@Copper Lebrun
Je parle des autistes Asperger , ce
sont ceux dont on entend de plus en plus parler car ils fascinent ,
comme l’auteur du livre .Il sont au sommet de l’échelle du
spectre autistique , passant le plus souvent inaperçu avec une
intelligence normale .Avec les autistes présentant un retard mental
il y a une différence de degré et non de nature , et l’autisme est
toujours considéré par certains comme une psychose :
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0014385516300597
bien qu’il n’y a pas consensus sur la
question .
La caractéristique d’une personne
autiste est la pathologie du lien , un trouble de l’intersubjectivité
, la personne autiste ne comprend pas les émotions de l’autre, cela ne signifie pas qu’elle n’a pas d’émotion, elle en a , mais n’arrive pas à capter intuitivement le ressenti de l’autre , elle peut le savoir par déduction , mais pas le ressentir (ca peut être considéré comme une psychose dans le sens ou il n’y a pas une visions claire de la réalité , la réalité est perçue par le prisme de l’intellect ) .Ce
problème n’est pas incompatible avec une vie sociale , cette
caractéristique peut passer inaperçue , la personne étant
considérée comme juste un peu introvertie .
Je ne prétend pas détenir la vérité j’ai juste une certaine expérience avec des
familles de personnes autistes diverses et variées :il y a ceux qui
ont de gestes répétitifs , un âge mental qui ne correspond pas à
leur âge réel , et puis ceux d’intelligence normale , qui font des
études et ont jute une problématique pour créer des liens et ils vivent diversement cette caractéristique .Il y en a qui
cherchent à créer des liens et qui copient alors les gens
normaux :si une femme autiste a des enfants ou même des amies elle va chercher rationnellement à combler leurs besoins, répondre à leurs attentes , mais n’aura pas le ressenti
spontané d’une mère normale qui ressent avec ses tripes :elle aura
une seconde de retard .Tout sera intellectualisé et non spontané. Cette caractéristique ne les fait pas souffrir , ils se sentent normaux et trouvent les autre bizarres.