Nul est a l’abri du smartphone et des applications associés telles facebook ou youtube.
Je réside dans un pays plus pauvre mais 100 fois plus riche en sourire.
Un pays avec une diaspora importante qui revient parfois au moment des fêtes.
La plupart de ceux qui reviennent disent que ce n’est plus la même chose depuis 3-4 ans. C’est diffus mais ça a changé.
Le smartphone est passé par là, avant c’était vivant et agréable la vie, elle était simple mais très conviviale.
Aux personnes qui se posent des questions sur ce changement je leur montre les smartphones.
Déjà il y a la mode, le paraitre, tous n’ont pas accès à internet.
Pour ceux qui y ont accès, c’est la dégringolade dans la vie virtuelle et l’égo. Même les « paradis » tropicaux se font piéger et j’ai l’impression que c’est plus fort, ce doit être le contraste les gens étant beaucoup plus vivants et souriants.
En Europe les gens vivent repliés sur eux même, le contraste est moindre mais coté dégâts ce doit être kif-kif.
J’ai un smartphone, c’est quand même un sacré outil.
En ce moment c’est mon outil principale pour une étude de risque inondations.
Je calcule aussi les ondes de tempêtes en cas de cyclone, l’intensité sismique possible en fonction des failles et de la distance.
Quand il atteint ses limites, je bascule sur l’ordinateur.
Ce n’est pas l’outil qu’il faut remettre en cause, c’est son emploi guidé par un marketing ou son envie de paraitre.
J’ai facebook, un superbe outil pour des enquêtes surtout en anglais US. La dernière fois que j’y ai écrit c’est quand j’ai migré il y a 5 ans, une fois par an je regarde comment va la vie d’une trentaines d’amis. (Deux sont morts).
J’ai eu la chance de voir qu’un ami s’est lancé dans un tour du monde à la voile, ce qui m’a permis de faire une bouffe avec lui au Panama avant ses 8000km de traversé du Pacifique.
Lui c’est un message et une dizaines de photos à chaque escale ce qui fait que je regarde mensuellement en ce moment.
Je n’ai pas twiter, je n’ai pas d’avis, mais hebdomadairement j’en regarde sur les crises.fr, il y en a des géniaux et d’autres ont le temps de faire le trie.
On a des outils ou des choses, c’est prévu normalement pour s’en servir et non être esclave de ces outils ou choses. Est on esclave de l’outil ou de notre égo ou de notre inexistance dans la vie réelle ?