Je vous invite encore une fois à pointer le nez dans une maison de
retraite pour voir la détresse morale et physique de ces personnes dans
ces mouroirs (moi je préfèrerais crever), ces lieux qui sentent la pisse
et la mort, où tout n’est que vide et ennui. Cela vous donnera matière à
réfléchir.
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@McGurk
Quand les nazis, dans le courant des années 30, ont commencé à éliminer des aliénés allemands ou des grabataires allemands, la manière dont ils justifiaient la chose ressemblait tout à fait aux raisons que vous êtes en train, fort naïvement, de nous exposer. A partir du moment où il est normal de gazer - pour leur bien !- ses concitoyens, il n’y a vraiment plus aucune raison, à fortiori, de s’en priver lorsqu’il s’agira de populations qu’on pourra juger hostiles à l’intérêt national.
Vous écrivez des énormités et vous ne vous en rendez même pas compte.
Que ceux qui veulent mourir se suicident. C’est leur liberté et on n’a pas à en juger. Mais quand des gens sont en train de crever, même le type qui s’est pendu et qui bouge encore, on essaie de les tirer de là. Il faudra donc, si l’on vous suit, changer la législation, et si j’empêche demain un désespéré de franchir le garde-fou du Pont-Neuf au plus froid de l’hiver, il faudra m’arrêter et me juger pour le crime d’entrave au suicide.
Parce que vous en conviendrez aisément : le vieux gâteux à qui on fait une piqûre au fond d’un hospice risque fort de ne pas très bien savoir ce qui est en train de lui arriver, mais l’individu qui se passe une corde au cou, entreprend de se jeter à l’eau ou se couche sur les rails du chemin de fer, on est bien forcé de savoir immédiatement qu’il a l’intention de quitter ce monde.
Si un jour vous voyez un pendu qui gigote encore, tirez-le donc par les pieds vers le bas, la strangulation s’en trouvera grandement améliorée et il passera plus vite de mort à trépas.