De fait le transport aérien traverse une de ses crises cycliques habituelles.
Tant Air France que les autres compagnies sont confrontées au coût du carburant, à l’entretien de la flotte et son renouvellement , donc une recherche constante des économies. Entre autres pistes explorées la contrainte sur la masse salariale - voler plus donc diminuer l’embauche pour la compagnie dite fanion, créer des compagnies low-cost tels que Hop, Transavia où les salaires ne sont plus les mêmes et le statut au sein de l’entreprise bien différent, s’attaquer au sacré saint critère de paie masse-vitesse -plus c’est lourd ou rapide plus ça paie...hé oui être sur Concorde ça payait
, à ce sujet tout le monde est dans le flou le plus complet, vérité d’aujourd’hui n’est qu’élucubration fumeuse de demain et les syndicats SNPL, Alter et autres ...etc s’étripent à qui mieux mieux.
Les compagnies sont confrontées aux exigences de rentabilités commerciales et ce n’est pas le long courrier qui est le plus rentable, loin s’en faut si ce n’est la notoriété mais on consomme plus en long courrier qu’en court courrier car on consomme pour transporter le carburant !
Et donc périodiquement il faut réajuster la politique de la Compagnie pour tenir les comptes , tel critère est maîtrisable et équilibré aujourd’hui ne le sera plus demain, renouvellement des avions, prix du baril de pétrole, taxes et charges plus ou moins prohibitives, sans parler que va bientôt se poser le coût du personnel qualifié........au sol, à l’effectif peu adaptable au regard de l’importance de l’employeur, alors que le PNT va se réduire dans peu à la portion congrue : 1 pilote appelé comme on voudra : pilote -mécano - surveillant, et un personnel de cabine au strict nombre nécessaire à l’évacuation d’urgence.
Il va de soi que les conflits sociaux sont inhérents aux mesures nécessaires jusqu’à soit le enième compromis - quid du collectif du personnel qui voudrait sauver la Compagnie, soit la disparition rejoignant celles de la SNCM, Air Inter, SeaFrance...etc.