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Commentaire de velosolex

sur Sprogø : avortées de force et stérilisées à leur insu


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velosolex velosolex 7 août 2018 18:05

@Tall
L’image du plombier était une image générique évidemment qu’on aurait bien tort de prendre au pied du mur. Faut il dire plus simplement que dans tous métiers, on trouve des bons et des mauvais professionnels....En prison, c’est vrai, on trouve pas mal de malades mentaux. Le problème, c’est que ceux qui ont un traitement, peuvent le refuser, arguant de leur liberté alors qu’en hôpital, on peut leur imposer. Voilà la loi. 

 Evidemment le médicament n’est qu’un aspect de la prise en charge. Les prisonniers adressés parfois en séjour psy, ( pour diagnostic ou évaluation, voir séjour de rupture, en cellule fermée bien qu administration, en son absence, poussera la démagogie d’affirmer que ce sont ds patients comme les autres, même si vous ignorez tout de leur CV et qu’en l’occurrence de les accueillir à coté de la chambre d’une gamine n’offre aucun risque de fugue ou autre passage à l’acte sur les autres pour un pro comme vous ...) sont ceux qui présentent souvent le plus de problèmes de comportement, surtout en terme de violences, pour les matons. 
On comprendra aisément que des psychotiques ne seront jamais adressés, s’ils ne sont pas violents... Qu’en à l’image dégradée par un séjour psy, je vois que vous datez un peu, et que vous ne connaissez pas le terrain. Les clichés ont la vie dure. 
Une réalité : Entre les gens qui viennent d’eux mêmes, et qu’on met à la porte le lendemain, et les familles pensant qu’on peut interner facilement un de leur proche, car les dérangeant, et qui sont très déçus, et les autres pensant qu’on va les garder à vie, il n’est pas facile de parler de cet espace où les pathologies les parcours sont si différents les uns des autres, et il faut faire sans cesse de la place pour l’accueil..
Sur le pavillon accueillant 21 patients où je travaillais en accueil, la moitié des patients était renouvelée chaque semaine, et seuls les cas de psychose profonde ou avait une durée de deux à trois mois d’hospitalisation environ. Un téléphone dans une main, une perf dans l’autre, avec des risques de suicide à tous les étages et autant de pétage de plomb, voilà souvent la réalité de la psy, loin des bouquins de Foucaud....Une fracture, deux ou trois blessures, au cours de ma carrière, et pas mal de frayeurs, une blaguer. Le pire ce sont les suicides... En dehors de cela un métier que je ne regrette pour rien au monde, comme la majorité des soignants qui travaillent dans ce domaine, où l’on apprend énormément sur soi, et sur les autres. L’hopital de fous n’est simplement pas celui qu’on croie

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