ricoché, la violence qu’ensuite ils déplorent. 

                        • lili 26 avril 2018 00:15

                          Bonsoir à tous

                          Déjà, je voulais juste un truc neutre par rapport aux salaires des profs en Europe :

                          https://www.touteleurope.eu/actualite/le-salaire-des-enseignants-en-europe.html

                          Pour les vacances scolaires j’ai eu du mal à trouver des chiffres récents en Europe. Mais il semblerait qu’on ait plus de vacances par chez nous.

                          Mais bon, ceci dit, je trouve ce que dit l’article en parti fondé. Et je précise que je ne suis pas enseignante.

                          Par contre d’un autre côté il faut l’admettre il y a des enseignants qui n’ont rien à faire dans l’éducation nationale. C’est une minorité. Par exemple : certains enseignants se font littéralement bouffer par leurs élèves (alors qu’avec d’autres professeurs la même classe est à peu près respectueuse). Entre autres problèmes. Et je ne suis pas parent d’élève.

                          Je pense que l’éducation nationale a une importance primordiale, sa « santé », ses programmes, ses buts ont un impact énorme sur notre société. En effet elle a un triple rôle, le premier étant de sociabiliser le jeune hors du contexte familial, le deuxième de donner une instruction de base, une méthode de travail, une capacité de raisonnement (et celui-ci sert aussi au futur citoyen), le troisième pour finir étant de permettre une insertion du futur adulte dans la vie professionnelle. Ces jeunes qui vont arriver dans la vie d’adulte, quels collègues, patients, clients, professionnels, responsables vont-ils faire ? Quel sera leur comportement citoyen ? Leur sens des responsabilités ? Leur capacité à s’intégrer ? Quel respect ils auront vis à vis d’autrui ? Je ne vais pas passer ma nuit à énoncer des questions,

                          Tout ça pour dire que l’essentiel pour moi est de savoir ou on veut aller et comment y parvenir. Donc comment changer concrètement la donne pour un système éducatif de qualité.


                          • velosolex velosolex 26 avril 2018 12:23

                            @lili
                            Beaucoup de problèmes fusent dés qu’on évoque ce problème, et de mains levés...Il semble qu’on s’aperçoive déjà que les gamins ne savent plus lire. Pour les salaires, il aurait été juste de comparer en terme de moyenne, au lieu de voir les salaires au plus bas. On sort souvent les indices qui arrangent, on cache ceux qui dérangent ; Où est la grille comparative des heures passées dans les établissements, d’un pays à l’autre ?.....

                            On n’observera qu’il n’est peut être pas inepte de comparer ainsi ce qui est comparable. Les fonctionnaires allemands, on l’apprend, vont voir leur salaire progresser de quelques 5%, en rapport avec leur économie....Tout est là....
                            En tant qu’infirmier, je me suis souvent désolé moi aussi de ce que je pourrais gagner en suisse, ou dans le grand duché du Luxembourg, et même en Irlande ou dans les pays nordiques. Les salaires des hospitaliers, sont bien moins élevés que ceux de l’éducation nationale, pour des difficultés qui n’ont rien à leur envier. Je ne parle pas des jours de congés, ni des astreintes.... Je n’irai pas en faire un martyrologe. Il faut savoir ce qu’on veut, et arrêter de se plaindre. 

                          • lili 26 avril 2018 22:04

                            @velosolex

                            Je suis d’accord sur le fait qu’il y a des métiers bien moins lotis. Je connais un formateur, par exemple, il n’est payé que les heures en face à face, et a beaucoup de travail à côté. Quant à la paye, pas sûr qu’elle dédommage les heures de préparation et autres. Sans compter le fait que le formateur doit parfois aller d’un lieu de formation à l’autre (qui est dans une autre ville). Pour moi à minima, les heures de préparations devraient faire parti du contrat.Je sais bien qu’en face les enseignants sont des privilégiés.

                            Mais ils ont bac +5. Alors leur paye elle est justifié (2000 euros par mois au départ), quand on voit la paye d’un autre bac plus cinq dans un autre domaine. Et ils ont aussi du travail en dehors du face à face. On parle beaucoup mais on ne sait pas effectivement le temps de travail qu’ils ont en dehors de leur face à face avec les élèves. Pour juger il faudrait effectivement avoir toutes les infos.

                            Je sais que les hospitaliers ont des salaires à la traine dans des conditions de travail exécrables. Et comme j’imagine, vous faîtes certainement du mieux que vous pouvez..

                            Savoir ce que je veux, oui je le sais. Je veux que le travail soit reconnu. Je veux que tout un chacun puisse vivre de son emploi dignement, et avoir un emploi évidemment.

                            En ce qui me concerne je ne suis pas prof, donc je ne me plaint pas. Par contre je me méfie quand on me montre quelqu’un du doigt. Je me demande d’une, pourquoi, dans quel but, deux, est ce bien vrai tout ça... Je ne cherche pas à défendre, ni à descendre du prof. J’essaye juste de bien cerner les conditions de travail de celui-ci. Avant de juger.

                            Mais ce qui m’interpelle plus que des histoires de salaires c’est le niveau des élèves. Que beaucoup après plusieurs années de cours soient tout justes bons à écrire en sms, me choque. Le manque de discipline dans les cours... Il y a des choses à changer, je pense qu’il serait bon d’y réfléchir.


                          • velosolex velosolex 26 avril 2018 22:49

                            @lili
                            Je ne me plains de mon métier. J’en ai fait d’autres avant, bien moins payés, bien moins reconnus, mais tout autant méritant. Pourtant les métiers du soin n’est pas un métier par défaut. Mon job d’infirmier était exigeant mais vous rapporte beaucoup. Je ne parle pas d’argent bien sûr...

                             Le fait un jour d’avoir un métier en représentation, surtout d’obédience sociale, transforme le regard que les autres ont sur vous. Mais il risque de vous corrompre si vous êtes dépendant de cette image, de renforcer votre vanité. Nul ne mérite un salaire misérable, et un regard condescendant sur son travail.
                             Par opposition, il y a quelque chose de choquant d’entendre certains se plaindre, alors que leur salaire est bien supérieur à la moyenne du pays. Le diplôme académique ne suffit pas de le justifier !
                            Il ne faut pas confondre master et passeport diplomatique, qui vous donnerait des avantages à perpette. 
                            Je vous dirais qu’il faut autant de temps pour former un bon couvreur ou un plombier, que pour faire un prof. Et que ce sont eux aussi des « métiers intellectuels », où il faut apprécier, s’adapter, anticiper, prendre des risques. Mais tout cela obéit à des conventions sociales décrétées par le corps social, et que Bourdieu en son temps identifia. 
                            En fait, on apprend toute sa vie, et sans doute faudrait il payer bien davantage ceux qui n’ont que la désespérance d’une chaîne, pour s’occuper l’esprit.  
                            C’est quoi la valeur d’un homme ?...Serait elle déterminée une fois pour toute par un diplôme, par une entrée dans la vie difficile, ou au contraire par un milieu confortant. 
                            J’ai raté ma scolarité, j’ai travaillé à l’usine à 16 ans, à une époque où encore heureusement cela ne vous déterminait pas pour la vie, où il existait encore des possibilités de résilience avec une société non fermée, non encore arc boutée sur les CV, les parcours de vie impeccables. 
                            On apprend autant, voir plus parfois dans l’erreur, que dans le parcours de vie impeccable, qui vous ferme à la différence, et vous rend sourd aux gens en difficulté. Voilà pourquoi serait il judicieux, pourquoi pas, que l’éducation nationale recrute certains anciens cancres, des gens résilients, qui serviraient de modèles aux cabossés. 
                            Voilà sans doute ce qui explique une certaine aigreur que j’ai gardé en ce domaine. J’aurais pu mal tourné, mais cela ne s’est pas fait. Sans doute avais je intégré le principal après tout. J’ai constaté que l’’éducation nationale, avec mes enfants, loin de s’améliorer, s’était même caricaturée, Elle a bénéficié pendant des années d’un régime de faveur où on n’a rien exigé d’elle, et l’on s’est contenté de discours démagogiques sur l’intégration, alors que toute sa logique de ce corps travaillait dans le sens contraire et que bien soi disant de gauche, elle a approfondi les inégalités sociales....
                             Le niveau des élèves comme vous le dites est parlant. La conclusion vous appartient, vous l’avez écrit. 

                          • Montdragon Montdragon 26 avril 2018 07:33

                            Ouinnnnnnnnnn mamie cracotte !


                            • zygzornifle zygzornifle 26 avril 2018 08:42

                              C’est vrai , 4 mois de congé par an ça laisse du soucis pour les occuper ....


                              • zygzornifle zygzornifle 26 avril 2018 08:45

                                Et si on ramenait les congés des profs a 5 semaines comme tout le monde et qu’on les occupes dans les prisons a aider les matons ou dans les autres administrations publiques ? 

                                Voila une idée a soumettre a Macron qui dira : c’est une piste a suivre et 6 mois après il l’appliquera ...

                                • ZenZoe ZenZoe 26 avril 2018 09:36

                                  @zygzornifle
                                  Pas sûr, rappelez-vous qu’entre les profs et Macron, c’est une histoire d’amour, et qu’il a même un lobby pro-prof à la maison.


                                • Decouz 26 avril 2018 09:06

                                  Changer de métier pour un prof ce n’est pas facile : on les recycle avec plus ou moins de bonheur, lorsqu’il y a des places, dans l’administration, dans les documentations, les centres d’orientation, mais ils y sont souvent considérés comme des fardeaux (il faut aussi parler des militaires en recyclage !!!)
                                  Exemple : une professeure, qui avait été agressée par des élèves avait été mise adjointe de chef des travaux dans un LP, mais elle ne voulait pas faire des tâches de manutention, parce que ce n’était pas un travail de prof, alors que ce poste nécessitait une capacité d’adaptation et éventuellement de manipuler des colis.
                                  D’autres essaient l’intendance, mais c’est pareil, ils ne sont pas forcement adaptés à un travail qui a souvent des amplitudes horaires bien plus grandes que celles des profs, qui est moins bien considéré, qui demande une grande souplesse, qui est aussi exposé des agressions, les personnels d’intendance étant minoritaires dans les établisssement et considérés souvent par les profs comme des gens de moindre importance à leur service (je ceux ceci ou cela, et immédiatement SVP...)


                                  • velosolex velosolex 26 avril 2018 11:27

                                    @Decouz
                                    Il serait judicieux à mon avis de varier les critère de sélection, et d’embaucher des gens venant de la société civile...Je veux dire de ce corpus professionnel que la plupart des enseignants ne connaissent malheureusement pas. N’accablons pas ceux qui sont en place, ce serait ridicule, ils font ce qu’ils peuvent. Mais le système pourrait marcher avec bien plus d’intelligence. La France est le pays où au monde le nombre de jours de congé est le plus important au monde.....Une démagogie insidieuse a brouillé un système bien plus au service des profs que des élèves, du moins de leur masse...Des aberrations n’ont jamais pu être changé, comme le recrutement des enseignants, et leur nomination, faite par le rectorat, comme un polit bureau. 

                                    Ainsi les profs sont « nommés » dans un établissement, au lieu de briguer, d’être embauché. Ce qui change évidemment tout, surtout dans les endroits les plus difficiles, où l’on traîne sa peine, en attendant d’être « muté », grâce aux points....Changer la SNCF me semble bien plus difficile que de changer cette batiste de l’éducation nationale. La violence évidemment en résulte, et elle s’exprimera de différentes façons. Rosemar s’en étonnera benoîtement, sans s’interroger sur le fond. La Fontaine en sortirait un conte, et une morale. Mais tout cela est d’un autre temps. On lutte maintenant contre les discriminations « sexuelles », déplaçant là encore l’injustice de classe, sur le genre, fourre tout pratique, pour se foutre de la gueule des gens....

                                  • Decouz 26 avril 2018 11:51

                                    @Decouz
                                    Un certain nombre de chefs d’établissement voudrait bien embaucher directement les profs, mais il y a toute une histoire.
                                    On pourrait caricaturer : le prof passe le concours national, il est nommé dans une académie difficile ou éloignée de son domicile, il ne songe qu’à revenir chez lui, ce qui se fait grâce au mouvement (par points et ancienneté), ensuite lorsqu’il a enfin obtenu un poste intéressant, il se fait construire une maison et ne bouge plus jusqu"à sa retraite.
                                    Les nouveaux sont nommés dans les zones difficiles, les quartiers riches ou méridionaux sont recherchés par les plus anciens.
                                    Il y a, en théorie, une autonomie des établissements, chacun est censé avoir son propre budget et son propre projet pédagogique, en réalité la majeure partie des dépenses, les salaires, lui échappe, l’établissement n’a qu’un rôle marginal (sur quelques primes et heures supplémentaires), quant aux projets pédagogiques, ils se ressemblent tous, on ne peut pas décréter la liberté par le haut.


                                  • velosolex velosolex 26 avril 2018 11:12

                                    Des poncifs égrainés avec application. J’apprend ahuri ce matin en écoutant la radio que les gamins ne possèdent même plus de livre de lecture. 

                                    Arrêtons la démagogie ! Pourquoi les enseignants ne se sont pas mobilisés contre ce torpillage insidieux de l’intelligence. On est passé en 40 ans d’un système qui excluait l’ illettrisme , et donnait des bases solides à la plupart des gamins, en quelques années, à un autre qui promet qu’un bac +5 est la solution finale, mais en laisse tant sur le bord de la route, sans roue de secours. .

                                    • rosemar rosemar 26 avril 2018 12:02

                                      @velosolex

                                      Mais ils se sont mobilisés en vain contre maintes réformes, la dernière en date étant la réforme des collèges instituant les EPI et visant à la suppression du latin et du grec.





                                    • velosolex velosolex 26 avril 2018 12:30

                                      @rosemar
                                      Vous me prenez un peu pour un imbécile. 

                                      Des suppressions de postes étaient bien sûr en rapport....Les profs n’ont fait souvent que de défendre avant tout leur intérêt, en mettant des motifs plus nobles en exergue. 
                                       Le latin et le grec sont sans doute intéressants, mais réservés à une élite, sans compter que leur exercice, comme les classes dites « européennes », sont de viviers de gamins de bourgeois, se servant de cet artifice pour exclure leur gosse du contingent ordinaire, et ses difficultés.... 
                                      On aimerait voir pareille mobilisation pour lutter contre l’extinction de l’apprentissage des programmes de base.

                                    • philippe baron-abrioux 26 avril 2018 11:24

                                      @l’auteur

                                       Bonjour Rosemar ,,

                                       et que dire alors du m« étier de formateur pour adultes et jeunes ,qui accueille des jeunes , sortis de la scolarité obligatoire (jusqu’à 16 ans ) , dont personne n’a été capables de voir les déficits de vue , d’audition , spatiotemporels et autres , et viennent pour des formations de »lutte contre l’illettrisme « , déclarée »priorité nationale « depuis plus de 30 ans avec les succès que l’on sait .

                                       ce fut mon métier pendant 30 ans et depuis que je viens sur ce site , je répète inlassablement la même chose , au risque de lasser ;QUE DEVIENT LA MEDECINE SCOLAIRE ?

                                       votre nouveau ministre de tutelle ,pense t il enfin s’en occuper ?

                                       sinon ,Rosemar , vous pourrez encore pendant longtemps nous faire part de vos réelles difficultés d »’enseignante . je l’ai aussi été , avant d’être formateur !

                                       bonne fin de journée et courage !

                                       P.B.A


                                      • philippe baron-abrioux 26 avril 2018 11:28

                                        @l’auteur ,

                                        pardon pour les fautes de frappe et d’orthographe : problème de vue avec de très petites caractères et inattention : pas de relecture avant de poster 


                                        • Aristide Aristide 26 avril 2018 12:15

                                          @philippe baron-abrioux

                                          C’est cela ...

                                        • Aristide Aristide 26 avril 2018 12:30

                                          @philippe baron-abrioux


                                          Taquinerie en tant qu’ imminent représentant d’un orthographe hasardeuse, 

                                        • philippe baron-abrioux 26 avril 2018 13:36

                                          @Aristide

                                           MERSSI POURE votre raie, Ponce !

                                           P.B.A.


                                        • Aristide Aristide 26 avril 2018 12:27

                                          Après avoir lu ce texte, on ne sait trop quoi penser du message. Un métier difficile ? Il en existe de nombreux, chacun avec leurs propres vicissitudes, leurs inconvénients, ... Quoi de plus naturel donc à ce que de nombreuses réactions parlent de « pleunicheries », etc ...


                                          Il me semble pourtant que sans étaler au long du texte une énumération assez ... fastidieuse de tout ce qui fait la difficulté d’enseigner, il pourrait y avoir une vraie information. Laquelle ? Celle sur le niveau scandaleux des rémunérations par exemple(*). Enfin, choisir un angle d’analyse qui dépasse ce que tout le monde sait.

                                          (*)Mais là rien, bon heureusement, un intervenant, lili, donne le lien vers un article qui apporte des informations.

                                          • eric 26 avril 2018 13:05

                                            Tous cela n’est pas ineluctable. Je viens de visiter une école protestante évangélique hors contrat prêt de Cergy. Les profs sont heureux, les gamins épanouis, les coûts dérisoires. Sans parler des aides pour les démunis. Tous baigne et les résultats sont excellents pour tous le monde. Un point noir : il y a la queue. Pas assez de place. On ne parviendra pas à réformer l’église scolaires éducation nationale. Le ministre a dit que les gosses devaient apprendre à lire écrire et compter. Les syndicats protestent. Sauvez vos gosses et petits enfants. Mettez les dans les écoles chrétiennes. Là où existent vraie laïcité, apolitisme et enseignement de qualité.


                                            • lili 26 avril 2018 22:08

                                              @eric
                                              Je ne doute pas que cette école soit une bonne école. Mais pour avoir été dans du privé... Je peux dire que ce n’est pas obligatoirement le cas.


                                            • adrien 1er septembre 2018 17:18

                                              cela devient un métier à risque ! : comportements irrespectueux et agressions verbales voire physiques, des actes de vandalisme … « prévention des risques professionnels des enseignants » : http://www.officiel-prevention.com/formation/fiches-metier/detail_dossier_CHSCT.php?rub=89&ssrub=206&dossid=349

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