@Christian Labrune
Décidément, le grand mufti aura beaucoup servi ! Peut-être a-t-il rencontré dans ses voyages un certain Werner Goldberg, qui en 1939 faisait en photo la une du
Berliner Tagesblatt en 1939 en tant que ’’soldat allemand idéal’’, dont le père, bien que baptisé, était juif.
Dans son livre ’’Hitler’s Jewish Soldiers’’, sorti en France sous le titre ’’La tragédie des soldats juifs d’Hitler’’, Bryan Mark Rigg estime qu’environ 150.000 hommes, d’origine juive, on servi dans l’armée nazie. Un documentaire israélien a été diffusé sur Arte sur ce sujet en 2009.
source :
Sur Bryan Mark Rigg
’’De vastes étendues de terres ont été achetées à de gros propriétaires qui vivaient souvent très loin’’, c’est tout à fait exact, ce qui a permis de ’’légaliser’’ des transactions entre de nombreux faux propriétaires et l’organisme de colonisation, car il n’y avait pas de cadastre fiable, les petits propriétaires n’apparaissant pas pour ne pas avoir à payer de taxes aux Ottomans. A la déclaration d’indépendance, seuls 6% du territoire attribué aux Juifs leur appartenait.
Depuis des centaines d’années, sur ce qu’est devenu la Palestine mandataire, les populations Arabes vivaient aux côtés de populations juives, et les Arabes ne contestaient pas que ces Juifs étaient des locaux légitimes. Il en fut autrement quand vinrent des colons qui n’achetaient la terre que vendue vierge de tout présence arabe.
Déclaration de David Ben Gourion : ’’dans l’argument que nous développons à l’étranger, nous minimisons
l’opposition que les Arabes nous portent », mais il conseilla vivement,
« entre nous, nous ne devons pas ignorer la vérité. » Et cette vérité
était que « d’un point de vue politique, nous sommes les agresseurs et
eux se défendent… »
« Le pays leur appartient parce qu’ils y
vivent et, nous, nous voulons venir ici et nous y installer ; de leur
point de vue, nous voulons prendre leur pays, alors que nous sommes
encore à l’extérieur’’
source : https://blogs.mediapart.fr/fxavier/blog/091212/conflit-israelo-palestinien-mythes-et-realites
’’aux populations locales qui survivaient là depuis des siècles d’une économie pastorale misérable et sans avenir’’. La chanson sur les Arabes incapables de mettre en valeur leurs terres à fait long feu : ’’Durant tout le début du XXe siècle, et jusqu’en 1939, l’orange a été le
plus grand produit d’exportation palestinien, devançant même le coton.
Au total, en 1939, 30 000 hectares étaient cultivés et 15 millions de
caisses exportés’’