Le Docteur Jacques Testart ne dément pas que la vie pourra
bientôt atteindre des durées très longues ; au contraire même il nous
alerte sur les dangers possibles du fait de la folie des hommes et se
positionne sur un plan éthique.
Ayant suivi moi-même une formation de biologiste je vous
informe que la « pseudo science » dont Colibri nous parle se nomme la
biologie.
Tout comme le docteur Testard je crains une humanité à deux
vitesses (ou deux longévités si l’on veut) Cf : son article du 8 avril
2018 dans le quotidien ‘’Le Monde’’ catégorie Bioéthique.
Je ne traite pas dans mon article de toutes les conséquences
possibles, à craindre ou positives, mais seulement de l’effet sur la notion
même de retraite dans l’avenir.
La bataille que se livrent les partisans de la répartition
et de la capitalisation est hors sujet dès lors que ces régimes sont condamnés
à court ou moyen terme et qu’il faudra utiliser d’autres moyens dont certains
sont déjà présents (investissements productifs, maintien d’activité si santé
maintenue, etc.)
Il est évident que la solidarité n’est plus de mode, mais bientôt
le salariat et les start-up ne seront plus de mode non plus. La question est ‘’
comment obtenir dans l’avenir les ressources nécessaires pour survivre, se
soigner et accéder aux progrès de longévité de vie si un nombre toujours plus
réduit d’individus s’accapare l’essentiel de la richesse produite ?’’ D’où
l’inquiétante perspective d’une société à deux niveaux si on ne fait rien ;
et faire individuellement, chacun dans son coin, ça ne marchera pas !
Je dis ça…je dis rien