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Commentaire de Pascal L

sur Faut-il croire en Dieu ?


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Pascal L 3 juin 2018 00:08

Cet article ressemble plus à un règlement de compte qu’à un article scientifique sur la question. A qui en voulez-vous autant ? En quoi l’enseignement de Jésus vous porte un préjudice qui déclenche une telle colère ?


A propos du Christianisme et du pouvoir, lisez l’évangile de Luc (4, 5-7) « Alors le diable l’emmena plus haut et lui montra en un instant tous les royaumes de la terre. Il lui dit : « Je te donnerai tout ce pouvoir et la gloire de ces royaumes, car cela m’a été remis et je le donne à qui je veux. Toi donc, si tu te prosternes devant moi, tu auras tout cela. » Jésus lui répondit : « Il est écrit : C’est devant le Seigneur ton Dieu que tu te prosterneras, à lui seul tu rendras un culte. » »

« Si la bonté est absente de la création, comme peuvent l’observer ceux dont la foi ne ruine pas la raison, l’homme a bien dû l’inventer. En d’autres termes, s’il est démontré que la bonté n’existe pas originellement, elle ne peut être qu’une trouvaille de l’homme. »
La bonté et une conséquence de l’amour et l’amour, c’est la seule chose que connaît le nouveau-né. Il est sensible à l’amour que lui donne sa maman et peut lui rendre cet amour. C’est la haine qui est absente de son patrimoine génétique mais l’humanité ne tardera pas à le lui enseigner.

« Or la bonté divine au sens large ; recouvrant miséricorde, amour, compassion, mansuétude, pardon, etc. n’existe pas dans la nature. » En dehors du nouveau-né, sans doute pas, mais c’est justement ce qui fait la spécificité des personnes qui vivent dans l’amour et pratiquent ces vertus. Relisez la vie de François d’Assise. C’est un modèle et de très nombreuses personnes essaient de suivre ce chemin. Le problème de l’amour, c’est qu’il implique l’altérité et la liberté. Il ne peut y avoir d’amour s’il n’y a pas une autre personne différente de soi-même à aimer et cet amour implique que la personne aimée soit libre, y compris de refuser cet amour. Un Dieu qui est amour implique que l’humanité n’est pas obligé de répondre à cet amour. Si nous étions obligé d’aimer en retour, l’amour de Dieu ne serait qu’un égoïsme et nous serions dans un goulag. De fait, beaucoup de monde refuse cet amour et nous ne pouvons que nous sentir lésé par ce manque d’amour. Mais d’un autre côté, si nous ne répondons pas par l’amour, en quoi le manque d’amour des autres serait plus terrible que notre propre manque d’amour ?

« le sort de chaque être vivant est soumis, avant toute autre considération, aux hasards de sa naissance, quels que soient ses talents et les circonstances dans lesquelles ils s’exprimeront ensuite »
Vous situez le salut sur terre, avec une pyramide sociale issue de notre condition terrestre. La vision d’un salut terrestre est celle de l’islam et du marxisme, pas du Christianisme. « Mon royaume n’est pas de ce monde » nous disait Jésus. Il ne faut en aucun y associer un quelconque anthropomorphisme. Le salut Chrétien n’est en aucun cas un jugement, il nous suffit juste de préférer l’amour à tout autre chose. C’est assez bien décrit dans l’Evangile de Jean : « Et le Jugement, le voici : la lumière est venue dans le monde, et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Celui qui fait le mal déteste la lumière : il ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dénoncées ; mais celui qui fait la vérité vient à la lumière, pour qu’il soit manifeste que ses œuvres ont été accomplies en union avec Dieu. » » (Jean 3, 19-21). Vous voyez, cela ne dépend que de vous. Tout le monde peut préférer l’amour, quelque soit sa naissance, même si c’est forcément plus difficile pour ceux qui aiment l’argent et le pouvoir.

« alors que son espèce disparaîtra un jour, avec l’âme qui y serait attachée et son habitat qu’est la Terre »
Pour la disparition de la terre et de ces habitants, cela ne fait aucun doute, mais qu’est-ce que vous appelez l’âme ? Quelle est sa nature ? Comment savez-vous qu’elle va disparaître ?

Dieu, vous ne pouvez prouver ni son existence, ni son existence, mais il a laissé tellement de trace de sa présence qu’il est impossible d’affirmer que ces traces n’existent pas. Que vous ne fassiez pas confiance à des transmetteurs proches de vous, soit ; il y a certainement dans votre histoire des raisons à cette incrédulité. Mais si vous ne faites pas confiance aux autres, peut-être pouvez-vous chercher par vous même les traces de l’existence de Dieu. Si vous ne voulez pas vous adresser directement à Dieu, ce qui est tout de même la méthode la plus directe, la méthode historique peut-être utilisée pour faire le ménage dans les centaines de milliers de témoignages disponibles aujourd’hui. Vous pourrez y trouver des convergences intéressantes.

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