@benyx
Je ne pense pas qu’un diplôme, serait ce l’agrégation qui est une spécificité française idiote, et coûteuse à l’état et à la collectivité, puisse définir les capacités d’un bon professeur
On peut posséder d’immenses connaissances, tout en étant incapable de les faire passer...Un constat qu’on a pu faire tous un jour, dans les classes où l’on est passé.
On a caricaturé cet esprit de diplomite étroit, déconnecté du sens de la pédagogie, en basant le concours de prof des écoles, au curseur master 1....Au début de la réforme, on a exigé même le master 2..Pour faire plaisir au corps enseignant avide de revalorisation future....
Ainsi ces diplômes de mathématiques ou de biologie, se trouvent à « enseigner » à 26 ans passés à des gamins de trois ans., sans expérience aucune, ni connaissance psychologiques, ou art de la pédagogie, sans parler de la connaissance de la petite enfance.
Ils auront toute latitude pourtant à apprendre la lecture des enfants, en se basant sur leur intuition pour choisir une méthode d’apprentissage de la lecture. Car c’est leur droit, et ils en usent ! Ainsi on apprenait dernièrement, qu’une majorité d’enseignants utilisaient encore des méthodes ’s’apparentant à la méthode globale. Une méthode condamnée par les connaissances neurologiques que l’on a des enfants de six ans, leur cerveau n’ayant pas encore les terminaisons nerveuses en rapport. Ce qui peut entraîner des dégâts irréversibles, qu’on traitera ensuite chez l’orthophoniste ( il y en a pléthore en France pour cette raison) alors que leurs troubles relèvent plus de la dysorthographie...Un exemple parmi d’autres ; Il ne suffit pas de se déclarer « très beau en ce miroir » pour être un professionnel, en montrant ses diplômes comme des médailles....Car en fait, en France, on le sait, les profs bien que tard nommés, se forment la plupart du temps « sur le tas », comme les maçons ne le font plus. Il existe bien sûr de très bons professeurs malgré la logique insensé et le conservatisme qui traverse ce métier....