Vous tracassez donc pas, ça ne va pas coûter bien cher : sous des prétextes divers, et au nom de la survie de l’emploi des entreprises et de leurs employés bien-portants, les personnes fragiles seront placardisées puis éliminées sous divers prétextes, et le tour sera joué. Au lieu de mettre un frein aux mesures purement capitalistes, la grosse commission européenne est en train d’écraser l’accélérateur (et les plus fragiles, états comme citoyens). Quand ça va scratcher, ça va faire mal, et un bon peu de nos « zélites zélées » vont se retrouver avec pour tout potage, dans le meilleur des cas, avec un bon peu de plumes et de goudron !
1° Si la lutte contre la
mortalité « précoce » était réellement la priorité du gouvernement,
il y aurait un « plan anti-suicide » (au bas mot, 10000 décès prématurés
par an, méfions-nous sur ce sujet difficile des « statistiques »), et
la chasse aux accidents de travail améliorerait sans doute le quotidien dans
bien des métiers dits « à risques » (il n’y a pas dans ce domaine que
des décès, hélas !).
2° Faire croire que
seules, les réductions de vitesse, les radars et autres bandits manchots
étaient responsables de la baisse de la mortalité routière, c’est tout de même
se moquer du monde ; ceintures de sécurité, ABS, airbags, sécurisation
(incomplète, certes) des points névralgiques, c’est donc inutile ? S’il
faut comparer l’utilisation des voitures à celle des armes à feu, ayons le
courage de dire « stop » une bonne fois pour toutes, et définir « la
vitesse » légale au-dessous de laquelle le risque « zéro » apparait
enfin. (Je sais, c’est idiot !)
La vérité, c’est que l’on
veut « formater » le citoyen, le mettre au service des machines au
quotidien (et non l’inverse), et, bien entendu, prendre dans les poches de la
masse ce que l’on n’est plus capable de prendre dans celles, oh combien
profondes et obscures, des ultra-riches. L’Europe détricote tranquillement nos
modèles sociaux, établit une concurrence fallacieuse (en particulier fiscale)
entre ses différentes composantes, le tout au profit éternel d’une minuscule
élite « hors-sol ». Il faut donc imposer « une chape de plomb »,
histoire de contenir fermement toute pression. CQFD. La démocratie, c’est « cause toujours ».
Au paradis du libéralisme, du loup libre, dans le poulailler libre, j’attends avec une belle impatience que le dernier petit poulet étique fut dévoré... Certes, nous ne serons pas là pour voir la suite, mais « ça promet ».
Deux théories s’opposent, et les grands groupes et organismes financiers qui sont aux manettes imposent leur loi ; et après les charges trop importantes, les prochains prétextes pour s’exiler sous d’autres cieux (tout en profitant de la manne céleste prodiguée par l’État), seront les routes crevées, les chemins de fer vétustes, les services postaux aux abonnés absents, les forces de l’ordre impuissantes, etc. L’actuel détenteur du CDD de cinq ans n’a pas d’autre choix, réussir à remettre de l’ordre économique dans ce pays, sinon adieu €uro, Europe des 28, et en guise de cadeau de fin de mission, du goudron et des plumes ! Tous les radars, caméras, lois biscornues n’y feront rien, la France d’en bas ayant tout perdu donnera un grand coup de pied au c... de tous ces grands personnages qui n’auront rien vu d’autre que le fond de leur portefeuille.
Cela ne va pas être simple de vivre en Europe. Encore un privilège que l’État est en train d’abandonner aux financiers, ce qui est pure folie, si l’on en juge comment ces messieurs gèrent leurs petites affaires ; délocalisation des bénéfices, relocalisation des pertes (histoire de gratter quelques subsides de l’État c.ocu), et utilisation systématique de fusibles pour le cas où il y aurait un problème par trop voyant. Pour tenter de survivre, les plus défavorisés ne pourront travailler au noir (mon dieu, quelle horreur, qu’est ce que j’écris la ? ), ni vendre leurs derniers biens en brocante pour tenter de survivre. Ni bien sur avoir de compte bancaire ; ce seront des émigrés dans leur propre pays. A moins que le troc... Et après la ponction fiscale, la ponction sans frein des frais bancaires. Et pas question de se prémunir d’une éventuelle faillite bancaire, tout y passera. Et je passe sur les pannes, électrique, informatique, etc. qui tomberont toujours « à pic », et que personne ne pourra décemment prévoir. Enfin, bien sûr, n’oublions pas le doux délire ambiant de la surveillance tous azimuts, et des lois aussi liberticides qu’absconses, soi-disant pour lutter contre la criminalité, le terrorisme, etc., qui constitue en fait le but final de cette suppression programmée du cash, par nos (très chers) dirigeants. Très chers au sens de « qui nous coûtent très cher », vous l’aviez tous compris. Je ne sais pas ce qui peut faire le plus peur, entre le terrorisme et cette société que l’on nous mijote sans débat démocratique. A quoi bon aller voter, si ce n’est que pour cautionner ad libitum ce système ? Il serait plus logique d’élire directement ... les banquiers, qui eux, détiennent désormais les vraies manettes, vous ne croyez pas ?