1° Si la lutte contre la
mortalité « précoce » était réellement la priorité du gouvernement,
il y aurait un « plan anti-suicide » (au bas mot, 10000 décès prématurés
par an, méfions-nous sur ce sujet difficile des « statistiques »), et
la chasse aux accidents de travail améliorerait sans doute le quotidien dans
bien des métiers dits « à risques » (il n’y a pas dans ce domaine que
des décès, hélas !).
2° Faire croire que
seules, les réductions de vitesse, les radars et autres bandits manchots
étaient responsables de la baisse de la mortalité routière, c’est tout de même
se moquer du monde ; ceintures de sécurité, ABS, airbags, sécurisation
(incomplète, certes) des points névralgiques, c’est donc inutile ? S’il
faut comparer l’utilisation des voitures à celle des armes à feu, ayons le
courage de dire « stop » une bonne fois pour toutes, et définir « la
vitesse » légale au-dessous de laquelle le risque « zéro » apparait
enfin. (Je sais, c’est idiot !)
La vérité, c’est que l’on
veut « formater » le citoyen, le mettre au service des machines au
quotidien (et non l’inverse), et, bien entendu, prendre dans les poches de la
masse ce que l’on n’est plus capable de prendre dans celles, oh combien
profondes et obscures, des ultra-riches. L’Europe détricote tranquillement nos
modèles sociaux, établit une concurrence fallacieuse (en particulier fiscale)
entre ses différentes composantes, le tout au profit éternel d’une minuscule
élite « hors-sol ». Il faut donc imposer « une chape de plomb »,
histoire de contenir fermement toute pression. CQFD. La démocratie, c’est « cause toujours ».