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Commentaire de Jean Roque

sur Google c'est la guerre ; pourquoi il faut lire Assange


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Jean Roque Jean Roque 22 juillet 2018 18:10

Un marxiste vous dira que Google est de l’ordre de la logique de l’essence (devenue virtuelle, algorithmique), le statu quo anhistorique d’une nature réinventée ; l’arbre au branches cookies fournissant les fruits du Capital, dans lequel le bonobobo (vert) remonte... car l’arbre Google, chaque saison, devance les besoins du peuple gogochon (marketing comportemental).
 
LES PHÉROMONES NUMÉRIQUES,
TRACES PISSEUSES DU PANTALON BAISSÉ BONOBOBO (le gland remplacé multiethniqué du jouir sans entrave)
 
Les traces numériques laissées dans la rue par l’Iphone du gogochon (gogo, cochon de gôôôche, “on” heideggerien) s’ajoutent à celle des “piaillements” sur “fesses-boucs”.
Le Seigneur Mondialiste Zuckerberg les appelle les “phéromones numériques du gogochon”.
 
Comme le multiethniquage standardisant dans le multi-akulti, ces effluences servent à assurer la bonne marche de la fourmilière, gouverner l’incertitude du futur, gouvernasse que Zuck nomme “l’économie comportementale”. Ce n’est pas de la statistique, qui demanderait l’entrée préalable de “catégories subjectives” déjà pensées (type social, ethnique, lieux etc...), pour seulement ensuite classer, hiérarchiser des données. Mais à l’inverse, ce sont les données de l’immanence naturelle du virtuel totalisé amorphes (La Nature Big Data) elles-mêmes, qui génèrent spontanément leurs propres catégories, mystérieuses souvent. Ce sont les phéromones qui créent les pistes à fourmis gogochonnes naturalisées.
 
Ces pistes ne “répondent” pas à des “désirs” exprimés intentionnellement, mais anticipent suscitent pour guider elles-mêmes (“anticiper vos désir” dit la pub...) de façon totalement immanente à la Nature capitalistique de la fourmilière.
Le Capital totalisé se branche ainsi directement sur l’inconscient libidineux du gogochon, pas sur sa volonté où son entendement qui doivent être nanifiés pour assurer le statu quo reproductif.
 
Mais, les phéromones numériques font plus, elles formatent aussi la fourmi. Pour avoir reconnaissance des autres fourmis d’InterBEnet, beaucoup de “likes”, la fourmi gogochonne va d’elle-même adapter son comportement virtuel, modifier son profil fesses-boucs etc. Elle s’auto-optimise : le numérique se clôt sur lui-même. Par là, cette forclusion gère et gèle l’autobiographie même de l’animal (et même la sélectionne génétiquement par la parade sexuelle fesses-boucs).
 
La classique dialectique sujet-objet fait donc intervenir un 3ème larron chiasmatique : la sélection virtuelle et son dessein intelligent caché, que l’animal gogochon ne peut comprendre, mais qui assure la pérennité des gènes du Capital Total.
La fourmilière est ainsi immunisée automatiquement, naturellement, écologiquement, par les phéromones numériques bavées par les fourmis vertes gogochonnes.

« L’Iphone est au gogochon, ce que le doudou est au petit enfant : un objet transitionnel, fétiche rassurant nécessaire à son endormissement"
WinniCott


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