Le bal des psychopathes
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La plupart de ceux qui se proposent au suffrage universel ont quelque chose en commun : c’est souvent une forme de folie qui les a menés au poste suprême.
Narcissiques, dotés d’une ambition dévorante, convaincus que, lorsqu’ils atteignent leur but, ni rien, ni personne, ne peut être un obstacle, et que tout le monde leur doit obéissance et totale soumission, les élus psychopathes sont légion...
En effet que l’on songe à la volonté glacée du leader soviétique, à l’extravagance bouffonne du chef de la Maison blanche, à l’autoritarisme d’Al Sissi, d’Erdogan, d’El Assad, et de tant d’autres, ils sont peu nombreux à échapper à la règle habituelle qui est l’image de marque des leaders mondiaux : ce sont de dangereux psychopathes qui s’attribuent parfois un pouvoir divin.
Si l’on prend l’exemple du chef d’état américain, fin novembre 2017, des psychologues américains ont écrit à Obama pour partager leur inquiétude au sujet de la « stabilité mentale » de Donald Trump, et ont demandé qu’il soit soumis à une évaluation neuropsychiatrique et médicale par des professionnels indépendants.
Plus tard, 35 psys ont publié une chronique dans le « New-York Times » pour clamer leur inquiétude face à l’état de santé mentale du président américain. lien
Hitler bien sûr n’échappe pas à la règle, puisque des 1943 le psy américain Walter Charles Langer l’avait qualifié de psychopathe, (lien) et l’historien Robert Waite affirmait qu’il souffrait du trouble de la personnalité limite, rappelant que Ciano, ministre des affaires étrangères de Mussolini avait déclaré : « Hitler est un fou qui veut plonger le monde dans la guerre ». lien
Napoléon souffrait du trouble de la personnalité narcissique et de mégalomanie, (lien) tout comme un autre empereur, Caligula, lequel avait prostitué son épouse, et torturé puis assassiné des membres de son entourage. lien
Un autre empereur, Néron en l’occurrence, était lui aussi narcissique, et ajoutait à cette « qualité » un fort sentiment antisocial et hystérique...après avoir fait assassiner sa propre mère, il avait tué l’une de ses épouses, mais aussi fait incendier Rome.
Restons en Italie ou Justin II qui se promenait dans son palais sur un trône à roulette et qui mordait parfois ceux qui s’approchaient.
Pol Pot, quant à lui, n’étais pas un tendre, et est tenu responsable de la mort de 1,7 millions de cambodgiens : c’était aussi un sociopathe, narcissique, mégalomane et paranoïaque.
Mais revenons en France et évoquons le cas de Paul Deschanel, qui était victime de dépressions et de crises d’angoisse, et qui après être tombé de la fenêtre de son wagon, fut retrouvé, errant au bord de la voie ferré, en pyjama.
Puisque nous sommes en France restons-y, et étudions le cas de notre nouveau président.
Si l’on en croit un psy italien, un certain Adriano Segatori, Macron n’échappe pas à la règle, et il le qualifie de psychopathe.
Il est vrai qu’à plusieurs reprises, lors de la campagne présidentielle, il a fait preuve de comportements plutôt inquiétants, comme lors d’un meeting à Paris à l’occasion duquel, avec une voix qui dérapait dans les suraigus, il s’égosillait violemment : « parce que c’est notre projet ». lien
Ses dernières tentatives consistant à rogner le pouvoir des députés, et autres sénateurs, afin d’avoir les coudées toujours plus franches élargissant son pouvoir ne sont-elles pas le signe avant-coureur d’une dérive autoritaire...tout comme l’autre tentative que l’on sait, dont Benalla aurait été le moteur, celle de créer une autorité parallèle échappant à tout contrôle n’est-elle pas un autre signe de cette dérive ?
Comme l’écrit Erwan Noan dans les colonnes de « l’Opinion », « le président incarne un chef d’état fort, il a montré sa volonté d’exercer une puissance décisive et solide face aux oppositions. Il réforme, fort d’une légitimité électorale incontestable et convaincu du bien-fondé de son action, il écoute peu les protestations. (...) en privilégiant une composition technique, il a vidé l’institution de force politique ; les ministres ont, pour la plupart, peu d’existence médiatique et pas d’existence partisane ; leur cabinets, réduits, ne leur permettent pas de contrebalancer ces fragilités. L’administration s’en trouve renforcée : nommé directement par la Présidence, elle la renforce ; en réalité, elle gouverne. (...) cette situation de monopole, maintenue par l’asphyxie de la concurrence, n’est pas saine ». lien
Mais revenons à l’analyse du psy italien.
Mais sur quelles bases porte-t-il son jugement qualifiant notre chef d’état de psychopathe ?
Voici son analyse : « l’analyse que j’ai faite sur Macron provient à la fois des images que j’ai en ma possession et de la biographie dont le candidat se revendique. A l’âge de 15 ans, le jeune Emmanuel Macron a subi une grave agression sexuelle de la part de son professeur de français, (Brigitte Trogneux) qui à l’époque des faits avait 39 ans.
Au lieu de la vision à l’eau de rose de cette union qu’on pourrait définir grotesquement comme un mariage réparateur pour le viol commis, j’y vois plutôt le fait que le développement d’Emmanuel Macron se soit bloqué prématurément en pleine adolescence à cause d’une opération de séduction à la fois psychique et physique. Ce qui s’est passé est la transgression d’un tabou. Naturellement, ce sentiment de toute puissance a eu lieu au sein de la bonne bourgeoisie d’Amiens. Si cette union avait été dans un environnement prolétaire, cet environnement qu’Emmanuel Macron méprise profondément, il aurait été détruit. Il serait suivi aujourd’hui par les services sociaux tandis que Brigitte Trogneux serait en prison. (...) une fois le tabou brisé, l’idée d’omnipotence, propre à chaque enfant, est ultérieurement encouragée dans son cas jusqu’à dépasser le propre chevauchement de sa personnalité. Le paradoxe veut qu’il semble pathologiquement normal mais nous sommes en plein narcissisme.
Depuis sa jeunesse, Macron nourrit une ambition hors norme, il a besoin du regard et de l’admiration des autres pour compenser un complexe d’infériorité ».
Et le psy de conclure :
« Donc nous sommes confrontés à trois paradigmes qui définissent un certain type de personnalité.
- L’idée qu’il n’existe pas de limite.
- Un sentiment d’omnipotence dès l’enfance, mais encore plus présent à l’âge adulte.
- Un narcissisme qu’il n’est pas interdit de définir comme malveillant.
Cela structure une psychopathie car nous sommes confrontés à un individu qui, comme dans le cas d’Emmanuel Macron, est parfaitement définissable comme psychopathe ». (...) Macron a une fascination pour le superficiel (...) cette hystérie est caractérisée par son intérêt pour les mises en scène théâtrales (pyramide du Louvre, Galerie des glaces, hélitreuillage à bord d’un sous-marin d’attaque nucléaire (...) le psychopathe n’est pas digne de confiance, mais il réussit à travers la fascination qu’il exerce à convaincre beaucoup d’interlocuteurs. Il n’a aucun remord. (...) Emmanuel Macron est particulièrement dangereux. Un intellectuel américain (...) a dit textuellement ceci : « les sérials killers détruisent les familles alors que les psychopathes au sommet de l’Etat détruisent les nations. (...) comme tous les psychopathes, il travaille uniquement pour lui-même et considère les autres comme des instruments à sa propre grandeur. Cela souligne le danger auquel est confronté la France d’aujourd’hui avec un candidat de ce genre ». lien
Ce qui caractérise la psychopathie c’est d’abord l’indifférence froide : on ne peut pas les prendre « par les sentiments ». Ils sont irresponsables, portant un profond mépris pour les règles et contraintes sociales. Ils ont de la difficulté à maintenir une relation avec autrui, et s’ils ont des facilités à nouer des relations, elles ne durent pas. Ils ne supportent pas de ne pas obtenir ce qu’ils veulent, et s’énervent très facilement. Ils ne se remettent jamais en question, et ils ne tiennent pas compte des sanctions et pour finir, ils ont tendance à faire porter le chapeau aux autres, les accusant d’être responsables et de manière très convaincante. lien
Nous voilà donc prévenus.
Comme dit mon vieil ami africain : « des mots séduisants tirent le serpent de son trou ».
L’image illustrant l’article vient de www.anti-k.org
Merci aux internautes pour leur aide précieuse.
Olivier Cabanel
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