J’aime bien regarder sur Youtube les vidéos des partisans du nouveau jardinage extrême comme je m’amuse à l’appeler (j’essaie de m’y mettre à fond tant bien que mal mais j’ai pas de microscope !)
Tout comme le commentaire de jjwaDal je pense aussi que mal de personnes ici vont penser qu’il s’agit d’une mode éphémère lancée par quelques allumés de gauche. Mais c’est loin d’être le cas.
Dans les extrémistes de droite on retrouve le prepper, celui qui a activement décidé d’abandonner la clim’ et la société de peur qu’elle n’explosent. Il se met à stocker des rations, mais se rend compte qu’il est plus rentable de stocker des graines et de les planter. Il en va de même pour tout son écosystème : électricité, évacuation, recyclage... Il est fascinant de partager leur apprentissage. Quand l’eau potable devient un défi, quand ils troquent avec les voisins, la société de consommation de masse est déjà oubliée.
Dans les extrémistes de gauche, on retrouve essentiellement les urban gardeners, c’est simple, ils arrachent les gazons américains sacrés pour planter des patates. Ils transforment les petites parcelles dont les proprios ont peine à s’occuper en jardin d’eden. Ils produisent à la demande des produits spécifiques et de très haute qualité pour les meilleurs restos Bobo.
Faire petit, faire local, faire sain et surtout faire soi-même, c’est utile, rentable, enrichissant, simple mais qui représente un défi à la fois. Mais surtout cela met d’accord les extrêmes sur la vérité du sol qui dicte ses lois et qui bat le container de concentré de tomates qui nous vient de Chine.