"renforcer le personnel affecté aux pensums administratifs tentaculaires
imposés par la certification des processus, les chartes de qualité, les
contrôles de gestion et autres carcans administratifs«
Bonjour Fergus ; Votre auteur est prof. A mon avis, il ne fait pas de différence entre secteurs privés et public.
C’est pourquoi il arrive à la contradiction d’affirmer que le capitale est à la recherche du profit , mais qu’il assume des dépenses inutiles, pour éviter que ses employés deviennent des consommateurs riches et disponibles...qui seraient justement un moteur efficace de la croissance de l’économie et des profits.
Du reste, il a des collègues qui affirment la même chose et s’étonnent » en même temps« que des boites fuient à l’étranger, notamment dans des pays ou la main d’œuvre est tenue d’une main de fer et payée des clopinettes. D’autre qui prétendent que le capital fait venir des migrants pour diminuer le coût de la production, alors qu’ils bossent essentiellement dans les services à la personne et qu’il est moins coûteux d’envoyer les machines l’étranger que de financer les travailleurs pauvres ici.
Ce qu’il décrit existe. C’est la fonction publique et para publique en France ; C’est le secteur qui a le plus recruté depuis 40 ans. C’est le secteur ou on a créé le plus de postes de cadres » tertaire dilpômés comme vous dites...Qui sont aussi la couche la plus revendicatrice. Toutes les gauches en sont issues. C’est le secteur ou la productivité est en chute libre. Hors tout, de l’ordre de 2 millions de postes, 10 points d’un PIB croissant en plus, des cadres de plus en plus formés, et, syndicats dixit - mais les usagers ne démentent pas trop-, une baisse continue de la qualité des services publics.
Un excellent exemple est celui de la RATP. Je ne sais plus ou j’ai lu cela, mais ils ont développé les chargés de com. d’évènementiel, de qualité, etc.. ; et diminué le nombre de chauffeurs, de techniciens etc...A l’agriculture, à une époque le nombre de collaborateur au ministère augmentait proportionnellement à la baisse du nombre d’agriculteur.
Dans mon boulot en Russie, j’avais un produit vendu à 1 et j’avais un type pour dédouaner. Au bout des 10 ans de bureaucratie poutinno-eltsinienne, j’avais un service douanier complet, le prix de vente du produit était passé à 3 sans aucune utilité sociale pour qui que ce soit.