@Croa
En
effet les radars du contrôle aérien civil n’affichent sur les
écrans des contrôleurs que les avions dont le transpondeur
fonctionne afin de ne pas saturer leur attention avec des avions
militaires, entre autres, mais aussi certaines perturbations
atmosphériques.
Donc
si les contrôleurs civils ont pu suivre de bout en bout l’évolution
de l’avion, c’est que son transpondeur ’civil" était allumé.
Cependant, ce qui est bizarre, c’est que son survol du Liban n’ait
pas inquiété les contrôleurs libanais à qui bien entendu aucun
plan de vol n’avait été communiqué !
Ils
ont dû appeler le pilote du F35 ... et celui-ci aurait dû alors
réaliser qu’il était suivi à la trace ... et éteindre le
transpondeur.
Sauf
s’il avait mission de violer ouvertement l’espace aérien du Liban,
petit pays incapable d’envoyer des intercepteurs à sa rencontre,
pour l’intimider, comme le font les avions turcs au-dessus de la
Grèce.
Le
Liban n’en est sans doute pas équipé, mais la meilleure façon de
repérer un avion « furtif » est d’utiliser sa perturbation
du réseau hertzien dans lequel nous baignons aujourd’hui ne
serait-ce que pas les émissions radios et télé.
Il
faut des moyens de calcul informatiques importants mais cette
technique dont on ne parle plus tant elle est importante stratégiquement rend inutile
toute tentative d’un avion complètement furtif, donc sans radar et
sans émetteur radio.