@Cateaufoncel2
Vous êtes odieux, car d’une mauvaise foi évidente.
Voici la situation à GAZA :
Notons le maintien du blocus israélien imposé de façon illégale par les forces de l’occupation et la fermeture permanente des passages qui relient la bande de Gaza à l’extérieur.
Actuellement, chaque jour, 300 à 340 camions entrent à Gaza via le seul passage commercial ouvert cinq jours par semaine, ce passage se situant au sud de la bande de Gaza. Mais la moitié de ces camions sont pour les organisations internationales et leurs projets de reconstruction d’écoles et de stations d’eau. Parmi ces camions, quatre ou cinq seulement contiennent des matériaux de construction dont le ciment. Ce passage se ferme sous n’importe quel prétexte, par décision israélienne, sans prendre en considération les besoins énormes de la population civile, en augmentation permanente.
Gaza n’a droit qu’à 110 produits au lieu des 970 permis avant le blocus. Sans oublier la liste de 90 produits toujours interdits d’entrer par ordre militaire israélien. Selon les estimations des organisations internationales, la bande de Gaza a besoin de plus de 1 300 camions par jour pour répondre aux besoins énormes de la population.
Cette fermeture a empêché la libre circulation des importations et des exportations des biens et produits de Gaza, en particulier les matières premières et les produits semi-finis.
Le gouvernement israélien refuse l’ouverture des passages de façon régulière et maintient son blocus sur Gaza. Les organisations internationales n’arrivent pas à faire pression sur ce gouvernement, et les Palestiniens de Gaza sont dans l’attente.
2 – La poursuite des attaques d’Israël sur Gaza
Le taux de chômage dépasse les 67 % de la population civile, mais le phénomène le plus dangereux est la hausse du chômage chez les jeunes de moins de 30 ans, qui atteint 75 % en 2017. Plus de 50 000 personnes se sont ajoutées au chômage. Par ailleurs, 72 % de la population de Gaza vit en dessous de seuil de pauvreté
Le nombre de personnes qui dépendent des organisations humanitaires a aussi augmenté : 80 % des Palestiniens de Gaza vivent sur des aides alimentaires. Selon les sources du Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), plus d’un million de personnes dans la bande de Gaza ont bénéficié en 2017 du programme d’aide alimentaire gérée par le bureau. Ce programme a élargi ses services pour cibler les citoyens et non seulement les réfugiés.
L’économie de Gaza souffre d’une crise très grave dûe aux agressions israéliennes et au blocus. Cette situation empêche tout développement d’une économie en faillite qui ne trouve pas les ressources nécessaires pour sortir d’une crise qui touche tous les secteurs. Pour beaucoup d’économistes, l’année 2017 est considérée comme la plus catastrophique pour l’économie palestinienne depuis 20 ans.
5 -Une centrale électrique qui tourne au ralenti
Aucune solution n’est proposée pour les problèmes de la bande de Gaza, soit des deux gouvernements palestiniens, soit des organisations internationales ou des pays voisins. Les problèmes d’eau, d’électricité, d’infrastructure, de chômage, de pauvreté, de précarité et reconstruction sont toujours présents.
La seule centrale électrique, bombardée lors de la dernière agression, fonctionne à seulement 30 % de sa capacité et chaque foyer à Gaza a le droit entre quatre et six heures de courant électrique par jour.
6 – L’accès difficile à l’eau
7 – Une vie quasi paralysée pour les Gazaouis
Aucun changement en vue. Rien ne change, rien ne bouge, la vie est presque paralysée pour cette population civile. Et ça dure depuis longtemps, sans aucune réaction nationale, régionale ou internationale. Les citoyens de Gaza vivent le jour au jour, essayent de s’adapter, de tenir bon, mais surtout d’y exister.
L’aspect le plus grave de toute cette situation difficile des habitants de la bande de Gaza et qui marque l’esprit de la majorité des habitants, c’est l’absence de perspectives pour ces gens qui ne voient aucun changement, qui constatent que les choses n’avancent pas, ne bougent pas, et ce à tous les niveaux : réconciliation, fin de division, amélioration de leurs conditions de vie, ouverture, fin d’occupation ; horrible sentiment qui va influencer l’avenir de plusieurs générations, surtout celle des jeunes qui commencent à perdre espoir en un avenir immédiat meilleur.
Des questions se posent au début de cette nouvelle année.
Jusqu’à quand ce blocus israélien inhumain contre la population civile de la bande de Gaza ?
Jusqu’à quand la souffrance des Palestiniens de Gaza ?
Jusqu’à quand cette impunité d’Israël ?
Jusqu’à quand le silence international officiel ?
Et jusqu’à quand cette injustice ?
14/05 14:59 - Cateaufoncel2
@Onecinikiou « ...vous feriez un grand pas vers la réalité des évènements, leur chaine de (...)
14/05 13:00 - Onecinikiou
@Cateaufoncel2 Vous allez un peu vite en besogne et m’attribuez une essentialisation qui (...)
14/05 12:51 - Onecinikiou
@Jonas Mon propos concernant ces attentats était évidemment ironique, c’est (...)
14/05 11:32 - Cateaufoncel2
@Onecinikiou « Cela vous ferait-il mal au cul de l’admettre... ?! » C’est-à-dire (...)
14/05 10:57 - Jonas
@Onecinikiou Non, ce sont trois attentats qui ont été commis par des musulmans non arabes, ce (...)
13/05 22:31 - Onecinikiou
@Cateaufoncel2 « Et elles méritent aussi d’être prises au sérieux. Si je n’ai pas (...)
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