Leur avocat
Une rentabilité financière de 260 000 euros
Car depuis, la rentabilité du domaine Pedres Blanques semble acquise :
le vin de Rié et Hirofumi Shoji, star incontestée du dernier salon
Indigènes consacré aux vins « nature » (à Perpignan, les 29 et 30 avril
dernier), voit ses prix s’envoler pour atteindre actuellement 26 euros
le flacon. Avec une production de 10 000 bouteilles écoulées
principalement à l’export (au Japon chez Ken & Yuki, en Australie
via la société d’import-export Andrew, aux USA par l’intermédiaire de
Wasserman, en Suède, etc.) et dans les restaurants gastronomiques et
bars à vins hexagonaux.
« Avec 75% du nouveau millésime 2018 déjà réservé, ils devraient
atteindre une rentabilité financière de 260 000 euros cette année », se
réjouit maître Codognès. Une perspective qui pourrait panser les plaies
dont sont l’objet ces jeunes vignerons trentenaires. Diplômés de
l’Université de Dijon (en œnologie pour Rié, en gestion de domaine
agricole pour les deux), les Shoji avaient, à partir de 2011, entamé un
véritable compagnonnage vigneron en se formant à Bordeaux et en
Bourgogne (à Chambolle-Musigny chez Jacques-Frédéric Mugnier, à château
de la Tour Figeac, grand cru classé de Saint-Emilion, etc.). Avant
d’approcher le rêve en Roussillon… et que ce rêve ne vire à la très
mauvaise farce.
Une
pétition a été mise en ligne pour interpeler le Préfet des
Pyrénées-Orientales et empêcher l’expulsion de Rié et Hirofumi Shoji,
voir en suivant ce lien.