Pour ma part, je me demande si les 1,5 heures de travail à domicile ne sont pas, la plupart du temps, une gentille « fiction », et ces 45 heures supposées sont très loin de la réalité.
Les corrections sont nettement moins fréquentes qu’il y a 20 ans ou plus, quand aux cours, de nombreux enseignants se contentent de prendre ceux de l’année précédente (histoire vécue).
Vous parlez des 2 mois de vacance d’été, et oubliez de parler de toutes les autres vacances qui s’étalent au long de l’année. Pauvres stakhanovistes de l’enseignement !
Savez vous que le reste de la société va voir l’age auquel il pourra prétendre partir en retraite augmenter pour aller vers 65 ans et plus. Et vous voudriez travailler moins et j’imagine, moins longtemps ? Mais sur quelle planète vivez vous ?
Je trouve surtout regrettable ce perpétuel corporatisme qui s’oppose à toute réforme qui propose des changements aux professeurs, une plus grande souplesse, toute modification, sinon celles qui leur profitent directement.
j’ajoute que, vu de l’extérieur, l’image du monde enseignant est celle d’une corporation arcboutée sur ses acquis, qui semble hostile à toute réforme, défendant une évolution à l’ancienneté, quelle que soit l’implication et la qualité de l’enseignant.
Or, regardons les choses en face, la qualité de l’enseignement donné à nos enfant se dégrade considérablement, le niveau des diplômes diminue, de nombreux adolescents sont relâchés dans la nature en échec scolaire et les enseignants en rejettent toute responsabilité.
A quand le coup de pied au derrière du mammouth ?