A la vue du tableau, des sentiments m’ont traversé, et je ne sais si le peintre a fait, dans son champ créatif, le recoupement de ce ressenti .Il me semble que cette halte picturale renvoie comme signes d’une ére que nous vivons présentement.Ces signes sont des marqueurs de postures individuelle et « collective par simple addition pour cause de promiscuité urbaine ou autre, involontaire », de la présente humanité :
__ La tête de l’individu, jamais en face-à-face, par égocentrisme et narcissisme débile, cultivant de plus en plus l’indifférence, ou la haine encastrée.
__ La bouche entrouverte et prête ; à tout bout de champ, à dégainer un débit en continu, paradoxalement du vide de signification, de paroles de la parlotte pour la parlotte.
__ Le ricanement et le rictus d’humour noir, jamais en son endroit, et toujours en son envers, pour rabaisser autrui, pour se sentir in fine, plus puissant, plus civilisé, plus intelligent, plus ..., plus ..., etc.
__ Des têtes d’humains et de singes pour signifier qu’on est en présence d’une masse informe d’individus, d’une population d’incognitos entre eux. La société n’existe pas, et le peuple aussi faute de nation et d’idéologie qui y va avec.
__ Plusieurs visages de badauds et de « hurleurs » pour signifier, la facilité de conditionner et d’exciter mentalement, des populations à ressorts existentiels relâchés ; si ce n’est désaxés.
Et dans dans cette marée humaine, les entités en charge des manoeuvres géostratégiques comme certains Etats à visée de puissance impériale, d’un côté, et des organisations quelconques et des sectes, tous tendues vers des buts illicite, si ce n’est maléfique, de l’autre, trouvent en cette occurrence, à mettre entre leurs mains des matériaux faciles à endoctriner, à conditionner, à corrompre et à lobotomiser, via tout moyen d’action psychologique, de propagande, de désinformation et de smart intox des esprits.