Etant confronté à ces « jobs à la con » depuis plusieurs années, j’ai remarqué deux choses choquantes.
La première est l’éviction des emplois intéressants d’une partie des diplômés (même à haut niveau) n’étant pas considérés par l’entreprise comme « utilisables ». Ils sont donc classés dans la catégorie-poubelle des « profils atypiques » parce qu’on ne sait pas trop que faire d’eux et c’est pourquoi on leur propose des jobs pourris ou totalement exotiques et grotesques.
La seconde est l’établissement de toutes les barrières possibles à ces diplômés afin qu’ils se dirigent, par désespoir ou faute de mieux, vers les emplois subalternes n’ayant pas ou peu d’intérêt pour eux. A savoir, pour les demandeurs d’emploi, les stages à profusion, les contrats d’apprentissages de plus en plus nombreux, les critères irréalistes et la surcharge de qualification, le nombre trop élevé d’offres pour « personnes expérimentées », etc.
Parce qu’effectivement, les entreprises ne veulent plus de débutants mais de personnes ayant déjà un bagage conséquent avant même de commencer et il n’y a donc aucune place à ceux voulant, grâce à leur profil et compétences, se faire une place dans un secteur.
Pour ma part, étant inscrit sur de nombreux sites pour l’emploi, les entreprises ne regardent même pas mon profil et surtout pas mes « préférences » ou le poste visé. Elle regardent juste ma dernière expérience professionnelle ou alors piochent parmi mes compétences sans se soucier de ce que je souhaite ni de ma proposition qui pourrait très bien les satisfaire.