En complément, un extrait de l’éditorial publié hier sur le
site du Conseil national de la Résistance iranienne :
« À la suite
de la signature de l’accord sur le nucléaire en 2015, la présidente du CNRI,
Maryam Radjavi, avait déclaré : « L’argent versé dans
les coffres du régime iranien doit être placé sous le contrôle strict des
Nations Unies pour s’assurer qu’il sert à combler les besoins urgents des
Iraniens, notamment pour les salaires impayés des ouvriers, des enseignants et
des infirmiers, ainsi que pour fournir de la nourriture et des médicaments aux
citoyens. » Autrement, elle a fait savoir
: « Khamenei utilisera ces fonds pour
financer la politique du régime concernant l’exportation du terrorisme et de
l’intégrisme en Syrie, au Yémen et au Liban, ainsi que pour remplir les coffres
du corps des Gardiens de la révolution. » Malheureusement l’échec de la
communauté internationale sur ce sujet a conduit à de nombreux morts en Iran et
en Syrie à cause des méfaits du régime iranien.
« Maryam Radjavi a
estimé que la reconnaissance par le Secrétaire d’Etat Pompeo du soulèvement du
peuple iranien contre la dictature comme un pas en avant considérable. « Le changement de comportement des mollahs mènera inévitablement au
changement de régime. Le changement démocratique est la seule solution au
problème en Iran et à la crise dans la région. Former un front international
contre la dictature théocratique et terroriste est un prérequis pour
l’instauration de la paix, de la sécurité et de la coexistence pacifique dans
la région et dans le monde, » a-t-elle déclaré.
« Le temps est venu
pour la communauté internationale et notamment pour l’Europe de faire un choix.
Soit leurs intérêts à court terme d’obtenir des contrats avec les Pasdaran et
leurs filiales, donnant ainsi les moyens à la tyrannie de poursuivre sa
répression et sa belligérance. Soit soutenir les Iraniens dans leur désir de
voir un Iran libre et démocratique, où les femmes ne seront pas soumises aux
discriminations, où les minorités ethniques et religieuses pourront jouir de
leurs droits fondamentaux et de l’Etat de droit, et où les Iraniens pourront
élire librement leur gouvernement dans une république laïque et pluraliste. »
Maintenant, l’une des questions cruciales qui se posent est celle de savoir si, en cas de durcissement du mouvement populaire - la grève des camionneurs est reconduite aujourd’hui - le peuple pourra compter sur le ralliement d’une partie conséquente des forces armées ?