Pour le CNE, c’est la possibilité de licencier sans motif, de façon arbitraire. Le CNE présente plus d’avantages que le CDD pour le patron : pas besoin de formalités ou de justifications à l’embauche, pas de durée fixe s’il n’est pas sûr de son affaire (commandes) et il n’a aucun inconvénient car il lui suffit de licencier s’il ne veut pas que cela devienne un vrai CDI ... en rembauchant le même salarié trois mois plus tard, ou dans une autre de ses entreprises (certains patrons créent plusieurs très petites entreprises pour ne pas dépasser le seuil de 10 salariés ou celui de 50 salariés : délégué syndical ...). Et beaucoup d’emplois ne nécessitent guère de formation, une simple adaptation à l’entreprise.
Pour le chômage réel et la très faible diminution de la population active dans les 10 prochaines années, voila ce que j’ai trouvé sur le site :
http://travail-chomage.site.voila.fr
et d’autres acticles intéressants (ce qu’est réellement le « modèle britannique » ...)
" Chômage officiel et chômage réel (1996)
Les données officielles minimisent beaucoup l’importance du chômage. Dans l’attente de données actualisées avec les valeurs 2005 et 2006, voici un exemple qui est toujours valable pour les modalités de calcul.
La population active de 1995 à 2040
Certains nous parlent d’une diminution massive de la population active à partir de 2006, entraînant un manque de main-d’oeuvre et la disparition du chômage. La réalité est plus modeste, avec une très faible diminution à partir de 2007 (75 100 en quatre ans, 251 200 en dix ans, 886 900 en vingt ans), à comparer au nombre réel de chômeurs. En 2040, la population active sera simplement revenue à son niveau de 1994. "
Cela fait réfléchir