Article intéressant. L’auteur est souvent très pertinent.
Première remarque :
Oui on a beaucoup parlé du harcèlement sexuel etc... Ce qui n’empêche pas ces dames de monter les marches en exhibant qui sa poitrine, qui sa chute de reins, qui sa petite culotte etc... Dans le temps où la liberté de parole existait on appelait ces tenues des ’appels au viol’. Perso je suis un admirateur du corps féminin, et cela ne me dérange pas de voir tous ces trésors, mais entre le voile islamique et la mini-jupe n’y-a-t-il pas un peu de place pour la ’décence’. En somme certaines actrices veulent être ’sexy’ (éveiller le désir) et crier au loup dès que ce désir se manifeste. Par ailleurs les réveils vertueux dont de plus en plus tardifs. On balance de très anciens ’porcs’, pourquoi maintenant ? Comment expliquer qu’H. Weinstein ait pu sévir si longtemps dans l’impunité ?
Seconde remarque :
Valable pour le festival de Cannes mais aussi pour le grand prix de l’Eurovision. En matière d’art on doit récompenser avant tout le beau, l’original, tout ce qui évoque des sentiments puissants, tout ce qui s’adresse à l’affect. Or que voit-on maintenant ? Les œuvres primées sont des œuvres militantes. Pour l’immigration, contre le harcèlement, pour les minorités ethniques ou religieuses. On récompense des œuvres ou des artistes qui incarnent une lutte (sociale, politique) même si l’œuvre ne vaut rien. On récompense une femme à barbe (Wurz) parce qu’elle est un symbole du transgenre, sa chanson était nulle, on récompense une chanteuse qui évoque le problème des Tatars de Crimée, une autre qui milite contre le harcèlement, etc... Bref on ne vote pas pour une œuvre d’art, mais pour une cause. Tout cela est un dévoiement de ces manifestations.