@ l’auteur
Votre analyse est absolument juste. Il est évident que le ministre de l’EN ne pouvait bouleverser le mammouth, quand bien même il l’aurait souhaité. Depuis 35 ans, les gouvernements successifs n’ont eu de cesse que de dégrader la connaissance, la réflexion et l’esprit critique des jeunes ; et tout cela au nom de la démocratisation. Belle affaire !! La démocratie n’est qu’une belle idéologie à laquelle personne n’est arrivé tant il était important de maintenir les nantis au pouvoir. C’était déjà le contenu des lois Jules FERRY de 1881/82.
En conséquence de quoi, les modifications sensées être apportées ne sont que des vessies à prendre pour des lanternes. Toute l’UE a vu ses enfants en mal de savoir et de savoir faire, mais une fois de plus, la France est le cobaye en matière de mise au pas.
Aujourd’hui, c’est gagné. Les termes culture, réflexion, analyse critique et connaissances précises sont désuets. Seule l’approximation est à l’ordre du jour et les enseignants sont très mal jugés si ils tentent d’apprendre à leurs élèves ce pour quoi ils sont entrés dans ce sacerdoce, le plus mal rémunéré de l’OCDE.
Et nous nous étonnons des mouvements estudiantins en ce cinquantième anniversaire de mai 68 !! Mais avec 92% de bacheliers l’an dernier, il faut bien réaliser que ces jeunes croient mériter leur entrée à l’université. En réalité, il y a bien 30% d’entre eux qui ne devraient même pas avoir passé le baccalauréat. Mais aujourd’hui, on le donne, et les mentions en prime.
L’accélération de cette situation s’est faite sous Sarkosi avec Darcos et Châtel : ils ont fini d’achever le travail commencé. Il faut dire qu’ils n’ont fait que prendre exemple sur le degré de culture du président lui-même.
Mais soyez sûr que la commission européenne veille aux décisions prises par les vrais dirigeants du monde, à savoir les FTN qui ont besoin d’esclaves pour travailler pour des salaires plus indécents que ne le sont ceux des PDG.
Le travail a été bien accompli. Mais il ne faut surtout pas dire aux élèves qu’il y a complot derrière tout cela. Il n’y a qu’une stratégie machiavélique dont Machiavel lui-même n’en reviendrait pas.