Difficile d’avoir une approche nuancée dans un com. avox.

Soral vient de l’intérieur de ce qu’il nomme système. C’est le cas de toutes les figures qui s’opposent officiellemnt à la doxa dominante.

Finkelkraut, Elisabeth Levy, Eric Zeymour, Soral, Dieudonné etc.. ils viennent tous de traditions de gauche, du monde médiatique, etc...

Ils passent lentement et dans la souffrance dans le monde des réprouvés,. Les droites. Tout en continuant en général à donner des leçons de morale au nom de leur passé gaucho et à montrer du doigt ceux qui douteraient.

Ils gardent un droit de s’exprimer tant qu’ils n’ont pas perdu tous leurs copains bien placé.

Il y en avait un bien comme cela, Revel. Affaiblit intellectuellement par certains excès. Protégé par le fait d’avoir une épouse caution. Il était LE intello de droite toléré. Donc, pas le plus menaçant ou efficace.

On pense aux alter droitistes néo cons américains souvent anciens trotskiste. Ils sont« à droite » comme ils étaient « à gauche ». Et ce que vous dite sur la dialectique entre égo et logos de tous ces gens n’est sans doute pas très éloignée de la problématique Soral, telle que vous la décrivez.

Perso. je pense de Soral la même chose que le Raptor ; Très courageux, très malin, souvent éclairant, il reste victime de préjugés qui limite la pertinence de ses analyses. Je ne pense même pas tellement au sionisme qui est une obsession échappant à l’analyse. Imaginer un monde du travail à gauche « gauche du travail » c’est quand même une grave lacune intellectuelle. Dans un monde ouvrier dont la caractéristique historique est de ne pas voter, les seuls personnes à étiquette de travailleurs notablement engagées à gauche furent toujours des fonctionnaires ou para fonctionnaires ayant un statut administratif d’ouvrier. Dans les nationalisées, être syndicalisé et politisé faisait parti du plan de carrière autant qu’à l’école ou à la poste. L’ouvrier type de gauche aujourd’hui, c’est Olivier Besancenot, même si il ont déniché un Poutou pour faire croire à autre chose.

Soral se trompe d’ennemis à mon avis. Il continue à s’imaginer que les méchant sont ceux qu’on lui a désigné au PcF dans sa jeunesse ( et c’est l’époque ou les gauches, toutes les gauches, ont commencé à revenir à leur antisémitisme génétique...). Mais celui qui essaye de tuer sa culture, ce n’est pas le banquier BCBG qui va à la messe. C’est bien l’universitaire, l’animateur social, le psy fonctionnaire, qui veut casser la culture française le catholicisme, etc...

Je pense que des jeunes comme le raptor et ses potes sont représentatifs d’une réaction plus lucide sur la société. D’une contestation plus radicale. Le raptor est celui qui fait le plus de vue ; Il invite tous ceux qui d’une manière ou d’une autre sont utiles dans son combat, sans avoir peur de concurrence.

J’espère que les deux se comporteront en vrai « chevaliers », c’est à dire qu’ils n’en viendront pas aux mains.

Mais de toute façon, l’avenir est au Raptor de tous les points de vue.

Il attaque par la bande au lieu d’être frontal comme Soral ; face à des gens qui sont les pouvoirs dans notre société.

Sur le plan « méta culturel », il est comme Vianney dans la chanson : école catho plus lycée militaire = grande qualité de langue et capacité d’esprit critique, de doute, de remise en cause. Honnêteté intellectuelle. Ouverture d’esprit, rigolade, mixité sociale etc...

Les vrais valeurs de droite.