Derrière les bonnes intentions, l’€urope c’est la paix, et patin-couffin..., le Conseil de l’€urope n’est qu’un instrument de la mondialisation. Les masques tombent, l’idéologie sous-jacente se révèle un peu à la fois.
Analyse très pertinente par Karine Bechet-Golovko :
Le Conseil de l’Europe exige de la Russie qu’elle renonce à sa souveraineté
dimanche 29 avril 2018, par Comité Valmy
extraits :
[...] Après le référendum de Crimée et son rattachement à la Russie, le Conseil de l’Europe a décidé de priver la Russie de son droit de vote dans les instances représentatives et directrices. En conséquence, la Russie ne voulant remettre en cause la volonté populaire exprimée par la population de Crimée, a décidé en été 2017 de suspendre sa contribution au financement d’une institution dont elle était écartée, tant qu’elle ne serait pas pleinement restaurée dans ses droits.
[...] L’intérêt réel présenté par cette Assemblée d’un autre temps est plus que discutable. Prévu comme un instrument de soft power européen, elle s’est transformée en « organe du parti », en instance hautement idéologisée, à la pointe de la guerre latente contre la Russie.
Ce qui au départ était considéré comme un « coup de gueule » entre la Russie et le Conseil de l’Europe, avec le temps, prend une tout autre dimension. Justement en raison du temps. car ce conflit ne s’efface pas, il se cristallise. L’opposition n’apparaît plus comme une divergence conjoncturelle, mais stratégique. La Russie remet en cause la dérive des instances européennes : leur volonté de remettre en cause la souveraineté des Etats européens, leur volonté de les soumettre à un diktat. Car finalement sous couvert de défense « des valeurs européennes », évolutives en fonction de l’air du temps (pro-migrants, radicalisation des droits des LGBT, néoféminisme, etc), il s’agit de faire renoncer les Etats à la maîtrise des instruments de la souveraineté, à savoir principalement la maîtrise des frontières, la détermination de l’ordre juridique interne en fonction des valeurs nationales et la détermination des intérêts stratégiques internationaux.
[...]
Désormais, le Conseil de l’Europe veut la soumission totale des Etats, dont les Constitutions ne doivent plus être un acte de souveraineté, doivent se transformer en acte technique, inférieur au tout puissant droit européen. Pour que le message soit plus clair, Jagland menace de réfléchir à des mesures de rétorsion si la situation n’est pas réglée d’ici la fin de son mandat.
Mr Jagland semble oublier que les États ont existé avant le Conseil de l’Europe et existeront après. Qu’ils peuvent exister sans le Conseil de l’Europe. En revanche, le Conseil de l’Europe ne peut pas exister sans les États.
Il pourrait y réfléchir...
Karine Bechet-Golovko
mercredi 25 avril 2018
08/05 11:20 - Pr S. Feye
Il est une évidence : sans la restitution immédiate des études d’humanités greco-latines (...)
07/05 08:45 - Hecetuye howahkan
@jesuisdesordonne Salut, tu dis : La peur de mourir pourrait donc tout aussi bien engendrer (...)
06/05 22:19 - Ar zen
@Ruut Désolé mais le « pouvoir en place » fait tout pour maintenir le peuple dans (...)
05/05 20:59 - Laurent Courtois
05/05 16:03 - Dom66
Bonjour Laurent Courtois, moi fatigué du clavier, qu’une chose à dire Très bon article, (...)
05/05 08:52 - zygzornifle
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