@ Clouzo,
Eh bien, pour une fois, je partage votre légitime questionnement. Car figurez-vous que je me suis maintes fois interrogée : comment se fait-il que des autorités publiques, civiles, militaires, faisant partie des cercles de pouvoir, sont assez inhumains pour employer de telles méthodes ?
Parce que l’Histoire de l’humanité est truffée d’exemples de ce type, pourtant rien du profil psychologique des donneurs d’ordre ne devrait nous étonner.
D’ailleurs, les généraux (USA) qui ont ordonné aux pilotes de lancer deux bombes atomiques sur le Japon en 1945, avaient-ils des états d’âme ? Non, car ils obéissaient à des ordres donnés venant de plus haut encore. En tant que militaires.
Dans les armées à travers les âges, officiers, sous-officiers ou simples soldats, ont-ils eu des états-d’âme pour trucider des populations innocentes ?
La liste des exemples est bien trop longue et impossible à détailler. Nous pouvons remonter jusqu’à la plus haute antiquité, il existe des profils psychologiques portés sur le sadisme, les bas- caculs, la violence, le crime, la barbarie, le vandalisme parce qu’ils ont été soit formés pour cela, soit naturellement violents.
Les motivations sont soit, l’amour du pouvoir et ce qui va avec, l’argent, soit ce besoin de domination sur ses semblables.
Ces gens-là sont-ils capables de se remettre en cause ? Non ! pour plusieurs raisons, soit ils obéissent et n’ont pas d’autre choix, soit ils ont un besoin inassouvi de toute puissance et le fait de procéder à des actes délictueux leur procure cette adrénaline. Soit, ils font cela pour de l’argent, et le cas de figure le moins rare, et le plus commun, les exécutants ignorent la finalité de leurs missions. Domaine civil et domaine militaire. Dans le domaine civil, nous avons des professionnels qui oeuvrent sous les ordres des « donneurs d’ordre ». Dans le domaine militaire, la hiérarchie impose de facto l’obéissance et la mission accomplie, sans se poser de réelles questions, sur la nature de la mission. Donc, vous avez tous les cas de figures.
exemple : Monsanto. Je prends celui là, car il concerne l’industrie et l’environnement.
Est-ce qu’il est envisageable que des industriels ignorent la toxicité des produits qu’ils diffusent largement ? Bien sûr que non ! Ils savent également que « personne » ne pourra être épargné des dégâts écologiques de leurs produits et de leur toxicité. Ils savent également que pas même eux, ou leur descendants seront épargnés par la mauvaise qualité de vie qu’induit la diffusion mondiale de ces produits.
Mais si vous, moi ou le reste de la population vont s’en émouvoir, eux, non ! Pas d’états d’âme. Nous avons affaire à des « prédateurs », et les prédateurs ne raisonnent pas comme le simple vulgus pecum.
Le prédateur ne réfléchit pas en terme de bien ou de mal, il juge au delà du bien et du mal. Il est dans une autre logique, qu’il s’agisse de « multinationales » ou d’autres entités, pour eux, la fin justifie les moyens. Et tous les moyens sont bons. La question récurrente qui revient chez les debunkers, pour le sujet que je traite dans cet article, c’est : comment des missions d’épandage peuvent être accomplies avec autant de personnes au courant ? Personne ne parle donc ?
Mais parce que nous vivons dans une société parfaitement organisée, hiérarchisée, où chacun est chargé de faire une « partie » du travail pour lequel il est missionné. C’est le principe du cloisonnement des missions. Et plus le nombre sera important,plus l’organisation étendue, plus les exécutants au service des donneurs d’ordre seront nombreux, plus le secret sera bien gardé, car fragmenté. Que dire à un professionnel qui revient d’un vol de mission ? Vous avez largué des produits toxiques sur Paimpol ou sur Vienne ? D’abord il ne vous répondra pas, parce que il n’aura exécuté qu’une petite partie du projet d’ensemble dont il en ignore la teneur générale. Il s’est contenté comme on lui a demandé d’appuyer sur la manette.
J’en veux pour exemple, les milliers de pilotes d’hélicoptères, équipés de diffuseurs d’engrais liquides très toxiques pour l’environnement. Le pilote s’en prend bien évidemment plein la figure, lui-même, environné de nuages toxiques, mais il fait sa mission, parce qu’il doit manger, et à la fin du mois, payer ses traites. Et cela s’arrête là. Le militaire, lui est tenu au secret, il ne parle pas. Ou à la retraite, et encore... en prenant bien des précautions.
j’en veux aussi comme exemple, celui de l’agriculteur, criblé de dettes qui diffuse des engrais toxiques, susceptibles de lui causer des cancer - taux de cancer du pancréas très élevé chez les paysans - oui, effectivement, c’est étrange, cette passivité des gens. Aujourd’hui tout le monde sait que nous sommes empoisonnés, c’est partout, vous même je suppose regardez bien les étiquettes, je l’espère pour vous lorsque vous allez au supermarché. On a vraiment l’impression que les gens courent vers un suicide collectif.
A la limite, la question des traînées chimiques dans le ciel est presque « secondaire » au regard de l’ensemble d’un problème beaucoup plus vaste et général. Nous vivons dans une société corrompue à tous les niveaux. Et il n’est pas étonnant que les éveilleurs de conscience soient traités de « complotistes » comme si nous étions des « comploteurs ». Une inversion des intentions qui, dans une société normale ne devrait pas exister, d’ailleurs dans une société normale et non corrompue, nous n’aurions aucune raison d’exister.