suivant les ordres qu’ils ont reçu et dans des circonstances
particulières, et non pas pour « punir » un individu présumé coupable
comme vous le sous tendez
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@oncle archibald
Que les forces de police refroidissent un terroriste en pleine action, le couteau ou la kalachnikov à la main, cela ne me choque pas. Dans bien des cas, à la suite des attentats de ces dernières années, et à condition d’y mettre de très gros moyens, il aurait été possible de capturer vivants les terroristes, mais c’eût été risquer la vie des fonctionnaires de police, lesquels se trouvaient en situation de guerre, comme les soldats sur un champ de bataille.
Il y a une différence entre tirer sur un terroriste qui ferait la même chose à la première occasion, et ce qui se passe dans un palais de justice où, des mois après les événements, on juge un criminel. Des magistrats qui viennent de déjeuner, de s’envoyer bourgeoisement quelques pâtisseries, un petit café voire des liqueurs, il serait indécent qu’ils pussent froidement, comme c’était le cas autrefois, décider de la mort d’un type qu’ils ont devant eux, fût-il la pire des crapules, sachant bien que s’ils auront à assister à l’exécution, ce n’est pas eux qui feront le sale boulot, mais un bourreau dont le sinistre métier d’assassin professionnel, à l’époque, était de couper en deux des types qui, en matière d’assassinat et à côté de son sinistre palmarès, étaient forcément des amateurs.
Je dois avoir encore dans ma bibliothèque l’excellent bouquin de Jacques Delarue : Le métier de bourreau. Sa lecture très édifiante donne souvent la nausée.