@arthes
je ne rejette pas la nation en tant que culture, histoire, langue ou même religion, j’écris que c’est un objet et non un être en tant que tel. On peut s’y attacher comme s’en détacher sans perdre son âme, alors qu’on ne peut pas se défaire de son âme propre. Je vous invite à lire mon premier article « la fourmi dans la fourmilière ».
Toutefois, et c’est cela qu’il faut bien comprendre, c’est que la nation au sens de tout ce que vous décrivez, ne réside pas dans la souveraineté, mais dans la volonté des êtres qui lui donne précisément leur âme de la faire vivre ou mourir.
la souveraineté, c’est être juge et partie, c’est donc l’arbitraire et non la justice, c’est l’interdiction de passer d’un monde en guerre perpétuelle et état d’urgence permanent, vers un monde en paix relationnelles.
La perte de souveraineté nationale, ne fait pas perdre la nation dans tous ses autres attributs, mais permet au contraire de garantir à toutes les nations, petites et grandes, les mêmes droits et devoirs dans une communauté où c’est la conscience de vivre sur une seule et même planète qui guide la passion, par la raison. Parce que cette dernière repose sur ses propres postulats et non sur l’arbitraire de la passion humaine, permet d’établir et d’imposer des règles d’équités pour que chacun puisse vivre sa passion sans nuire à celle d’autrui.
L’article c’est juste contenté qu’on ne peut pas conserver la souveraineté et en même temps, vouloir un monde en paix relationnelles. C’est physiquement impossible, on ne peut avoir que des moments de paix dans un état d’urgence permanent, ce que veulent mettre en place les tenants du système actuel et qu’Attali rappelle très bien, parce que cet état d’urgence permanent est la condition nécessaire du maintient du système actuel.