@Tall
« L’incompétence d’une discipline » ?...Il ne faut pas faire amalgame entre la discipline, et certains médecins. Que certains soient incompétents, sans empathie aucune et arrivistes, ne doit pas occulter le fait que d’autres sont à l’exacte opposition.
Il en est des psychiatres que comme les plombiers, et des professeurs, et de toutes professions...J’entend que celle ci est un exercice de pouvoir, et qu’à ce titre elle déchaîne facilement les passions et les partis pris...Depuis Ambroise Paré, la chirurgie a fait des progrès, la médecine et la psychiatrie aussi...Mais je respecte ceux qui il y a quelques siècles se sont coltinés la souffrance du monde, avec les moyens dérisoires dont ils disposaient et qui nous ont sorti de la sorcellerie et des ingrédients à base de bave de crapaud. .
Actuellement la psy est prise dans des injonctions contradictoires : On lui reprochera par exemple d’avoir sorti un malade qui passera à l’acte sur un tiers ; Les mêmes gens lui faisant le reproche de pratiquer une hospitalisation arbitraire, devant le témoignage « éloquent » d’un parano affabulateur se montrant comme une victime, devant les médias crédules, ne connaissant rien à l’affaire
Le monde actuel veut à tout prix des réponses. Il faut parfois du temps, et de la modestie. Du repos et aussi des échanges. Les maladies psy sont à la fois une production du patient, et situés à l’entrecroisement des problèmes de la famille, et des injonctions de la société.
Nous portons en fait toutes les maladie à minima en nous, et les développons à un moment de faiblesse, de malchance,et d’opportunité. Depuis quelques temps, il est devenu tendance, comme le film de Depardon, dont je vous encourage à lire la video, assez critique) de faire le procès de la psy, de façon caricaturale, en oubliant que pour beaucoup cela reste un refuge, une aide, avec des gens tout de même formés pour assumer ce grand désordre qui fait de vous une cible dans la rue....Mais cela coûte, à un système libéral qui caricatura facilement, et prônera « la liberté » de l’individu, et son droit à disposer de lui, sans entrave, en toute démagogie, même quand l’individu n’est plus en capacité d’assumer la moindre de ses libertés. Le but étant de fermer les hôpitaux, l’aide, et d’envoyer les malades se faire pendre ailleurs, ce qui ne manquera pas, soyez en assuré....La psy étant un modèle à ce titre, mais les soins généraux tout autant