@JMBerniolles. En tant que foule, oui bien sûr, l’émission est indépendante du choix des absorbeurs, dans une telle foultitude d’absorbeurs potentiels concurrents.
Mais l’extrapolation à l’individuel est fausse.
Ce furent ces 5 semaines « perdues » en janvier et février 2018, à réécrire complètement le sous-chapitre sur la scintillation des étoiles, qui m’ont fait découvrir cet exemple frappant, dans la physiologie de l’oeil, et cette ahurissante cascade d’amplifications biochimiques. Aucun romancier n’aurait pu inventer cela, la réalité passe l’imagination.
Nous avons aussi deux câblages rétiniens pour la vision diurne colorée :
l’ancien, celui d’avant la mutation pour la troisième opsine, code la différence bleu moins [vert + rouge = jaune] ;
Le nouveau, celui qui a moins de 40 millions d’années, et plus de 25 millions d’années, code et transmet la différence vert - rouge.
Beau problème d’embryologie : les neurones le réussissent comment, ce câblage ?
On sait qu’il y a des loupés génétiques, comme si l’opsine rouge manquait, mais y a-t-il aussi des loupés sur le câblage ?
Encore un paradoxe sur l’articulation foule-individu : le rayonnement synchrotron, comme à l’ESRF.
L’électron qui est contraint (par l’électro-aimant) de prendre un virage, il n’a aucun état stationnaire avant ni après. Il est donc incapable de choisir en détail les fréquences émises. Mais l’équipe d’expérimentateurs qui attend son faisceau dans sa ligne de lumière, a des idées sur les fréquences qu’il veut utiliser. Il pose alors ses filtres, voire monochromateurs. Là c’est le monochromateur qui impose le détail de la fréquence transigée, sans s’occuper du reste.
Mais l’homme de la rue n’a aucune idée de ces questions expérimentales. Impossible de vulgariser avec succès sur cet exemple, bien trop loin de l’expérience qui lui soit accessible.