Je suis totalement d’accord avec le contenu de l’article (dont le titre est trop sibyllin) : la prolifération de ronds points bien au delà des endroits où ils seraient justifiés est une de ces gabegies dont notre pays est parfois coutumier.
Il y a plusieurs aspects :
-Le principe appliqué depuis une vingtaine d’années selon lequel il ne faut plus « fluidifier » le trafic routier, mais au contraire l’entraver au maximum (entendons nous bien, je parle là des ronds points superflus, pas de ceux qui sont réellement nécessaires) . C’est ce principe qui préside aussi aux ralentisseurs, chicanes, et autres goulots d’étranglement parfois accidentogènes notamment pour les cyclistes comme cela a été mentionné dans le débat
-Le budget voirie est accaparé par la mise en place de ces obstacles plutôt que l’entretien des routes
-L’entretien des massifs de fleurs et autres aménagements décoratifs sur les ronds points et bordures d’avenue a conduit à augmenter les effectifs pléthoriques des collectivités locales
-Comme ont signalé plusieurs intervenants tous ces obstacles augmentent notablement la consommation, et abiment les véhicules ...alors que le contrôle technique est très sérieusement alourdi : usure dissymétrique des pneus et amortisseurs (flagrant sur les voitures urbaines) , carters faussés avec suintement d’huile, etc.
...en attendant le coût de mettre des panneaux « 80 » sur toutes nos routes, reprogrammer les radars, réimprimer les codes de la route, les formulaires, etc. On va se traîner sur les routes ...si encore on pouvait prendre le train !