@carnac
vous pouvez comme moi vous interroger sur le fait de continuer ce bénévolat quand cela a pour effet de concurrencer des emplois qui devraient être salariés.
Que ce soit bénévolement ou pas, il faut faire les choses qui doivent être faite !
Je trouve pour ma part scandaleux qu’une municipalité puisse demander à des bénévoles d’exécuter un travail pour l’organisation d’une fête qu’elle a elle même décidé. Elle peut faire appel à la bonne volonté, mais c’est tout.
J’ai quitté une grosse agglomération (Eurométropole Lille, Courtrai Tournai de plus de 2 millions d’habitants plus qu’à Lyon) pour me retrouver dans un village de 700 habitants.
Alors que dans une grosse agglomération tout est cadré « organisé » et aucune municipalité ne laisse à des bénévoles le soit d’organiser quoique ce soit. Dans un village c’est entièrement différent.
Dans cette configuration, les mamans du villages se retrouve à la salle communal pour tous ensemble confectionner des guirlandes en papier crépon pour décorer le village le jour de la fête. L’agriculteur viendra avec ses ballots de pailles pour organiser le stationnement etc etc. On verra l’employer municipale agir comme un maître d’oeuvre et organiser le travail pour tous ces volontaires. Si on ne fait pas comme cela la fête ne se fait pas.
Dans les grandes villes on débloque un budget et on fait travailler les entreprises. Le citadins qui veut consommer du spectacles ne sera que le témoin de ce spectacle sans en être le participant. C’est d’ailleurs pour cela qu’il préfère habiter une grande ville où il n’a qu’à se servir qu’à la campagne.
Dernièrement le ministère de la Culture (toujours aussi con ceux là) on fait voter une loi interdisant les spectacles où les acteurs sont bénévoles, car ils concurrencent le travail de vrais acteurs. cela veut dire que de petites troupes d’artistes bénévoles organisant des spectacles « gratuits » n’ont plus le droit d’exister. Cela veut dire aussi que la fameuse cinéscenie du Puy du fou (380 000 spectateurs par an) avec ses 3900 bénévoles n’a plus le droit d’exister non plus