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Commentaire de Christian Labrune

sur La malléabilité des dogmes : le Vatican et la peine mort


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Christian Labrune Christian Labrune 4 août 2018 15:23
Le secret de sa longévité est simple : si les théologiens du Vatican veillent à ce que la doctrine ne change jamais, ils ont acquis une longue expérience pour transformer son contenu si nécessaire.
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@Clark Kent

Etant un catholique devenu athée, je n’ai pas la moindre sympathie pour ce qui fut une religion quelquefois assez fanatique et n’est plus désormais qu’un simple folklore, mais comme tel, relativement tolérable.

Il n’y a rien dans cette espèce de judaïsme dévoyé et perverti que constitue le catholicisme, qui puisse rappeler la vieille tradition herméneutique du Talmud, mais le dogme n’a quand même jamais été vraiment figé. Si le symbole de Nicée-Constantinople (le crédo catholique) perdure, inchangé depuis l’antiquité tardive, il y a bien longtemps que le chrétien le répète sans y rien comprendre - et cela vaut mieux-  ; mais chaque concile a quand même un peu modifié le dogme : l’infaillibilité pontificale, l’Immaculée Conception, c’est le XIXe siècle, et l’aggiornamento de Vatican II aura su mettre en valeur bien des promotions, comme on fait dans les supermarchés, sur des articles de foi propres à attirer et retenir la clientèle.

Le christianisme, actuel, avec ses tuyaux partout, pourra se maintenir encore un certain temps en réanimation. Dans trente ou quarante ans peut-être, il sera encore là, quoique plus moribond que jamais.

L’islam, en revanche, qui est plus jeune de plusieurs siècles et a conservé toutes les caractéristiques d’une religion du haut moyen-âge, va disparaître rapidement. Un coup fatal lui sera porté quand, dans quelques mois, le régime iranien va s’effondrer, et quand il ne sera plus possible de dire qu’on ne savait pas ce qu’on sait depuis fort longtemps sur cet ultime avatar du nazisme. Ce sont les femmes, traitées comme du fumier au verset 38 de la quatrième sourate, qui auront partout la peau de cette religion infecte.

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