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Commentaire de Hecetuye howahkan

sur Le bal des psychopathes


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Hecetuye howahkan 1er août 2018 13:14
Salut ,

à mon niveau, école, travail etc je me suis opposé directement et de suite à tout genre de « psychopathes » agressifs ..

en général comme ils ne rencontrent pas de résistance ils en sont totalement déboussolé mais pas tous....
certains ont un degré d’ hallucination si élevé que rien n’y fait..ce qui ne va rien changer à la détermination de les rembarrer dans leur monde.....

il suffit de s’emparer de leur énergie balancer contre soi..et de la renvoyer..je ne parle même pas ici d’action physique..mais de cette énergie mentale qui est là pour tout , pour aider à affronter mentalement ces tortionnaires, j’appelle cela la pré colère...la colère vient après quand on n’ a rien fait..car on sait que ce fut une erreur et on essaye de revivre mentalement ce passé ou on aurait du faire mais on n’a rien fait....ceci est une souffrance terrible bien sur..

Mais au niveau global cela demande une réponse globale or les humains depuis un certains nombre de siècles ont décidé de tous se combattre pour assurer leur sécurité , donc on décidé de générer des guerres pour la sécurité matérielle et mentale ..donc d’être tous isolé, donc ne sont pas à même de répondre comme il le faut à un état oppressif et dictatorial puis que cela est la création des masses.....qui bien sur en coeur vont dire : c’’est pas nous..

moi je dis : si bien sur nous sommes tous l’origine du désastre humain ..

Je pense qu’il serait plus utile , non vital, de se demander quel est le degré de psychopathie et de crétinerie abyssale des masses de la terre..car le tyran seul n’étant rien...le vrai problème c’est en fait les masses...

extraits du discours de la servitude volontaire de de La Boétie..il y a 500 ans


Les tyrans ne sont grands que parce que nous sommes à genoux.


"Chose vraiment surprenante (...) c’est de voir des millions de millions d’hommes, misérablement asservis, et soumis tête baissée, à un joug déplorable, non qu’ils soient contraints par une force majeure, mais parce qu’ils sont fascinés et, pour ainsi dire, ensorcelés par le seul nom d’un, qu’ils ne devraient redouter, puisqu’il est seul, ni chérir, puisqu’il est, envers eux tous, inhumain et cruel"


Cette ruse des tyrans d’abêtir leurs sujets n’a jamais été plus évidente que dans la conduite de Cyrus envers les Lydiens, après qu’il se fut emparé de leur capitale et qu’il eut pris pour captif Crésus, ce roi si riche. On lui apporta la nouvelle que les habitants de Sardes s’étaient révoltés. Il les eut bientôt réduits à l’obéissance. Mais ne voulant pas saccager une aussi belle ville ni être obligé d’y tenir une armée pour la maîtriser, il s’avisa d’un expédient admirable pour s’en assurer la possession. Il y établit des bordels, des tavernes et des jeux publics, et publia une ordonnance qui obligeait les citoyens à s’y rendre. Il se trouva si bien de cette garnison que, par la suite, il n’eut plus à tirer l’épée contre les Lydiens. Ces misérables s’amusèrent à inventer toutes sortes de jeux si bien que, de leur nom même, les Latins formèrent le mot par lequel ils désignaient ce que nous appelons passe-temps, qu’ils nommaient Ludi, par corruption de Lydi.

Et pourtant ce tyran, seul, il n’est pas besoin de le combattre, ni même de s’en défendre ; il est défait de lui-même, pourvu que le pays ne consente point à la servitude. Il ne s’agit pas de lui rien arracher, mais seulement de ne lui rien donner.


Ce maître n’a pourtant que deux yeux, deux mains, un corps, et rien de plus que n’a le dernier des habitants du nombre infini de nos villes. Ce qu’il a de plus, ce sont les moyens que vous lui fournissez pour vous détruire. D’où tire-t-il tous ces yeux qui vous épient, si ce n’est de vous ? Comment a-t-il tant de mains pour vous frapper, s’il ne vous les emprunte ? Les pieds dont il foule vos cités ne sont-ils pas les vôtres ? A-t-il pouvoir sur vous, qui ne soit de vous-mêmes ? Comment oserait-il vous assaillir, s’il n’était d’intelligence avec vous ? Quel mal pourrait-il vous faire, si vous n’étiez les receleurs du larron qui vous pille, les complices du meurtrier qui vous tue et les traîtres de vous-mêmes ?

donc nous sommes le problème...nous les masse humaines...sommes les vrais psychopathes...créateurs de chefs à notre image ...


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