Je commence juste à lire votre article : Paf, le téléphone sonne !
Il est à côté de moi et j’y vois affiché un numéro en 03... et un nom : Arnaud Fourrier
Bon, je ne connais personne sous ce patronyme, mais puisqu’il fait l’effort d’appeler sous sa véritable identité, je décroche : et là, bingo ! Un disque m’informant que « le conseil général nous informe que vous n’avez pas encore fait valoir votre droit à la réduction d’impot.... »
J’ai pas écouté la suite, bien sûr !
Ah, y sont forts maintenant les démarcheurs au biniouphone !
Toutes les forfaitures sont bonnes pour contourner les maigres barrières que nous propose monsieur Orange pour filtrer les appels nauséabonds !
j’ai une épouse très « old school » pour qui le téléphone est (était) une sorte d’outil sacré qui permettait d’être poliment sollicité pour tout problème personnel ou administratif, et à qui on se devait d’appliquer toutes les règles de la bienséance devant régir les rapports harmonieux que l’on se doit d’entretenir avec nos semblables (respect, écoute, politesse...)
Dorénavant et au fil des ans et des importuns, elle est passée à une écoute distraite et un petit ton sec.
Peut être deviendra-t-elle grossière comme je le suis parfois, ou carrément pervers et méchant vis à vis des casse-couilles à distance.
Je sais, l’interlocutrice à l’accent d’Outre-Méditerrannée n’y est pour rien, mais je m’en fous, et la sonnerie du téléphone « pour rien » déclenche parfois des poussées d’acide misanthropique incontrôlables, alors faut bien purger la glande à fiel, sinon tout l’organisme s’en trouve durablement affecté
C’est thérapeutique en quelque sorte...