@Christian Labrune
D’une façon générale, on peut constater que le service public ne fait plus son boulot dans les médias. France culture, musique et arte étant les exceptions, mais même sur cette chaîne, il semble que l’ambition est moins grande.
Sans doute que l’explosion du bouquet a amené des effets insipides, une commercialisation à tout crin. Quand le choix était plus restreint, le public se focalisait sur quelques chaines, et le ciné club de la 2, faisant un malheur.
C’était l’époque où tout un public d’adolescents découvrit émerveillé avec Pierre Jean Philippe, et le générique si poignant, se renforçant dans l’émotion au fil des années de fidélité, des chefs d’oeuvre, comme autant de fenêtres sur une mode de création, qui allait des années 20, à celui des années 60.
Il y eut aussi dans les années 80 l’émission « cinema-cinema », intelligente, curieuse, insolente, faisant parler les acteurs et les cinéastes de ces années là : De Louise Brooks à Bergman, qui était aussi une icône, semblable à Kurosawa. Les feuilles mortes se ramassent à la pelle, mais les vieux films sont toujours aussi excellents. Mieux même : Le temps en fait des pages d’histoire, des témoignages d’une époque, dont le sens anthropologique se superpose aux autres....Je regarde en ce moment « Heimat »cette prodigieuse compilation allemande, d’une vingtaine de CD, sur l’histoire d’une famille, des 1870 au début du vingtième siècle. Il y a du Murnau, du Fritz Lang, du Bergman, et même du Fellini, dans cette production réalisée en noir et blanc surtout, par edgar Reitz
Retour sur “Heimat”, la monumentale trilogie d’Edgar Reitz - Cinéma ...