D’un témoin de Syrie et d’irak, le R Père H B, de quoi donner des boutons au coyotte Omar ! :
’’’J’accuse
l’Islam d’être la cause de cette barbarie et de tous les actes
de violence commis au nom de la foi musulmane. Je
n’accuse pas les musulmans qui sont majoritairement pacifiques,
bienveillants et amicaux, mais l’islam comme idéologie politique.
J’ai parmi les musulmans – qui sont nos frères en humanité –
beaucoup de remarquables amis fidèles et irréprochables, souhaitant
eux-mêmes un islam humaniste et pacifié. De très nombreux
musulmans – et ex musulmans – ne sont pas responsables de cette
barbarie au nom de Dieu. Ce ne sont donc pas eux que j’accuse ici…
mais l’islam comme tel.
Ce ne sont pas non plus les terroristes, ni le terrorisme que
j’accuse. Ni uniquement les Frères Musulmans ou la nébuleuse de
groupuscules qui gravite autour de cette confrérie jihadiste et
violente. Pas plus que je n’accuse l’islamisme, ou l’islam
politique et radical.
J’accuse tout simplement l’islam qui, par nature, est à
la fois politique et radical.
Comme je l’avais déjà écrit il y a plus de vingt-cinq ans,
l’islamisme c’est l’islam à découvert, dans toute sa logique
et sa rigueur. Il est présent dans l’Islam comme le poussin dans
l’œuf, comme le fruit dans la fleur, comme l’arbre dans la
graine. Il est porteur d’un projet de société visant à établir
un califat mondial fondé sur la charia, seule loi légitime, parce
que divine. Il s’agit là d’un projet global et globalisant,
total, totalisant, totalitaire.
L’Islam se veut à la fois religion, état et société,
dîn wa dawla. C’est ainsi qu’il a été depuis ses plus
lointaines origines.