@Alren
« Les votes blancs sont classés avec les nuls et c’est assez logique : en refusant de faire un choix, le citoyen qui vote blanc ne rend pas service à la démocratie en rejetant l’élection démocratique »
C’est là que vous faites fausse route, en pensant que voter blanc c’est refuser de faire un choix. C’est tout le contraire. Le vote blanc représente justement le choix de dire qu’aucun des candidats proposés ne convient. Le vote blanc est tout à fait démocratique, puisqu’il permets d’exprimer ce choix plutôt que de devoir s’abstenir ou de voter la mort dans l’âme pour La Peste ou Le Choléra.
Mais le vote blanc ne prend tout sont sens que s’il est reconnu et qu’il a un pouvoir révocatoire. Dans le cas contraire il ne sert qu’a faire gonfler les statistiques de participation, malheureusement.
« Contrairement à ce que certains disent ici, le vote blanc ne représentera jamais que moins de 5%. Surtout avec les nuls en moins dans le chiffre. »
C’est faux, la preuve avec les statistiques du second tour de la dernière élection présidentielle :
les votes blancs et nul représentent près de 12 % des votes, dont presque 9 % pour les seules votes blanc, alors même que le vote blanc n’a aucun pouvoir révocatoire. Cela représente tout de même
plus de 4 million de votes, c’est loin d’être anecdotique. Je vous laisse imaginer quel aurait été le résultat si le vote blanc avait eu un pouvoir révocatoire...