« Il l’a sans doute fait de manière assez
convaincante pour eux en évoquant les attentats du Bataclan et en affirmant
qu’ils auraient pu être moins meurtriers si le port des armes à feu était autorisé
dans notre pays… »
Omettant,
ce bon Donald, que les attentats auraient pu n’être pas meurtriers du tout,
les tueurs sachant qu’il y aurait très certainement des hommes et des femmes
armés, tant dans la salle du Bataclan et sur les terrasses des cafés, ils
auraient choisi des cibles plus vulnérables. Ils n’ont pas peur de mourir, mais seulement après fait un maximum de dégâts.
En
Israël, des assassinats de masse meurtriers comme ceux du 13 novembre, exécutés comme à la parade, ne se
produisent pas, et pour une raison très simple :
« Les autorités israéliennes ont
reconnu l’échec d’une sécurité qui ne repose que sur l’État et ont fait évoluer
leur législation en conséquence. En effet, en Israël, malgré une militarisation
de l’espace public, une majorité d’attentats visant des civils est empêchée,
ou du moins le terroriste est neutralisé avant ou après l’acte, par un civil
armé.
« En
effet, le Docteur Shlomo Shapiro, spécialiste de la question et
chercheur à l’Université de Bar-Ilan, estime que « dans
40 à 50 cas au cours des 10 dernières années, des citoyens israéliens armés
sont intervenus lors d’attentats terroristes » et que « dans 70 pour cent de ces cas, leur intervention était cruciale »
« L’efficacité
de la primo-intervenante en Israël est due à un environnement juridique
favorable :
un régime de la légitime défense pragmatique, et un droit au port d’arme étendu. »
En France, pour riposter, on a droit à un PC, une imprimante et des feuilles de papier pour confectionner des flyers « Vous n’aurez pas ma haine »