@izarn
Notre auteur semble ne pas avoir entendu parler du pacte franco-soviétique d’assistance mutuelle de 1935 :
’’Article 2 du traité :
« Au cas où la France ou l’URSS seraient l’objet d’une agression non
provoquée de la part d’un État européen, malgré les intentions
sincèrement pacifiques des deux pays, l’URSS et réciproquement la
France, se prêteront immédiatement aide et assistance ».
C’est la première et la dernière fois que l’URSS, entre les deux
guerres mondiales, accepte un engagement positif, c’est-à-dire un traité
qui ne se limite pas à défendre la paix ou un engagement de
non-agression.
En France, le pacte est ratifié par les députés le 27 février 1936 et par le Sénat le 12 mars 1936. [Quoi ?] L’échange des ratifications a lieu à Moscou le 27 mars 1936 et l’enregistrement auprès du secrétariat de la Société des Nations le 18 avril 1936.
Le traité n’a jamais été appliqué. La coopération dans le domaine militaire se heurte à l’hostilité de l’État-major français que les gouvernements successifs, y compris les gouvernements du Front populaire, ne cherchent pas vraiment à contourner.’’
https://fr.wikipedia.org/wiki/Trait%C3%A9_franco-sovi%C3%A9tique_d%27assistance_mutuelle
Rappelons au passage que l’URSS n’était pas présente à la signature des accords de Munich du 30 septembre 1938. Le pacte de non agression germano-soviétique date du 23 août 1939 et il est la conséquence de ces 2 épisodes (et de la guerre d’Espagne). Staline, qui était un dictateur mais pas un con, avait parfaitement compris qu’il n’avait rien a attendre des occidentaux face à Hitler.