@Attilax
C’est très vite résumé tout de même.
D’une part, la phobie de la société - et non pas des plus riches et des entrepreneurs - était de voir le communisme se répandre surtout toute l’Europe voire le monde. L’extrémisme n’était pas non plus bien vu mais beaucoup de pays se sont dit - le RU en tête - « mieux vaut ça que d’être coco ».
D’autre part, il faut souligner le contexte économique catastrophique en Allemagne qui a, déjà, permis l’adhésion sans réserve d’une partie de la population au projet nazi (c’était soit manger à sa faim et être raciste soit crever littéralement de faim) mais également des industriels qui balisaient face à l’avancée du bolchevisme.
D’ailleurs, il y a eu des manifestations des pro-rouges - et des affrontements violents avec les premiers nazis - et leur nombre ne faisait qu’augmenter. Cela ne faisait que renforcer l’idée que « Hitler était le sauveur face à l’envahisseur » et qu’il fallait voter pour lui - exactement comme les moralisateur disant « mais ’faut voter Macron pour sauvegarder la démocratie ».
Comptons également les mirages que Hitler a fait miroiter à la classe dirigeante/industrielle (ex : l’usine Volkswagen dont la première pierre fut posée par lui-même...et transformée en usine à tanks) d’un avenir radieux et de grandes opportunités.
Comme quoi « le capital » n’est pas le seul responsable de l’arrivée au pouvoir d’un fou. D’une certaine manière nous revivons cette époque sans même nous en apercevoir et pourtant les similitudes sont flagrantes.