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Accueil du site > Actualités > Société > Il faut revoir le temps de travail des enseignants !

Il faut revoir le temps de travail des enseignants !

Mon épouse est enseignante et je suis moi-même un « intermittent de l’enseignement » ; nous sommes donc très souvent confrontés à toutes les idées reçues, pour ne pas dire préjugés, entourant cette fonction.

« L’enseignant travaille moins, est toujours en vacances et touche un bon salaire (sic)... »

Une petite mise au point - historique - s’impose, et il est facile de démontrer que si la fonction pouvait être attrayante il y a 60 ans, ça n’est plus du tout le cas à l’heure actuelle.

Aujourd’hui, le temps de travail d’un enseignant de collège ou de lycée est de 18 heures par semaine. C’est, pour les professeurs certifiés, le seul élément fixe et clair relatif au temps de travail qui leur est demandé. Il a été fixé par un décret datant de 1950. 18 heures par semaine, quel salarié ne voudrait pas travailler aussi peu pour d’aussi bons salaires ? Comment le législateur a-t-il pu créer en 1950 un statut aussi avantageux ?

En fait, ce temps a été conçu en prévoyant qu’un enseignant doit travailler 1,5 heure chez lui pour une heure devant les élèves afin de préparer ses cours, évaluer les élèves et actualiser ses connaissances dans sa discipline. Cela repréente 18 fois 2,5 heures (1 h devant les élèves + 1,5 h à la maison), soit 45 heures hebdomadaires. En effet, le temps de travail de l’époque, s’il était légalement de 40 heures par semaine, était en réalité d’environ 42 h par semaine, sur 50 semaines.

Mais que s’est-il passé depuis pour les enseignants ? Rien, alors que pour les autres salariés il y a eu la troisième semaine de congés payés en 1956, puis la quatrième en 1969. Les 40 heures hebdomadaires réelles ont été atteintes au début des années 70 - alors qu’elles étaient un droit depuis 1936. Mais ça n’est pas tout : il y a eu les 39 heures et la cinquième semaine en 1982, puis les 35 heures en 2000. En somme le temps de travail hebdomadaire pour les salariés a baissé de 25 %. Mais les enseignants doivent toujours le même service.

Mais comment peut-on parler de temps de travail sans parler des vacances ? Eh bien justement, le législateur a tout prévu et cela de deux façons. D’abord 45 heures dues quand les autres en devaient 42, ça c’est pour les petites vacances (Toussaint, Noël...).

Et les deux mois d’été alors ? Là, c’est un tout petit peu plus compliqué. Certains enseignants ne le savent même pas, d’ailleurs, mais ça se situe au niveau de la grille des salaires. Cette grille a été, elle aussi fixée en 1950, au même niveau que les autres cadres de la fonction publique recrutés sur concours au même niveau Bac + 3. Mais à cette grille, il a été retiré deux mois de salaire, puis le résultat a été divisé par 12. Par exemple si un inspecteur des impôts est payé 2000 euros par mois il recevra 24000 euros par an, alors que pour la même qualification, un enseignant recevra aussi 2000 euros par mois mais sur 10 mois, soit 20000 euros par an. Cette somme est ensuite divisée par 12 et donne 1667 euros par mois. Eh oui, les enseignants ne sont en réalité pas payés pendant les grandes vacances, puisque leur temps de travail a été annualisé.

Reste le côté salaires, ils ne sont quand même pas à plaindre !
Eh bien soit, comparons : les enseignants se situent nettement en dessous de la moyenne des cadres du privé comme du public (qu’on leur prouve le contraire...). Mais l’exemple le plus frappant de la dégradation de la valeur que la nation accorde à ceux qui éduquent ses enfants est le suivant : le salaire de départ d’un enseignant en 1970 était 2 fois le SMIC. Aujourd’hui, il n’est plus que de 1,2 fois. Autrement dit, si comme le PS l’a écrit dans son projet, le SMIC augmentera de 25 % au cours des cinq ans à venir, un enseignant débutant gagnera moins que le SMIC ?

Si on ajoute à ce tableau (noir), les conditions épouvantables de début de carrière (nominations fantaisistes, postes les plus durs, quasi-absence de formation pédagogique), comment s’étonner du futur manque de profs ? Il serait bien temps de revoir ce fameux décret de 1950...


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246 réactions à cet article    


  • (---.---.78.104) 15 mars 2007 11:54

    Pour ma part, je me demande si les 1,5 heures de travail à domicile ne sont pas, la plupart du temps, une gentille « fiction », et ces 45 heures supposées sont très loin de la réalité.

    Les corrections sont nettement moins fréquentes qu’il y a 20 ans ou plus, quand aux cours, de nombreux enseignants se contentent de prendre ceux de l’année précédente (histoire vécue).

    Vous parlez des 2 mois de vacance d’été, et oubliez de parler de toutes les autres vacances qui s’étalent au long de l’année. Pauvres stakhanovistes de l’enseignement !

    Savez vous que le reste de la société va voir l’age auquel il pourra prétendre partir en retraite augmenter pour aller vers 65 ans et plus. Et vous voudriez travailler moins et j’imagine, moins longtemps ? Mais sur quelle planète vivez vous ?

    Je trouve surtout regrettable ce perpétuel corporatisme qui s’oppose à toute réforme qui propose des changements aux professeurs, une plus grande souplesse, toute modification, sinon celles qui leur profitent directement.

    j’ajoute que, vu de l’extérieur, l’image du monde enseignant est celle d’une corporation arcboutée sur ses acquis, qui semble hostile à toute réforme, défendant une évolution à l’ancienneté, quelle que soit l’implication et la qualité de l’enseignant.

    Or, regardons les choses en face, la qualité de l’enseignement donné à nos enfant se dégrade considérablement, le niveau des diplômes diminue, de nombreux adolescents sont relâchés dans la nature en échec scolaire et les enseignants en rejettent toute responsabilité.

    A quand le coup de pied au derrière du mammouth ?


    • (---.---.192.187) 15 mars 2007 14:29

      Visiblement t’as jamais donné une heure d’enseignement à qui que ce soi toi !

      Va faire 4 heures de cours devant une classe de 30 ou 35 collégiens et tu verras bien vite que c’est complètement exténuant... ça parrait pas, pour ceux qui ne l’ont jamais fait et pourtant...


    • Gecko (---.---.248.38) 15 mars 2007 15:59

      Peut être l’auteur sous entend il : Mettre les enseignants au travail ????


    • (---.---.142.34) 15 mars 2007 16:55

      Il faut mettre en concurrence l’école publique avec l’école privée. aller déjà assister à un cours de préparation au BTS donné par la chambre des métiers à des apprentis ( avec des élèves qui ont été rejetés par l’éducation nationale) et comparez l’enseignement donné avec celui du « public », vous verrez que ça a « une autre gueule » (surtout si comme moi vous êtes du métier concerné). Ensuite comparez les résultats à l’examen, le nombre d’heures des enseignants, et les salaires. Vous constaterez tout comme moi qu’il y a « des coups de pieds au cul qui se perdent », et qu’il est plus que temps de « dégraisser le mammouth ».


    • équité (---.---.139.249) 15 mars 2007 17:59

      Le travail à la maison d’un enseignant n’est pas une fiction. Ma femme est enseignante, elle gagne 1200 euros par mois net pur 80 % de temps. Elle bosse le samedi matin, le dimanche pour préparer les cours, le lundi idem. Bref, qui a la chance de travailler 45 h/semaine pour un salaire misérable. De plus le capes n’est pas évident. Donc, braves gens revenez sur ces idée qui vous donnent bonne conscience, un prof ça bosse, ça a passé un concours difficile et c’est mal payé. Après ce n’est qu’un choix de vie, vivre avec ses enfants ou avoir plein de fric pour s’acheter une belle voiture.


    • parkway (---.---.18.161) 16 mars 2007 10:19

      equité,

      j’ai ma belle soeur qui est instit et à été aussi directrice d’une petite école, je confirme tes dires : c’est dur d’être enseignant ;

      Ceux qui critiquent ne savent pas : il ferait mieux de la fermer et d’écouter les profs qui s’expriment...

      qu’il y ait des ramiers dans l’EN c’est certain mais pas plus que dans le privé et en plus ils sont moins bien payés...


    • olivier (---.---.229.136) 16 mars 2007 10:30

      le probleme dans ce genre de polémique c’est toujours le même : l’amalgame ! Comme dans toutes les professions, il y a de bons profs et de mauvais profs. Sauf que les profs ils sont 1 million donc forcement en quantité le nombre de profs peu estimable/faineants/mauvais/profiteur (ou ce que vous voulez que vous repugnez le plus) est important alors que la proportion doit etre du meme ordre que dans les autres professions.

      Bref pas de quoi fouetter un chat sinon j’appelle Brigitte !


    • olivier (---.---.229.136) 16 mars 2007 10:33

      ah et j’ajouterai que les almalgames on les fait aussi pour les patrons.Certes Antoine Zachamangerducaviar avait un salaire indécent. Mais c’est loin d’etre le cas de la majorité des patrons.

      Bref la vérité est ailleurs !


    • ben (---.---.149.193) 16 mars 2007 11:16

      Moi aussi je suis prof et je suis effaré de lire de tels raisonnements, ou d’entendre mes collègues se plaindre continuellement de leur situation. Je n’ai rien contre les enseignants en primaire, qui selon moi font largement leurs heures, et sont moins payés que les enseignants des collèges ou lycée. Mais pour ces derniers, dont je fais partie, j’ai du mal à comprendre leurs lamentations et revendications incessantes. Moi je VEUX travailler plus et participer à l’effort collectif. Je me considère comme consciencieux dans mon tarvail, mais je reste persuadé de faire beaucoup moins d’heure dans une année qu’un travailleur du privé. Si je bosse 3 heures par jours de moyennes chez moi, ca me fait 33 heures par semaine ; en contant les reunions ou les activités externes, on peut à la rigueur ajouter 2 heures par semaine, ce qui nous fait 35h. Encore que je ne pense pas que la majorité des profs arrivent à un compteur de 35h par semaines... Mais avec ca il y a les vacances : environ 18 semaines par ans ! Et avec tous ca mes collegues continuent de se plaindre du manque d’effectif et des mauvaises conditions de travail. Mais BOSSONS un peu plus !!! Ca m’exaspere cette facon de tout vouloir sans jamais rien donner !!! Si on se rajoute ne seraitce que 2 heures de cours en plus par semaine, les classes seront bien moins surchargées, mais non les gueulards ne veulent pas l’admettre. Autre chose qui m’exaspere : toutes ces reunions et formations pendant les heures de cours, la plupart ne sont jamais rattrapées. Et bien je trouve ca inadmissible : tout ca devrait se passer pendant les vacances scolaires, on serait sur que tout le monde est disponible et qu’aucun cours ne sera supprimé. Mais alors la attention si on tente une miniréforme donnant plus de travail aux profs on les retrouve tous dans la rue, pendant les heures de cours bien sur...

      Bien sur on est quelques uns a vouloir changer les mentalités de l’intérieur, mais quand on voit les réactions de la majorité, on finit par se dire que rien ne changera jamais...


    • (---.---.179.95) 16 mars 2007 22:56

      Encore un mec qui se dit prof et qui ignore que les instits sont professeur des écoles et payés sur la même grille indiciaire que les certifiés. Donc, ont le même salaire... Un soit disant prof qui ne bosse pas assez ! Mais où est-donc ce fainéant ? En ZEP ? En khagne ? En Sup ? ou à la retraite ?


    • rdaneel (---.---.198.72) 18 mars 2007 07:00

      Vivre avec ses enfants ou travailler le week-end ? J’ai pas bien compris ? Le week-end votre femme travaille sur ces cours ou passe du termps avec les enfants ?

      Une année pour préparer les cours et tout le reste de sa carrière en vacances scolaires.

      Je travaille dans le privé, pas 18 heures et j’ai pas de grosse voiture. Il faudrait réactualiser vos connaissances sur le monde du travail dans le privé !


    • (---.---.140.77) 18 mars 2007 22:05

      Y va nous faire pleurer !!!!


    • (---.---.140.77) 18 mars 2007 22:11

      Bizarre aussi, parce que le niveau de formation des profs est de plus en plus élevé et la fabrique à cancres n’a jamais aussi bien fonctionné ?!?!


    • (---.---.140.77) 18 mars 2007 22:24

      Plus un taux d’absentéisme record. Les congé maladies sont un droit... Si je l’ai entendu !!!


    • r (---.---.220.61) 19 mars 2007 20:47

      Les professeurs des écoles ont beaucoup plus d’heures de cours, cela signifie-t-il qu’ils les préparent moins ? un professeur de sports travaille 18h/semaine. combien d’heures de correction ?? enfin nos voisins européens travaillent bien plus. Sont-ils moins efficaces ?


    • loki (---.---.161.221) 22 mars 2007 17:03

      monsieur,

      l’auteur de l’article parle des petites vacances !


    • (---.---.141.23) 3 avril 2007 16:21

      vous n’etes pas très solidaire de vos collègues....


    • cestcurieux (---.---.237.128) 15 mars 2007 11:54

      Cher Alynpier, ce que tu écris est juste, j’attends les commentaires...

      Tu pourrais ajouter qu’il ne fait pas bon être prof actuellement, puisque certains nous rendent responsables de tous les maux de la société. Certes des idées ils en ont, mais si tu leur demandes de nous rejoindre, alors là, il n’y a plus grand monde.


      • (---.---.30.84) 15 mars 2007 12:06

        encore une fois vous oubliez que 70% des jeunes veulent devenir fonctionnaires ! alors oui les jeunes veulent vous rejoindre !!!!! il suffit de regarder le nombre de postulants pour les concours (CAPES ou Agreg.)


      • (---.---.192.187) 15 mars 2007 14:31

        Combien de titulaires du CAPES restent prof après 2 ou 3 ans d’enseignements ??? Combien font toute leur carrière dans le professorat aujourd’hui ???

        Faut voir aussi le taux de démission au lieu de ne regarder que le taux d’entrée


      • (---.---.179.95) 16 mars 2007 22:59

        On veux des chiffres : combien de places et de postulants au CAPES de Maths ? de Physique-Chimie ? et à l’agrégation.. ?


      • (---.---.140.77) 18 mars 2007 22:30

        Tout comme un prof serait inemployable dans le privé !!!


      • gem gem 15 mars 2007 12:51

        c’est un bon article sur la forme, mais qui « oublie » quelques « détails »

        * pour compenser l’annualisation, on augmente la qualification apparente, et le tour est joué. Car les profs ne sont pas payé pour ce qu’il font, mais en fonction de leur qualification. Ainsi par exemple tous les instits, catégorie B, dont personne n’avait à se plaindre, ont été promus en catégorie A. Ainsi peuvent-ils obtenir de quoi compenser, et au-dela, la prétendue annualisation... gratis pro deo : l’année d’étude en plus, elle est payée, alors...

        * un prof n’est pas un cadre (et de toute façon cette catégorie est devenu tellement large que son sens est bien faible, aujourd’hui). Nonobstant ses études, car ce n’est pas le niveau d’instruction qui fait le cadre.

        * Les profs ont été le fer de lance du PS, les gros bataillons des députés de 1981, les têtes pensantes et les instigateurs de cette politique d’écrasement de l’évantail salariale qui a détruit l’ascenseur social (puisque le travail ne paye plus, et ne permet plus de se constituer un patrimoine). Venez pas vous plaindre aujourd’hui du résultat : vous avez voulu le salaire unique pour tous, vous l’avez, réjouissez vous ! Ou alors soyez cohérent, et exigez une baisse du SMIC (OK, ça va pas être super-populaire....)

        * l’équivalent contemporain du smicard de 1970, ce n’est pas le smicard, c’est un chômeur ou un RMIste...

        * les 35 h, les salariés les ont payés, eux aussi, exactement comme les profs : par l’annualisation du salaire. Sauf que eux, ont ne les pas augmenter en bloc pour compenser (pardi : il faut bien que quelqu’un paye les fonctionnaires, quand même)

        * être enseignant reste un métier qui attire beaucoup, et ça n’est pas faute de le connaitre. Tout le monde c’est très bien que c’est relativement une sinécure, alros le futur manque de profs ... LOL !

        Revoir le décret de 1950 ? Bonne idée : les profs à 1800 h annuels de base, comme tous le monde... On va voir si vous aller être d’accord, tiens...


        • jello (---.---.218.45) 15 mars 2007 13:47

          Ce commentaire est manifestement celui d’un complice masqué de ces flemmards d’enseignants.

          Ce ne sont pas des cadres, bien entendu mais il faut aller plus loin. Bien redire ce qu’ils sont en réalité : des petits animateurs, des adjoints au gardiennage, des baby-sitters dotés de moyens exorbitants. Pensez, un local rien que pour eux pour mieux surveiller 35 marmots. C’est du boulot de factotum, ça de planqué de l’administration.

          Les profs ont détruits l’ascenseur social. Pas seulement. Ils ont tout détruit mon bon monsieur. L’ascenseur ET l’escalier. Et tout le reste. Ils ont piétiné la morale, craché sur le civisme. La décadence ? C’est eux. Les délocalisations ? C’est eux. Le SIDA ? Qui d’autre qu’un de ces pédés drogués gauchistes ?

          l’équivalent contemporain du smicard de 1970, ce n’est pas le smicard, c’est un chômeur ou un RMIste...Mais pas du tout ! Comme ils sont responsables de la délocalisation et des centres d’appel en Afrique pour quand internet marche plus, il faut comparer leur salaire à celui des esclaves de 6 ans qui font des briques au Pakistan. Et là, pas de doute, avec 1200 euros, tu peux t’en payer un paquet de briques bien plus que quand elles étaient fabriquées par un bon artisan bien de chez nous acculé au chômage par ces malfaisants.

          Non, mon vieux, vous êtes démasqué. Si ça se trouve vous êtes même un de ces propre-à-rien passé maître dans l’art de la provocation. D’ailleurs qui d’autre qu’un prof de lettres pourrait avoir une orthographe aussi approximative ? smiley


        • mars (---.---.181.92) 15 mars 2007 14:16

          « L’équivalent contemporain du smicard de 1970, ce n’est pas le smicard, c’est un chômeur ou un RMIste... » Je cois que tout est dit dans cette phrase qui n’a pas l’air de vous déranger ? Dans une logique pareille, effectivement, il faut peut-être diminuer le salaire des profs et puis pourquoi pas les supprimer ? Après tout l’équivalent contemporains des élèves de 1970 c’est peut-être des enfants qui travaillent à la mine ou à fabriquer des godasses ? Si des enfants le font dans d’autres pays devrons-nous nous adapter ?. La France ne peut plus continuer à vivre au dessus de ses moyens !


        • Emile Red Emile Red 15 mars 2007 14:20

          Jello vous oubliez qu’ils cassent et partent avec la moquette.

          Ne nous fatigons pas le métier de prof est le détonateur de toutes les jalousies, mais demandez l’aide de parents d’élève pour une sortie ou leur participation à quelconque activité et là plus personne.

          On les jalouse mais pour rien au monde on ne ferait leur boulot.


        • Aldoo (---.---.118.122) 15 mars 2007 19:35

          @gem : vous savez bien tourner votre discours, mais il ne remet pas en cause l’argumentation exposée dans l’article.

          1 - l’augmentation de la qualification n’est pas apparente ! La formation pour les professeurs des écoles (PE) à l’IUFM dure 2 ans après bac+3 pendant lesquel on ne chôme pas. Et vous savez quoi ? Le salaire du PE est celui d’un bac+3 dans la grille des salaires de l’EN !

          2 - du coup votre argument comparant cadritude (pour parler comme Ségo smiley ) et niveau d’éducation tombe à l’eau

          3 - c’est sûr que le corps enseignant est très présent dans le PS... maintenant, je ne pense pas que la comparaison des politiques menées par le RPR-UMP et celles menées par le PS en matière d’éducation soit favorable au premier !

          4 - qu’est-ce que c’est que cette équivalence ? Quelqu’un qui a réussi à devenir enseignant aurait pu avec le même niveau d’étude obtenir facilement un poste payé 2000€ dans le privé en début de carrière... sans la sécurité de l’emploi, certes. Mais de là à comparer la quantité de travail d’un enseignant à celle d’un RMIste...

          5 - les enseignants, augmentés en bloc ??? Peanuts !

          6 - le métier attire parce que tout le monde fréquente ou a fréquenté des enseignants. Mais ce qu’on en voit n’est que la partie émergée de l’iceberg, à savoir la séance en classe. Donc personne ne peut savoir si c’est une sinécure ou pas sans connaître personnellement d’enseignant ! J’ai personnellement la chance d’en connaître, et d’enseigner moi-même 64h d’eqTD par an en fac (je suis moniteur), et je confirme qu’une heure passée en classe, c’est au moins autant à la préparer et à corriger les copies.

          Oui, le métier attire ! Mais si on manque d’enseignants, ce n’est pas par manque de vocations, mais par manque de postes ! Donc uniquement un choix de priorités politiques.

          Enfin, au vu de ce qu’on sait, votre remarque « comme tout le monde » est déplacée. Pour rappel, l’enseignant bosse environ 45h par semaine (au moins. Ma compagne doit bien faire 60 heures !), et les vacances supplémentaires sont compensées par les mois non payés.

          Donc copie à revoir, cher gem !


        • gem gem 15 mars 2007 22:00

          @aldoo

          Il me semble que vous avez déjà corrigé ma « copie », au tour de la votre

          1 - l’augmentation de la qualification EST apparente, puisque les anciens instits faisaient parfaitement l’affaire. On paye donc comme bac + 3 des gens alors que des bac + 0 (avant formation) faisait l’affaire : donc vous confirmez mon propos...

          (autre problème à souligner au passage : les écoles de fonctionnaires sont sensés prendre des bac + N pour en faire des bac + N + 2 ou 3, sauf qu’en pratique les élèves sont fréquamment d’une qualification largement supérieurs. On prend des docteurs pour en faire des techniciens ou des maitres aux... )

          2 - ? C’est l’auteur qui compare le prof à un cadre, si vous convenez qu’il a tort, pas la peine de me reprendre.

          3 - Ma remarque vise simplement à souligner le surréalisme qui consiste pour un prof à se plaindre du résultat d’une politique portée par la corpo des profs ! Si cette politique a aussi été portée par d’autres (les fous !), ça ne change rien.

          4 - L’auteur comparait le prof et le smicard de 1970 (écart de salaire de 1 à 2), puis le prof et le smicard d’aujourd’hui (écard de 1 à 1,2) : je ne faisais que souligner l’invalidité de cette comparaison dans la mesure où la hausse du SMIC a surtout consister en la destructuion des emplois correspondant, donc au renvoi vers le chômage ou le RMI de ce groupe. Rien à voir avec une comparaison en terme de temps de travail...

          5 - Peanuts ? vous pouvez raconter ça à qui vous voulez, mais pas à moi. Parce que les faits sont là . le prof n’est pas tout à fait à 2000 €/mois net en début de carrière, certes, mais il y arrive très vite, et il les conservera, peinard.

          6 - Chacun a dans sa famille et parmi ses amis des profs, et voit parfaitement leur mode et leur niveau de vie. Mais je retiens votre honneteté à ne mentionner qu’une heure de préparation + correction pour chaque heure de cours, au lieu de l’officielle heure et demi. Ce qui met le prof à un maximum de 36 h/semaine de cours sur 40 semaines... sauf peut-être en tout début de carrière, quand on ne se sent pas encore prêt (vous disiez que votre copine faisait 60 h ?).

          On ne manque ni de prof (3 % de chômage officiel chez les titulaires, payé bien sûr, même si je doute que les gens concerné soit heureux), ni de postes. Par contre je vous rejoins sur l’absence de priorité : par exemple, alors qu’on sait très bien que les élèves bons et moyens supportent sans dommage des effectifs très élevés par classe (35, 40 et plus), et que seuls les cancres ont besoin de petites classes, on préfère baisser inutilement le nombre moyen d’élève par classe ...


        • Aldoo (---.---.118.122) 15 mars 2007 22:50

          1 - les exigences de la profession augmentent, le niveau de qualif aussi. Rien que de très normal ici. Maintenant, on peut toujours débattre de la nature et de la pertinence de ces exigences et se demander si certains préceptes pédagogiques inculqués ne sont pas de l’enculage de mouches. En tout cas, le boulot de PE aujourd’hui n’est pas le même que celui d’instit autrefois, mais c’est venu progressivement, pas brusquement avec le changement de statut.

          2 - j’avais du mal lire votre point là smiley. Effectivement, ce n’est pas un boulot d’encadrement, du moins pas dans le primaire et secondaire. (encore que donner un statut de cadre à un directeur... ). Cela dit, l’organisation du travail personnel est similaire à celle d’un cadre.

          3 - bon, de toute manière la structure hiérarchique de l’EN est d’une lourdeur extrême, et plus une structure sociale est grosse, plus elle est bête, inertie, tout ça. Je ne suis pas en train de dire qu’il y a trop de monde dans l’éducation (au vu des besoins réels), mais que clairement, son administration n’est pas à la hauteur de la taille du monstre !

          4 - vous êtes grosso modo en train de dire qu’il est normal que les gens soient de moins en moins bien payés à qualification égale ? (SMIC grosso modo indexé sur l’inflation, donc un SMICARD de 1970 a grosso modo le niveau de vie d’un SMICARD d’aujourd’hui, MAIS il est maintenant normal d’être payé 1,2 SMIC à Bac+3(ou 5) ?). En gros la baisse de la valeur du travail de 40% en 37 ans vous semble normale. C’est une opinion. Mais elle est beaucoup trop à droite pour moi.

          5 - votre article n’a pas franchement fait l’unanimité, c’est le moins qu’on puisse dire !

          6 - euh, je n’ai pas dit une heure pour une heure, mais *au moins* une heure pour une heure. Et une moyenne à 1,5 pour 1 ne m’a pas l’air absurde. Enfin, évidemment ça dépend de la matière, de l’efficacité de l’enseignant et de son sérieux.

          Pour ce qui est des titulaires inactifs, c’est vrai qu’il doit y avoir une marge d’amélioration. Cela dit, je doute que cela suffise à combler le manque de personnel enseignant (si on veut des classes avec 10% d’élèves en moins, prévoir 11,111% de profs en plus, pas 1, 2, ou même 3% !).


        • parkway (---.---.18.161) 16 mars 2007 10:25

          jello, gem bien votre sens de l’humour.

          gem est un spécialiste de la contradiction : lui même étant fonctionnaire ,et le restant bien évidemment, il prend un malin plaisir à dénigrer sa propre profession...

          va comprendre,charles...


        • rdaneel (---.---.198.72) 18 mars 2007 07:09

          Excepté que le parent d"éleve fait la sortie sur son temps libre, le prof est payé pour aller se balader. C’est un comble les profs ne font pas 35 heures et ils reproche de manquer de bonnes âmes bénévoles... c’est l’hôpital qui semoque de la charité


        • chandre (---.---.235.106) 15 mars 2007 13:07

          @ l’auteur

          Je viens de lire avec interet ton article. Que les enseignants travaillent, personne n’en doute. Mais pourquoi diable doivent-ils tout le temps nous le faire remarquer ? Il y a bien d’autres millions de travailleurs qui vont à l’usine, au bureau, sur les routes travailler chaque jour ... et qui ne le font pas remarquer à l’opinion publique. Personne ne se fait remarquer sur ce point autant que d’autres corporations que le corps enseignant. Pourquoi ce corps doit il se justifier en permanence et dire qu’il travaille ?

          Cordialement


          • Bob (---.---.34.107) 15 mars 2007 13:17

            « Pourquoi ce corps doit il se justifier en permanence et dire qu’il travaille ? »

            Sans doutes parcequ’« on » leur reproche de ne pas le faire. Avec le fameux distingo « heure dues » et « heures maison »


          • Gecko (---.---.248.38) 15 mars 2007 13:22

            Peut être est on justement un certain nombre à en douter ?

            Ah, les cadences infernales du corps enseignant ! Effectivement, il est curieux que 70% des jeunes veillent devenir fonctionnaires, et, en premier lieu, enseignants, alors que ceux ci se plaignent de .... presque tout.

            De temps en temps, je suggère à certains membres du corps enseignant de « revenir sur terre » et voir comment se passe la vie autour d’eux, les conditions de travail du privé et leur évolution et, peut être, de se demander, où ils veulent vraiment nous entraîner.


          • Alake (---.---.251.50) 15 mars 2007 14:18

            Si tant de jeunes veulent devenir profs (et j’en faisais partie) c’est qu’ils ne connaissent pas le métier. Après 2 mois de vacations dans un lycée à l’ambiance plus que correct dans un quartier favorisé du 78 l’envie m’est passée. Ça demande beaucoup de travail personnel quoiqu’en disent certains.

            Je sais que tous les métiers demandent du travail, et que les profs ne sont pas les plus mal lotis mais s’ils passent leur temps à revendiquer leur charge de travail c’est parce que les autres passent leur temps à leur dire qu’ils ne font rien. Par exemple plusieurs membres de ma famille ont été maçons ou ont travaillé dans le bâtiment : c’est un secteur difficile, tout le monde le sait et personne ne leur reproche rien. smiley


          • (---.---.179.95) 16 mars 2007 23:09

            Parce que le privé bosse ? Ah bon ? C’est pour ça que le privé délocalise en Chine, car vous êtes trop bien payé, d’ailleurs bientôt on ira tous bosser pour des salaires chinois et le premier qui l’ouvrira on lui dira « tu préfères Guantanamo ? »


          • Xtof (---.---.106.109) 15 mars 2007 13:23

            Pas d’autre alternative ! Il faut démissioner et aller chercher du travail dans le privé. Personne n’oblige personne à faire un travail si pénible et si mal payé !!! Mais là, c’est une autre histoire...


            • (---.---.179.95) 16 mars 2007 23:11

              Bravo, il faut qu’on aille tous bosser dans les usines en Chine, comme ça on aura moins de temps pour raconter des conneries en ligne...


            • rdaneel (---.---.198.72) 18 mars 2007 07:17

              A entendre certain le privé se trouve forcément en Chine ? C’est parce que l’enseignement n’est pas soumis à la concurence qu’il n’est pas déloclisé... sinon il n’y aurait plus un seul prof sur le terrtoire.


            • Michel (---.---.107.181) 15 mars 2007 13:46

              OK, si il faut discuter travail, alors voilà : Depuis des lustres on entend de la part des profs la même litanie sur le ’’manque de moyens’’. Or, si on prend seulement les 15 dernières années, on constate que : a) le budget de l’EN est en constante augmentation b) le nombre d’élèves diminue légèrement c) les résultats scolaires (rééls, pas ceux qui sont ’’bidouillés’’) sont de moins en moins bons.

              Alors, une conclusion devient inévitable : ce n’est pas à force de ballancer des M€ dans le budget de l’EN que ça va aller mieux. Où est donc le problème ? Ma réponse est que depuis qu’on a décrété que 85% des elèves doivent avoir leur bac (Edith Cresson dixit ...), on a obtenu l’effet inverse (c’est-à-dire qu’on a baissé le niveau du bac en remontant les notes pour que ces chères têtes blondes aient leur diplôme et - accessoirement - notre établissement soit compris dans la ’’bonne’’ tranche des statistique du ministère). C’est une pratique commune et c’est précisément ce que je ne suis pas prêt d’accepter. Cela prouve qu’il n’y a plus aucune trace de conscience proffessionnelle (oui, oui, je sais, je ne comprends rien à tout ça, je suis un ’’réac’’, enfin allez-y ....).

              Une autre question : pourquoi les enseignants font grêve seulement dans le public ? Le privé n’a pas trop de moyens supplémentaire, mais ... ils ne font pas grêve. Voilà ce que c’est le corporatisme des fonctionnaires de l’EN.

              Une autre question : lors des manifs anti-CPE, dans un lycée de Marseille, ce sont les enseignants qui ont poussé des gamins à manifester (ces gamins n’étaient pas si convaincus qu’il fallait ’’manifester’’). Est’ce bien prudent d’envoyer des gamins de 13-14 ans manifester dans la rue en sachant qu’il risque d’y avoir du grabuge ? Où est la conscience de ces enseignants ?

              M.

              PS : ne vous fatiguez pas, les insultes ne me font rien


              • Zebulon (---.---.195.83) 15 mars 2007 16:11

                Pourquoi les enseignants du privé ne se plaignent pas ? Parce qu’ils sont sensiblement mieux payés, ont sensiblement de meilleurs moyens, des locaux sensiblement mieux entretenu, et surtout, leurs élèves sont moins nombreux et ont subit une selection (hé oui dans le privé tu paye pour y mettre tes gamins donc moins de chance d’avoir des casse couille)...


              • Anto (---.---.178.10) 15 mars 2007 17:11

                les enseignants du privé aussi font la grève, il faut arreter de rever. Les parents d’eleves ont aussi leur part de responsabilité dans la baisse du niveau car ils s’opposent de plus en plus souvent aux décisions de redoublement. Reporter toute la responsabilité de l’EN sur les enseignants du public ne rime à rien. On peut remettre par contre en question le système d’orientation, le système elitiste des études supérieure, etc... Mais le haro sur les professeurs n’est jamais le fait des gens qui s’y connaissent un temps soit peu en pédagogie.


              • Zebulon (---.---.195.83) 15 mars 2007 17:16

                Je ne suis pas prof, je travail dans l’informatique. Mon boulot consiste à faire semblant de bosser, faire trainner le peu de boulot que j’ai pour justifier ma paye en faisant croire que c’est dur. Attention tous les informaticiens ne sont pas des branleurs, mais en l’occurence, moi j’ai trouvé une planque et je suis super bien payé. Ma mere, prof, travaillait environ 60h par semaine à + ou - 10h pres. Je me souviens elle retournait à l’école le weekend et le mercredi pour y travailler, plus tout les soirs de la semaine pendant qu’on regardait la télé, elle préparait ces cours (plus les heures que je passait pour elle sur l’ordi parce que ca l’énervait smiley, sans compter les petites vacances ou elle prenait de l’« avance » sur son boulot (je n’y ai jamais vu la différence à la rentrée). Mon pere prof des écoles, lui ne bossait quasiment pas, pas de classe, juste une dizaine d’élèves en difficulté qu’il prenait un par un pour l’aider (il était rééducateur). Jamais de boulot le soir à la maison. Je peux supporter que l’on vanne mon pere de fonctionnaire qui ne travail pas, effectivement il a trouvé une planque, par contre je ne supporterai jamais, smiley JAMAIS smiley que l’on fasse l’amalgame avec tout les fonctionnaire car la catégorie de mon pere représente une infime partie de l’EN. Et quand à l’autre partie, elle ressemble beaucoup plus à la catégorie de ma mère. Par contre dans le privé (dont je fait parti) il y a aussi une grosse proportion de branleur, et pourtant j’ai fait de l’intérim, j’ai été préparateur de commande, et je vous assure la charge de travail ne ressemble en rien mais alors en rien à la charge de travail de ma mère !!!


              • rdaneel (---.---.198.72) 18 mars 2007 07:22

                Ma mère aussi à été enseignante et depuis... le travail à bien changé


              • tvargentine.com lerma 15 mars 2007 13:53

                Il faut une rupture avec les années passées qui n’ont rien apportées dans des mesures qui ont coûté des milliards d’euros.

                Arrêtons de considérer que le centre de la France du travail ce sont les fonctionnaires qui travailleraient trop !

                Oui,il faut changer radicalement le système d’éducation et ne plus dépendre d’un clan qui impose leurs lois ou leur idéologie aux autres

                L’utilisation de cette argent c’est 20 dernières années est à mettre en parallèle de l’appauvrissement de la population de notre société qui supporte un poid financier énorme pour le bien être social d’une minorité ,les fonctionnaires de l’éducation nationale


                • Pascal (---.---.48.241) 15 mars 2007 21:31

                  Qui sont vraiment des branleurs vu ton niveau d’orthographe. A moins que tu sois passé par le privé ?


                • Cris Wilkinson Cris Wilkinson 15 mars 2007 13:59

                  Il y a une chose que notre ami auteur oublie de dire : c’est qu’un enseignant n’a pas de compte à rendre (ou si peu).

                  Qu’arrive t-il a une caissière qui fait une erreur de caisse, un employé de bureau qui fait une erreur d’écriture ... ils recoivent un blâme ou mieux ils se font virer.

                  Qu’arrive t-il a un prof qui n’enseigne que 1/3 du programme, qui enseigne en dehors du programme, qui note à la tête du client, etc ... RIEN !

                  Et je parle en connaissance de cause.

                  PS : petite devinette : vous savez ce qu’il se passe quand des élèves viennent se plaindre au rectorat, après s’être plaint au près du proviseur, concernant l’enseignement fournit par un professeur, et bien on les menaces d’exclusion pour qu’ils la ferment.


                  • Stephane Klein (---.---.19.227) 15 mars 2007 14:03

                    « Si on ajoute à ce tableau (noir), les conditions épouvantables de début de carrière (nominations fantaisistes, postes les plus durs, quasi-absence de formation pédagogique), comment s’étonner du futur manque de profs ? Il serait bien temps de revoir ce fameux décret de 1950... »

                    Qu’est-ce que les conditions de travail viennent faire dans le tableau ? On veut des conditions de travail degradees mais on veut plus de salaire, c’est ca ? Elle est belle la vocation.

                    Non, sir les profs ont des conditions de travail degradees, il faut l’attribuer a laxisme dans la gestion de l’EN, au toujours ’plus de moyens’ et jamais ’mieux de moyens ’et au preventionisme erige en religion sans jamais punir... tout ca grace aux generations 68tardes (donc de gauche) qui se sont succedees dans la hierarchie du mamouth.

                    Demandez plutot qu’on vous rende votre autorite et que la formation soit pragmatique et moins ideologues. Il vous faut pour cela abandonner vos vieilles lunes ideologues.


                    • DEB (---.---.77.3) 15 mars 2007 14:08

                      70% des jeunes veulent etre fonctionnaire .... mwé moi quand j’etais jeune j’voulais être astronaute ... Que voulez vous on se rend pas compte quant on est jeune ! Ces 70% vont vite dechanter croyez moi.

                      Plein de trucs en vrac :

                      Sur le temps de travail. Un bon prof consciencieux tranvaille sans probleme 40H voir plus ... Un tire au flant peu faire beaucoup moins, c’est pareil dans le privé, d’ailleurs j’en connais dans ma boite. Seulement dans le privé on s’en rend compte plus facilement.

                      Quant au salaire il est clair que vu le stress, la dose de travail, et les condition il est super faible.

                      Moi perso pour rien au monde je ferai ce metier. Tenir 40 ados qui n’en ont rien à foutre de ce que vous dites et qui prennent un malin plaisir à vous faire chier pour moins de 1500 euros par mois très peu pour moi ... j’laisse ca à ceux qui ont la vocation (j’vous admire les gars ... vraiment).

                      donc oui le metier est difficile et en plus mal payé. Je comprends qu’il soient vex de voir comment on parle d’eux dans les medias. Par contre c’est loin d’être les seuls à galerer dans ce on est d’accord.

                      Les profs parfois feraient abien aussi de moins regarder leurs nombrils et d’evoluer un peu.

                      Concernant leur formation c’est vraiment du grand n’importe quoi à la Française ... Rien sur la pedagogie, rien sur la disipline, rien sur la psychologie de l’enfant, rien sur management d’eleves ... que de la théorie ... Les profs de Français, par exemple, pour avoir leur concours passe entre autre une epreuve d’ancien Français et d’anglais ...

                      L’anglais après tout pourquoi pas ... mais savoir dechiffrer des textes du 14ème siècle quant on debute dans un collège sinistré du 9-3 faudra m’expliquer l’interêt.

                      C’est comme si on demandait aux aspirants plombiers d’être des boss de la mecanique des fluides ... « ah je sais pas souder le cuivre moi mais par contre comment je maitrise les equations de reynolds et la formule de bernouilli hein »

                      Autre abération l’agrégation .... en gros une fois profs vous passer un concours encore plus dur et plus théorique que le capes et resultat ?? On vous augmente votre salaire et on vous diminue vos heures de cours .... (16h au lieu de 18h il me semble). Les meilleurs travaillent donc moins ... c’est logique cherchez pas.

                      Quant aux vacataires vl’a l’arnaque. En gros vous faite des remplacements, une sorte d’interim quoi, mais payé une misère ... enfin payé une misère faut le dire vite parceque vous etes pas toujours payé toute suite. Si le rectorat etait une entreprise privé elle croulerai sous les jugements des prud’hommes. En gros qund vous commencez a faire des rempalcements faut attendre 3 ou 4 mois avant d’être payép (une misère on a dit) ... c’est si compliqué de mettre en route les payes on se rend pas compte.

                      Voila y’a encore plein de trucs a dire mais je m’arrete la. Bon courage les profs ... garde la peche comme disent les jeunz


                      • Alake (---.---.251.50) 15 mars 2007 14:30

                        J’ai été vacataire, et un vacataire n’est pas payé une misère 35€ de l’heure quand même !

                        Par contre dans certains rectorats ils prennent le temps avant de vous payer, moi j’ai eu de la chance j’ai eu mon salaire au bout du premier mois.

                        Quant à la carte de transport faut pas rêver (là encore ça dépend du rectorat). 5 zones à Paris ce n’est pas donné.

                        Si vous devez faire un conseil de classe vous n’êtes pas payé non plus...

                        Bref, que du bonheur.

                        Ajouter à cela que vacataire c’est 200h maxi dans l’année, on ne va pas loin.


                      • rug (---.---.188.87) 28 mars 2007 17:56

                        ET oui, payé 35 euros de l’heure, ca parait pas mal, mais vous l’avez aussi fait remarquer, 200h max.

                        et souvent les contrats se finissent avant les vacances.... qui ne sont donc pas payées...

                        donc les vacataires sont bien payés une misère !! (et jamais sûrs d’avoir des heures)


                      • jean sans terre (---.---.104.207) 15 mars 2007 14:14

                        effectivement , ex enseignant moi même et ma compagne enseigante également mais en Français , j’ai eu souvent de la haine lorsque j’entends des sornette du type « les enseignants ne font que 18 heures par semaine et sont toujours en vacances ! »

                        J’ai eu l’occasion d’exercer d’autres métiers que celui d’enseignant et en particulier dans l’industrie ... et je peux vous garantir que le travail y est nettement moins intense .

                        Ma compagne qui prépare les élèves aux bac de Français est continuellement en surcharge de travail.... mais en compensation , il faut dire que certains collègues n’enseignant pas la même matière (et je pense surtout à mes collègues enseignant la technologie ou dans le technique , ont eux nettement moins de charge de travail .

                        Moi même , enseignant scientifique , en avais moins qu’elle , et pourtant mes 40 heures étaient largement dépassées et ce pour un salaire nettement inférieur que dans l’industrie .

                        Restent les vacances , certes , mais utiles pour ne pas craquer , qui n’a pas connu cet affailissement général au début des vacances , qui nous font souvent tomber malades juste à ce moment là !

                        Oui , je crois qu’il est utile de mettre les enseignants aux 35 heures de présence , certes , certains collègues qui n’en font pas beaucoup se trouveront pénalisés , mais la plupart trouveront là une libération et une baisse de charge . Bien entendu , 35 heures tout compris , préparations + conseils+ réunions+ corrections ... bien entendu il faudra aussi réoganiser les lycées et collèges pour faire en sorte que les enseignants aient un poste de travail équipé d’ordinateur pour leurs préparations diverses , un vrai poste de travail avec bureau et lieu de concentration ....

                        Je pense que cette réforme , si démagogique , va finir par couter cher à la société mais tant mieux pour les enseignants et surtout pour les jeunes collègues qui , vu la dégradation continue de ce métier , ne tiendront pas le coup ...

                        Enfin , en tout cas et en ce qui me concerne , retraité de 62 ans donc depuis 2 ans à la retraite (et non pas depuis 7 ans comme certains le croient) je me félicite chaque jour d’être sorti de ce merdier ... car si la réforme de la présence est à faire d’autres réformes sur le statut de l’élève le sont aussi ... et autrement plus importantes .... mais c’est tout un autre chapitre et il y a vraiment trop à dire là dessus !


                        • Emile Red Emile Red 15 mars 2007 14:39

                          Faire en sorte qu’ils aient un poste et un seul.

                          Dans les collèges ruraux il n’est pas rare qu’un prof enseigne dans deux ou trois établissement parfois éloignés de plusieurs dizaines de KM et le même jour se taper deux fois l’aller-retour.

                          Sans compter les heures de disponibilité qui sont réduites à peau de chagrin et que les profs multiplient par 5 ou 6 bénévolement pour entretenir le parc informatique ou autre galère du genre.

                          Quant à l’apprentissage du vieux français, en réponse au post plus haut il est nécessaire, comme il est nécessaire au plombier de connaître les réactions de gaz qu’il va utiliser, et l’école est faite avant tout pour transmettre des connaissances donc aussi une culture commune et sans cela plus aucune raison de manier l’orthographe correctement et toute les dérives que ça impliquerait.


                        • pinpin (---.---.49.145) 15 mars 2007 14:21

                          L’enseignement en France est à une étape charnière de son évolution. Des réformes s’avèrent nécessaires pour améliorer le niveau inculqué dans les différents cycles.

                          Mais être enseignant aujourd’hui n’a vraiment pas l’air facile, l’autotité des ainés n’ayant plus cours, les gamins rois imposent leur arrogance. Dans les maisons de repos et asiles, c’est le corps professoral qui connait la plus grande proportion de malades, peruve s’il en ait de la difficulté aujourd’hui d’enseigner.

                          Dans une société idéale, la place des professeurs seraient bien plus valorisée, et les critiques envers eux moins acerbes.

                          Interdisons la télévision pour les moins de 18 ans, ainsi que toute transaction d’argent, et vous verrez les résultats scolaires s’améliorer en flèche.


                          • oxédrole (---.---.208.77) 15 mars 2007 14:50

                            Si la qualité et l’autorité des enseignants est en nette baisse, c’est que le métier n’est plus une vocation mais un refuge !


                          • (---.---.179.95) 16 mars 2007 23:14

                            Rétablissons la « chicote », le « fouet » et les punitions corporelles...


                          • Calmos (---.---.248.76) 15 mars 2007 14:31

                            Encore un Prof avec ses « états d’ame » et qui veut prendre à témoin le monde entier des « malheurs » de sa corporation

                            Une des causes de ces « malheurs » est cette pensée de gauche ou tout le monde il est beau ,tout le monde il est gentil...(le laxisme en étant une composante) enseignée par eux depuis Jules Ferry (socialiste)...

                            Que cette pensée perdure (malgrés qu’il est évident que non adaptable au monde tel qu’il nous le vivons) est de leur fait...

                            Les enseignants récoltent ce qu’ils ont semés....et sement


                            • Emile Red Emile Red 15 mars 2007 14:48

                              Je ne suis pas prof de français, mais à te lire j’éprouve le trouble du coureur de fond.

                              Si tu avais été un peu plus studieux à l’école au lieu de t’en prendre aux profs que tu as méprisé autrefois et méprises encore aujourd’hui, tu écrirais dans un langage correct et compréhensible.

                              L’âne rue souvent contre son maître tu en es la vivante preuve.


                            • Calmos (---.---.248.76) 15 mars 2007 17:21

                              Cher ami....

                              On écrit pas dans un « language correct ».....mais avec un « phrasé correct »....

                              Oui : j’avoue (aprés l’avoir relu)que ce post est critiquable sur sa forme...mais j’en maintiens le fond...


                            • Calmos (---.---.248.76) 15 mars 2007 18:01

                              Ce fond...

                              Une grande partie des enseignants-fonctionnaires (à majorité de gauche ) ; usent et abusent de leur position pour faire descendre dans la rue les enfants que leur confie la République....et ce a des fins politiques

                              Les « manifs » contre le CPE en est le meilleur exemple...vu que le CPE ne s’adressait pas à eux(éléves et enseignants)

                              Si c’est « braire » que de l’écrire...:je braie


                            • Emile Red Emile Red 16 mars 2007 10:05

                              Je connais des dizaines de profs (même de gauche) qui se sont rendu en cours au moment du CPE et furent surpris de n’avoir aucun élève présent.

                              Le CPE a été l’exemple même du contraire de ce que vous affirmez, les profs on rejoint les élèves bien après le début du mouvement comme des millions de travailleurs. L’idée générale dans les lycées et collèges était plutôt du genre foutage de gueule et attente du plantage que du genre incitation au bazar.


                            • (---.---.179.95) 16 mars 2007 23:16

                              Non, ce n’est pas vrai, on voulait que tes rejetons soient licenciés dès le premier refus de leur part de faire des « gâteries au patron »...


                            • un_passant (---.---.129.237) 15 mars 2007 14:36

                              Mouhai... Si vous pouviez vous plaindre à vos syndicats que les étudiants, pour un certain nombre, leur en veulent de leur main-mise sur les programmes de l’éducation nationale, qui a conduit à la catastrophe actuelle, vous nous rendriez service.

                              Comment avez-vous pu accepter le nivellement par le bas des programmes (orchestré par les syndicats qui ont la main mise quasiment jusqu’aux conseillers du ministre de l’éducation nationale) ? Comment avez-vous pu accepter la diminution, jusqu’à leur quasi suppression, des dictées ? Comment se fait-il qu’avec des moyens qui n’ont cessé d’augmenter d’années en années, le niveau baisse, les étudiants sont démotivés ? Arrivés en fac, on se rend compte, lorsque l’on a la chance d’arriver jusque là, que l’on s’est fait totalement avoir.

                              L’école n’est pas un lieu d’épanouissement, c’est un lieu d’apprentissage de la vie et de la société et cela, ça donne comme impératif de savoir s’exprimer et écrire sans faire de fautes.

                              Ne vous attendez pas à ce que l’on vous plaigne tant que vous n’aurez pas viré de vous-mêmes ces *censurés* de démagogues qui gangrène l’éducation nationale.

                              L’école, c’est censé être l’instruction nationale et citoyenne. Ca ne l’est plus. Prenez vous responsabilités, virez les démagogues et les carriéristes du ministère et rectorats et on en reparlera. Pas avant. Si vos syndicats, ne jouent plus leur rôle, ignorez-les pour qu’ils deviennent vos représentants, ce qu’ils n’auraient jamais du cesser d’être, au lieu les laisser jouer le rôle d’agitateurs et essayer d’être, sans avoir la moindre parcelle de légitimité, des « faiseurs de société »(et je me retiens de tenir des propos nettement moins polis).

                              Une question, juste par curiosité : est-ce qu’il est dit texto, ou écrit noir sur blanc, lorsq’un étudiant souhaite devenir prof, qu’un prof qui a ses têtes est un mauvais enseignant, même si c’est un réflexe humain ? La conscience professionnelle semble manquer à un certain nombre d’enseignants, car elle se manifeste plus que tout autre chose sur des détails de cet ordre. Avec le nivellement par le bas des programmes et des exigences, c’est ce qui nuit le plus aux élèves ie « à quoi ça sert de boser, de toute manière, il ne peut pas me supporter » (le prof s’est-il seulement posé la question de savoir si ces cours sont intéressants, ou s’il sait intéresser ses élèves ou encore le prof qui s’y croit : ségrégation du Jules Vernes par un prof de français en sixième). Sans compter les profs qui font payer aux élèves le statut des parents (élève brimé parce que « gosse de riche » ou parce que « de couleur »).

                              A propos de profs de français, voila un domaine à réformer : avant d’enseigner les figures de style et autres règles (on pourrait croire qu’il s’agit d’un complexe face aux « matheux ») il serait pertinent de faire aimer les livres et donc de faire lire avant tout autre chose. Il serait vraiment temps que vous viriez les démagogues et carriéristes qui font semblant de vous représenter et qui en fait ne représentent qu’eux-mêmes et leur foutu carrière.


                              • (---.---.248.38) 15 mars 2007 15:12

                                Attention à vous, vous vous attaquez aux 35.000 permanents syndicaux de l’éducation nationale. Gare aux manifs « spontanées » !


                              • oxédrole (---.---.208.77) 15 mars 2007 14:43

                                1,5h de préparation chez soi pour une heure de cours effectué, il faut arrêter de nous servir cet argument débile ! Si vraiment un tel travail de préparation était nécessaire, j’aurai de sérieux doute sur la compétence de l’intéressé...

                                Non, cet article ne valorise guère la profession, toujours à se plaindre de sa charge de travail, mais qui reste bien silencieuse quant à ses 17 semaines de congés annuels !


                                • Alynpier Alynpier 15 mars 2007 15:23

                                  As tu simplement le moindre début d’idée du temps qu’il faut pour corriger un devoir de français ? Multiplie le par une trentaine de copies, et tu commenceras à comprendre...

                                  Et ça, c’est pour une seule classe ; je ne connais aucun prof de français qui n’en a qu’une, on en a tous au moins quatre, sinon plus. Alors, même avec un seul devoir par mois et par élève (ce qui est un strict minimum), il y a déjà de quoi largement s’occuper, en dehors des heures de cours.

                                  Mon épouse est PLP2 et enseigne « Français - Histoire - Géographie - ECJS », ce qui multiplie encore au moins par deux/trois les préparations de cours et corrections de copies.

                                  Je n’ai pas parlé de toute la partie « suivi pédagogique » (conseils de classe entre autres) qui nécessite là aussi un travail domestique indispensable, qui n’est ni compté devant les élèves, ni compté en temps de préparation de cours/correction de devoirs.

                                  Un employé (à un salaire identique) est totalement libéré après ses 35 heures hebdo, il n’emmène pas ses dossiers ou sa compta chez lui. Un prof, en fait, a son esprit totalement occupé par son travail, en dehors des périodes de vacances scolaires.

                                  Quand on a la chance d’avoir toujours les mêmes classes, c’est vrai que les cours sont déjà en partie préparés, mais c’est quand même rarement le cas, et quand on retrouve une classe qu’on a déjà eue, les programmes ont souvent évolué.

                                  Vous pourrez dire ce que vous voudrez, mais il y a une chose qui est sûre : il n’y a qu’un prof pour savoir ce que c’est, les autres ne voient que la longueur des vacances scolaires ! C’est d’ailleurs certainement le critère déterminant chez les jeunes, quand on leur demande ce qu’ils veulent faire... avant de se rendre compte de la dure réalité.

                                  Il serait nettement plus intéressant de demander aux jeunes profs, ceux qui enseignent depuis un ou deux ans : « Et si c’était à refaire, choisirais tu l’enseignement ? ». Je pense qu’un grand nombre des détracteurs seraient très surpris du résultat.

                                  PS : quand je dis « prof », je fais un distingo entre celui qui enseigne la philo ou les maths et celui qui fait « gym »... Là oui, je pense que Agrégé de Gymnastique, c’est une bonne planque...  smiley


                                • gem gem 15 mars 2007 22:07

                                  règle de base : dans le mammouth chaque prof trouve qu’il en fait trop et ses collègues d’une autre matière, pas assez... CQFD

                                  corolaire : croyez-vous que les syndicats de profs demande un rééquilibrage ? pas du tout ! si vous m’en trouvez un seul qui propose de moduler l’exigence de service selon la matière (moins pour le français, plus plus les maths, et encore plus pour la gym)...


                                • Emile Red Emile Red 16 mars 2007 10:14

                                  N’importe quoi Gem, je ne crois pas que Alynpier voulait dire que les profs de gym ne sont pas à la même enseigne mais tout simplement qu’ils ont, hors cadre professionnel, moins l’esprit encombré.

                                  Parallèlement à l’enseignement ce sont les profs d’EPS qui sont le plus présents dans les activités annexes de l’école, parfois 5 à 6 heures le mercredi après-midi et autant le samedi quand tu fais la grasse-mat...


                                • Alynpier Alynpier 16 mars 2007 12:26

                                  Evidemment ! Je connais aussi pas mal de profs de gym qui font des heures « en plus » pour faire de l’encadrement sportif, voire de la préparation. Mais ceci n’a rien à voir avec des copies à corriger, ils le font par plaisir car c’est souvent aussi leur hobby.

                                  Par contre, je ne connais aucun prof qui corroge des copies en plus, par simple hobby... ils préfèreraient aller jouer au foot avec le prof de gym.

                                   smiley


                                • rug (---.---.188.87) 28 mars 2007 18:15

                                  d’abord on dit agrégé d’EPS...C’est 14h + 3h de forfait d’animation d’AS pour être plus exacte. La polémique devrait davantage se situer sur le fait que dans l’EN les personnels reconnus comme « étant les meilleurs », les agrégés, travaillent moins que les certifiés...

                                  ensuite, c’est sûr qu’en EPS il n’y a pas les copies...mais les relevés de données des évaluations (parfois contestables d’ailleurs...) prennent aussi bcp de temps (sans commune mesure cependant avec des copies de français, d’histoire, etc, en terminale, je vous l’accorde)

                                  Enfin une préparation sérieuse d’un cours d’EPS demandent bcp de temps, car elle comprend une différenciation pédagogique pour 3 groupes de niveau, en général...Cependant des routines de fonctionnement (certains appellent cela l’expertise de l’enseignant) peuvent sérieusement diminuer ce temps de préparation

                                  Mais un prof très impliqué n’enseignera jamais exactement la même leçon car les apprentissages peuvent vraiment être adaptés à chaque classe (ambiance de travail, capacité de compréhension, niveau dans l’activité, motivation, nombre d’élèves et organisation pédagogique possible, ...)...ce qui demande bcp d’astuces et une préparation assidue


                                • Nathanael (---.---.252.201) 15 mars 2007 15:33

                                  Alors on va parler juste temps de travail, on s’abstient de tout autre commentaire sur la pénibilité du boulot :

                                  Donc vous faites à vos dires 45 heures par semaine ok... sauf que c’est pendant 37 semaines (et oui y a des vacances pardi) donc si on ramène à l’année ca fait : 1665 heures..... Bingo ca revient au temps de travail annualisé de n’importe quel salarié !!!!!

                                  Alors stop pleurer sur le temps de travail... vous avez tout faux ! smiley


                                  • Nathanael (---.---.252.201) 15 mars 2007 15:41

                                    @Alynpier : Y a que les profs aussi pour voir les « 35heures » comme des planqués derrière leur bureau... non vous n’êtes pas les seuls à ramener du travail à la maison, stop de vous prendre pour une élite..

                                    Être prof en terme de temps de travail, c’est accepter d’avoir un temps de travail relativement faible devant les élèves, mais en contre partie un travail de préparation assez long, mais qu’on a l’avantage de répartir comme on le souhaite (plus ou moins bien sûr, mais bon vous êtes libre de fixer les interros, donc d’une certaine manière de fixer votre charge de travail smiley )

                                    Comme je le démontre de façon simple et mathématique, vous avez la même charge de travail à l’année(en théorie, en se basant sur les chiffres de l’auteur) que n’importe qui....

                                    Il est facile de dire qu’on travaille beaucoup (tenez j’ai travaillé 48 heures la semaine dernière (pointages pour témoigner si nécessaire) sauf que je « rattraperais » plus tard en travaillant une semaine à 22 heures par exemple... si j’omets cette seconde partie de la phrase, je peux dire que je travaille 48 heures semaine...)


                                  • (---.---.179.95) 16 mars 2007 23:23

                                    Ce n’est encore pas assez pour être compétitif, il faut désormais travailler 12h par jour 365 jours par an (le 366ème jour des années bissextiles étant congé payé) pour 4 euros de l’heure et je suis sympa, ça fait plus de 1000 euros par mois alors qu’en Chine, il font la même chose pour 100 euros. Donc cela fait 4380 heures annuelles, vous me faites hurler de rire avec vos 8 heures par jours, fainéants du privé !


                                  • (---.---.179.95) 16 mars 2007 23:30

                                    Quand je pense que j’ai eu le BAC C avec mention sans avoir jamais passé de Bac Blanc ! On devient vite vieux, c’était il y a 20 ans. Faut dire, qu’aujourd’hui les élèves sont à l’image de leur parents : des cons à qui il faut même donner à l’avance les réponses aux questions du bac pour qu’il l’aient...C’est pour ça que les profs font du bachotage, parce que ces crétins ne savent même pas réflechir, comme leurs parents...


                                  • deive (---.---.52.80) 15 mars 2007 15:42

                                    en plus d’être musicien, je travaille dans la fonction publique. ma copine est instit. moi, je rentre chez moi à 17h00, tranquille, j’ai fini la journée. ma cops, elle, rentre à la maison, cool, elle se prépare un thé, on discute, et après manger, on se cale devant la télé (ou derrière ma guitare)...enfin, JE me cale devant la télé, parce ma cops, elle, corrige ses cahiers, prépare les cours pour le lendemain, fait des recherches sur le net, et se couche vers 23h30. et ça recommence le lendemain.Et le week-end ? ben c’est pareil, sauf que ça commence à 17h00 ou plus tot quand les enfants (on a en deux) le permettent. Franchement, je préfère être à ma place. quand je sors du taf, j’ai fini, je peux faire autre chose. Elle, non. elle prépare sa journée du lendemain.


                                    • Crying (---.---.133.60) 15 mars 2007 15:47

                                      Ca y est, je suis en train de pleurer sur le sort de ces malheureux.

                                      Oh les beaux calculs qui arrivent à nous faire croire que les profs bossent 45h par semaine... et pourquoi pas 60 ????? Mais c’est drôle ça, ce temps de travail ne tient compte que des semaines travaillées. Si on ramène le temps de travail en incluant les 17 semaines de congés, on arrive à combien ?

                                      Idem pour le salaire. Le taux horaire, en incluant 17 semaines de repos ne me semble pas si mal... non ?

                                      Vous avez fait des choix, dont celui d’être prof. Vous connaissiez ces paramètres au départ. Où est l’erreur ? Voulez-vous nous faire croire que vous avez une illumination, une vocation qui ont déclenché votre sacerdoce ? Faites de la politique votre métier, vous avez déjà le même discours que ceux qui se prennent pour nos « élites ».


                                      • (---.---.62.50) 15 mars 2007 16:07

                                        "Si on ramène le temps de travail en incluant les 17 semaines de congés, on arrive à combien ?

                                        Idem pour le salaire. Le taux horaire, en incluant 17 semaines de repos ne me semble pas si mal... non ?"

                                        Il faut savoir :
                                        - soit c’est 17 semaines de vacances en cadeau, d’où un salaire moindre, mais on ne peut pas les compter dans le temps de travail,

                                        - soit on annualise le temps de travail, mais dans ce cas-là le salaire n’est pas si élevé que ça...


                                      • Crying (---.---.133.60) 15 mars 2007 16:25

                                        Je reconnais là le commentaire d’un enseignant !

                                        Voilà tout le problème de cette profession ! Vous n’assumez pas votre situation ; et vous voudriez avoir le salaire et les congés.

                                        Cela ne se passe pas comme ça dans la « vraie » vie : Si on doit annualiser quelque chose, on annualise tout, et pas seulement ce qui arrange.

                                        Je bosse dans le privé. Après l’accord (à minima) sur les 35h, je me retrouve avec (à peu près) 8 semaines de congés par an : et bien depuis, mon salaire n’a pas bougé, et mes primes (directement indexées sur le chiffre d’affaires de la société ET le temps de présence du collaborateur) sont moindres.

                                        Malgré cela, si je me mets à la place de mon patron, je pleure ! Car je ne conçois pas de payer un type qui ne sera là, effectivement productif, que 10 mois par an.

                                        (par contre, les objectifs de la société sont systématiquement à la hausse, et les effectifs de 50 en 2000 sont aujourd’hui à ...12). Mais j’ai du boulot (plus de 45h par sem !) et je ne me plains pas (à vrai dire, je trouverais cela indécent vis à vis du nombre de gens aujourd’hui dans la galère)


                                      • (---.---.179.95) 16 mars 2007 23:33

                                        C’est sûr, les profs travaillent moins qu’Aznavour qui lui est fier de travailler 24h/24...Et vous ?


                                      • (---.---.179.95) 18 mars 2007 11:15

                                        Un jour, j’ai entendu une vendeuse raconter qu’elle était prête à raconter n’importe quoi pour vendre, elle le faisait très bien : ce qu’elle vendait plus cher était de meilleure qualité que son conccurent alors qu’ils se fournissaient chez le même grossiste...

                                        Tout le monde l’a admirée, tout le monde veut l’embaucher...

                                        N’y aurait-il que des escrocs dans le privé ?  smiley


                                      • cdg (---.---.169.151) 15 mars 2007 15:49

                                        J ai une partie de ma famille qui est prof, dont une qui a ete cadre dans le privee. Elle est maintenant institutrice (pardon prof des ecoles) et elle est HEUREUSE malgre un salaire de 50 % inferieur ! Par contre :
                                        - aucune responsabilite (si vous faites une boulette, y pas de patron qui va vous taper dessus)
                                        - un travail pas tres loin de chez elle et en plus pas dans la region parisenne (ou sont helas 80 % des emplois du prive)
                                        - des horaires de reve (16h30 pile poil c est FINI). Si vous travaillez dans le prive, c est quand meme rare de finir avant 18h30 Et je parle pas des vacances ...

                                        Si vous ajoutez a ca le fait qu elle travaillait avant dans une boite de pourris qui traite son personnel comme de la merde (altran pour ceux qui connaissent) vous comprendrez qu elle n a aucune envie d y retourner

                                        Le seul point negatif de la fonction enseignante c est en effet le salaire.

                                        Peu de travail mais salaire faible. Excellent comme salaire d appoint mais c est sur que deux enseignants ne roulent pas sur l or (ils ont quand meme un revuenu supperieur au francais moyen)

                                        PS : pour ameliorer le salaire, il suffit de faire comme un de mes ex voisin : cours particuliers au noir. C est bien paye et net d impots !


                                        • (---.---.62.50) 15 mars 2007 16:10

                                          Aucune responsabilité, enfin si, quand même celle des élèves, c’est quand même déjà pas mal (s’ils se blessent, s’ils dégradent quelque chose, etc., c’est la responsabilité du prof)

                                          Pour ce qui est du boulot en province, c’est quand même pas la faute des profs (et au passage, les postes en région parisienne ne sont pas la panacée non plus).


                                        • (---.---.30.84) 15 mars 2007 16:23

                                          ah oui et combien de condamnation ? il y a aussi qqch qui me frappe j’ai qq amis profs des écoles et bizarrement ils ont des logements de fonction ? qu’elle est l’utilité ?


                                        • cdg (---.---.202.13) 15 mars 2007 21:54

                                          je fais une erreur, je peux me faire licencier ou eventuellement sanctionner (genre mutation ou poste placard).

                                          Un prof ne risque rien a moins d etre pedophile !

                                          C est vrai qu on assiste a une americanisation du systeme avec des gens qui porte plainte pour rien, mais si un prof est nul, ressert les memes cours pendant 30 ans (du vecu cet example la, en science naturelle) que risque t il ?

                                          Les prof sont utiles, je suis meme pour les payer plus si necessaires, mais a conditions d une evaluation et de sanctions

                                          Pour le cote geographique, pourquoi les mutations se font a l anciennete ? d ou des prof ages dans le sud et des debutant a paris et dans le nord Pourquoi ne pas faire des concours regionaux (ce qui est deja le cas pour les professeurs des ecoles)


                                        • gem gem 15 mars 2007 22:14

                                          pas tout à fait exact : pas besoin d’être pédophile, il suffit d’en être accusé et d’avoir Mme royal comme sous-ministre. Avec ça, vous pouvez avoir assez d’ennuis pour ne pas voir d’autre solution que le suicide.

                                          Ceci était un méchant coup de pied de l’âne à une méchante candidate, et j’assume.


                                        • (---.---.179.95) 18 mars 2007 11:51

                                          Ceci n’est pas méchant, c’est la pure et simple vérité. Tous les profs qui ont étés calomniés ont été acquités par la justice et condamnés par Sainte-Ségolène.

                                          Voir ici : http://moisegolene.blogspot.com/search/label/p%C3%A9dophilie


                                        • rug (---.---.188.87) 28 mars 2007 18:30

                                          ah oui pardon, s’occuper d’instruire et éduquer 25 ou 30 gamins, ce n’est vraiment aucune responsabilité... Je crois rêver là !!!

                                          instit effectivement tu peux rester souvent travailler pas loin de chez toi... prof c’est autre chose, 90% des jeunes profs sont mutés en région parisienne (et pas Paris 16ème en général), dans l’académie d’Amiens ou dans celle du Nord...

                                          les horaires de rêve ne prennent pas en compte la préparation (dans ce cas je finis tous les jours à minuit, car je prépare mes cours de 21-22h à minuit

                                          ...c’est un choix, je vous l’accorde

                                          enfin, la nature humaine étant partout la même, bcp de chefs d’établissement ont aussi un comportement étrange avec le personnel enseignant...

                                          alors, où est la différence ???


                                        • perlomig (---.---.255.235) 15 mars 2007 15:53

                                          Ce que ne comprennent pas les enseignants c ’est que leur profession qui fut celle des nantis reconnus dans les communes avec le Maire et le Cure et le Medecin est aujourd’hui une profession de seconde importance car les etudes ont evolue et les emplois plus evolues que leur mentalite les ingenieurs,informaticiens,banquiers ect.... ont pris le pas sur l education. Mais l education en 1940 n etait pas la meme que celle d aujourd’hui ou le coporatisme a pris le pas sur le dynamisme


                                          • (---.---.179.95) 16 mars 2007 23:36

                                            Pour sûr, en 1940, y avait pas grand monde qui avait le Bac, déjà le certif c’était le bout du monde...Fallait bien bouffer, heureux temps que ces temps de guerre, VIVE LA GUERRE, c’est tellement bon quand ça s’arrête...


                                          • Nathanael (---.---.252.201) 15 mars 2007 16:03

                                            Juste un truc sur les salaires :

                                            Ils sont déjà pas si mal.... En plus les profs oublient une chose : l’ancienneté tient une large part dans la valorisation du salaire (et de manière significative, les chiffres sont dispo sur le site de l’EN)

                                            Or, il n’y a que dans le fonctionnariat où on peut prétendre à une valorisation de l’ancienneté.. Dans le prive, si vous restez au même niveau de compétences, votre salaire reste identique, même après 30 ans d’ancienneté !

                                            PS : attention je n’ai rien contre les profs, c’est à mes yeux des gens très bien pour la plupart, et une fonction très importante... mais bon en parlant temps de travail, vous visez le mauvais cheval....


                                            • Inconditionnal (---.---.190.222) 15 mars 2007 16:18

                                              L’article a le mérite de mettre à plat l’argument des 18 heures de travail hebdomadaires. C’est un retour d’expérience plutôt intéressant.

                                              Etre cadre donne surtout le droit de ne pas compter ses heures de travail... Je pense qu’une comparaison des salaires des cadres et des enseignants par taux horaires (en €/heure réellement travaillée) permetterait de relativiser.

                                              @l’auteur Sinon qu’est-ce qu’un prof pense d’un ouvrage tel que « La fabrique du crétin » de Jean-Paul Brighelli ?


                                              • cestcurieux (---.---.237.128) 15 mars 2007 17:30

                                                Je n’avais pas vraiment envie de remettre une couche sur ce site. Le défoulement de tous ces frustrés contre les profs est vraiment écoeurant...

                                                Je sais parmi les intervenants, il y a de pauvres victimes de l’éducation nationale qui n’ont rencontré depuis la maternelle petite section à la sortie du collège et du lycée que des imbéciles, des nuisibles,des m’enfoutistes. Je ne doute pas de la bonne volonté qui les habitaient, et je comprends leur rage d’être aujourd’hui au chomdu à cause de ces parasites irresponsables.

                                                C’est sûr les profs n’ont de compte à rendre ni aux parents, ni à leurs supérieurs, ni aux inspecteurs, autres jean-foutres de l’institution.

                                                Il s’installent dans une classe et laisse les trente ou quarante gamins se démerder en lisant leur journaux (syndicaux évidemment) ! Lesquels gamins attendent patiemment l’heure de la sortie...

                                                J’ai acheté et lu le livre de JP Briguelli (JC Gawsewitch édit.) Ce n’est pa ma bible mais j’ai trouvé ce livre trés intéressant qui pose de vrais problèmes sur les dérives de l’enseignement, même s’il va assez loin dans ses finalités.Je rappelle que les enseignants sont à la base d’une pyramide trés hiérarchisée et il est trés rare qu’on leur demande leur avis : en général il s’agit d’appliquer les décrets,les circulaires,les programmes et parfois sont sous le joug des conseillers pédagos et du dirlo. Pas de réelle liberté donc.

                                                J’avais trouvé que notre ministre avait eu raison de rappeler que nous avions la liberté pédagogique, ce qui ne veut pas dire celle de faire n’importe quoi, mais au contraire de trouver la meilleure solution à chaque cas. Si certains enseignants veulent travailler avec des manuels que ceux-ci soient fournis et qu’ils ne soient pas obligés de bidouiller et d’être tributaires de photocopieuses, alors qu’il faut une certaine maturité aux élèves pour gérer un classeur...Que l’on trouve rarement en élémentaire.

                                                Une dernière chose, selon les communes, « riches ou pauvres » les dotations par élèves peuvent varier de 1 à 20 : concrétement 22 euros à 440...Et ça fait de sacrées différences....Quand on sait qu’un manuel coûte facilement 14 euros...Pourquoi pensez vous que l’on fait des kermesses, des ventes de crépes,que l’on gère une coopérative etc ?


                                              • Alynpier Alynpier 15 mars 2007 18:07

                                                Outre ce conseil de lecture que je donne par ailleurs :

                                                « 1990-2000, La décennie des mal-appris », publié par François Bayrou en 1990...

                                                je conseille également le très bon :

                                                « Le bonheur d’apprendre et comment on l’assassine », par François de Closets, publié en 1996

                                                Et pour en revenir au débat de fond, le sentiment général (sur toute la profession) se base uniquement sur quelques cas particuliers. Il ne viendrait à l’esprit de personne d’encenser ou de dénigrer toute une profession au simple prétexte qu’on en connaîtrait un bon ou un mauvais représentant. Les profs snt tous logés à la même enseigne, l’évolution de leur carrière ne tient aucunement compte de leurs capacités propres et un excellent pédagogue connaîtra (à très peu de choses près) le même cursus qu’un nullard planqué. Il y en a, j’en connais... et c’est vrai que ça n’est pas fait pour « doper » les bons.


                                              • arturh (---.---.119.98) 15 mars 2007 16:19

                                                Pour avoir été enseignant pendant 6 ans avant de démissionner de l’Education Nationale, je me souviens effectivement du mal être d’être enseignant.

                                                A posteriori, je l’attribue au statut extrêmement infantilisant qui offre une sécurité à toute épreuve (il faut vraiment aller extrêmement loin pour être viré de l’Education Nationale) contre l’acceptation d’une logique du pouvoir hiérarchique qu’il est totalement inconcevable de remettre en cause, quelque soit le bout par lequel on le prend. D’où l’impossibilité totale de la moindre réforme du mamouth...

                                                L’Education Nationale a pour principal objet d’enseigner la soumission infantile à la hiérarchie.

                                                D’où le ton naturellement geignard de l’auteur de l’article.


                                                • Eric 15 mars 2007 16:57

                                                  Cet article est pathétique. Il faut le rajouter aux innombrables textes d’appel au secours de la fonction enseignante.

                                                  Bien sur ce ton un peu pleurnichard et ces revendications permanentes et injustifiée sur les plans salariaux et temps de travail pourrait en première analyse irriter. (Doublement des moyens en monnaie constante depuis 30 ans quand même, et d’ailleurs, signe qui ne trompe pas beaucoup d’enseignants sont désormais propriétaires de leur logement)

                                                  Il faut aller au delà. Depuis 30 ans ce ne sont ni les salaires ni les horaires qui ont le plus changés en bien ou en mal.

                                                  On réclame surtout de travailler moins quand on s’ennui dans son travail qu’on n’y croit pas qu’on est pas motivé. Les gens passionnés ne comptent pas leurs heures....

                                                  Il n’est pas en théorie beaucoup de professions plus exaltantes que de former de jeunes esprits, de les aider à avoir une perspective dans l’existence à s’en sortir, à s’épanouir. C’est une science, un art et qui plus est utiles.

                                                  La profession est potentiellement plus intéressante que beaucoup d’autres. Beaucoup de gens sont prêt à avoir un travail moins bien payé mais un boulot intéressant et où ils se sentent utiles.

                                                  A travers leurs récriminations, il faut entendre les désillusions des profs et leur frustration.

                                                  Désillusions politiques. Souvent a gauche, ils pouvaient croire que leur combat permanent, notamment sous forme de bourrage de crâne de nos enfant changerait la société. 25 ans après le 10 mais 81 on comprend qu’ils baissent un peu les bras.

                                                  Désillusions professionnelles. 25 ans de Bourdieu et de réformes pédagogiques osées pour un résultat : les enfants de profs sont ceux qui s’en sortent le mieux, les gosses de pauvres sont de plus en plus exclus.

                                                  Désillusions sur le statut personnel. Il y a trente ans, il n’y avait pas une majorité de bacheliers dans la société et notamment parmi les parents d’élèves. Un prof était quelqu’un et avait notamment une certaine autorité sur les parents. Ce n’est plus le cas. L’élévation du niveau des parents entraîne un consumérisme de l’école mal vécu par les profs qui n’y sont pas préparés. Par exemple la fuite vers le privé qui sonne comme un désaveu permanent et pas toujours justifié.

                                                  Cet élément de comparaison avec le reste de la société est très fort dans les revendications. Plus qu’un cadre ?, moins qu’un footballeur ?, autant qu’un smicard ?.....

                                                  Qu’objectivement les profs soient des privilégiés (leur espérance de vie relative en témoigne qui est la plus élevée de la société française) n’y change rien. Leurs plaintes ne sont pas ridicules car leurs angoisses sont réelles même si objectivement non fondées comme souvent les angoisses.

                                                  Nous ne pouvons rester indifférents car c’est la qualité de notre système éducatif qui est en jeu.

                                                  Mais l’angle d’attaque n’est pas évident. Quelles mesures surtout symboliques mais aussi matérielles trouver pour les remobiliser. Surtout, ou, parmi les prof, encadrés par leurs syndicats, trouver des interlocuteurs prêts à discuter d’autres choses que d’enjeux quantitatifs, revendicatifs et idéologiques pour sortir nos enseignants et notre système scolaire de la déprime ?


                                                  • clicillic (---.---.245.145) 15 mars 2007 16:57

                                                    Avant de discuter il est absolument nécessaire de connaître les références exactes du décret de 1950 et le texte lui-même invoqué par Laurent Tourillon. Ce manque fait perdre une partie de sa crédibilité à son texte par ailleurs très éclairant. En particulier, je voudrais savoir si réellement 1h de cours était comptée comme 2,5 h de travail en raison des lourdes préparations et des recherches nécessaires tout au long de la carrière. De toutes façons, il est évident que le métier est devenu beaucoup plus difficile qu’en 1950. Les cours magistraux étaient la règle. Un élève accueilli au lycée se considérait en général comme un privilégié et remettait beaucoup moins en cause les interventions de ses maîtres.


                                                    • (---.---.142.34) 15 mars 2007 17:11

                                                      Et Bayrou, comment voit-il ça ? L’enseignant actif, ou passif ?


                                                    • Alynpier Alynpier 15 mars 2007 17:47

                                                      Un conseil de lecture, peut-être ?

                                                      « 1990-2000, La décennie des mal-appris », publié par François Bayrou en 1990...

                                                       smiley


                                                    • LE CHAT LE CHAT 15 mars 2007 17:06

                                                      y’a aussi les profs qui ressortent les mêmes cours et les mêmes photocopies d’une année sur l’autre , comme j’ai beaucoup d’enfants , je le vois bien !

                                                      y’a les absentéistes chroniques

                                                      y’a ceux qui font ce job parce qu’ils ont fait des études sans aucun débouché et se vengent pleins de rancoeur sur leur élèves

                                                      ton tableau est un peu trop beau pour être vrai et si il y a dans l’éducation nationales des gens compétants et motivés , y’a aussi pas mal de branleurs pour faire la moyenne ! assez de gérémiades , nos patrons dans le privé serrent la vis aux salariés bien plus que les rectorats......


                                                      • (---.---.179.95) 17 mars 2007 00:21

                                                        Monn salaud de boulanger, fait toujours le même pain, le pire c’est qu’il est bon, mais il doit changer, ça prouvera qu’il bosse... smiley


                                                      • Gasty Gasty 17 mars 2007 23:24

                                                        @ LE CHAT

                                                        y ressortent aussi les mêmes tables de multiplication tous les ans avec les mêmes résultats. Pas une seul fois un deux fois deux ferait six... ! smiley


                                                      • Gasty Gasty 17 mars 2007 23:32

                                                        J’aurais pu être premier de la classe sinon ! smiley


                                                      • lavabo (---.---.98.97) 15 mars 2007 17:29

                                                        Bonjour à tous, Apparemment on ne départagera pas les pour et les contres........ juste une petite chose le métier d’enseignant n’est plus aujourd’hui qu’un échappatoire,la seule et unique raison des jeunes à choisir la voie de l’enseignement est la garantie d’un emploi sécurisé et bien pépére (la rumeur à fait son chemin et elle devient vérité....... avoir un emploi, pas un métier, un emploi... la différence n’est pas négligeable et elle engendre des conséquences désastreuses et notamment le recrutement de personnes dont le seul but est d’avoir un salaire en fin de mois. Certes tous les enseignants ne sont pas comme ca mais il suffit d’une minorité pour faire planer le doute sur toute la profession. Concernant le temps de travail des profs je suis bien d’accord avec l’auteur, c’est ce qui m’a fait choisir la voie de la recherche plutôt que celle de l’enseignement......... Sur l’éducation, ce qui me semble le plus intolérable, c’est plutôt la démission des parents vis à vis de l’éducation (sociale) de leurs gamins. L’école ne remplacera jamais l’éducation parentale !!!!!!!!!!!


                                                        • (---.---.179.95) 18 mars 2007 11:06

                                                          L’avantage de la recherche, c’est que l’on n’est tenu qu’à quelques publications annuelles -faites par les thésards, signées par le dirlo- qu’à des conférences aux Seychelles, à Taiwan, à l’autre bout du monde avec (en FAC) 3 heures de cours aux mêmes thésards.

                                                          De plus 99% des publications ne sont que des compilations d’autres publications...

                                                          Ce qui est super avec la recherche, c’est que le boulot par essence est non mesurable. Alors, cherchons... smiley


                                                        • Ploum (---.---.200.108) 15 mars 2007 17:31

                                                          Dans le cadre de mon travail il se trouve que j’assure des formations, certe c’est un peu différent de l’enseignement de l’éducation nationale, mais quelquepart je pense que la comparaison est intéressante.

                                                          Si on part de rien, et selon la difficulté de la formation, il faut de 3 à 5 jours pour concevoir 1 journée de formation, soit de 15 à 25 jours de préparation pour une semaine de formation. Si on part d’une formation existante qu’on n’a jamais donné, compter environ 5 jours de préparation, et si on a déjà donné la formation, de 1 à 2 jours. Je parle bien sur pour faire une formation de qualité, pas un séminaire ou 10 gus se tournent les pouces et écoutant causer le formateur, et dans un domaine ou le formateur connait à la perfection le sujet abordé.

                                                          Comme vous pouvez le voir, si on veut faire quelquechose de qualité, le temps de préparation est conséquent, et je précise bien sur que je bosse dans le privé, donc que pour des critères de rentabilité on évalue les coûts d’une façon qui ne laisse aucune ouverture à la perte de temps et que bien sur nous avons des critères de satisfaction client qui sont impitoyables.

                                                          Quand je vois 18h de cours par semaine pour un enseignant, pour ma part je suis plutôt limite de penser que c’est trop, surtout avec autant d’élèves dans les classes, et très franchement ceux qui se permettent de prétendre que ce n’est pas assez, ils n’ont même pas la moindre idée de ce dont ils parlent.

                                                          Je ne dis pas qu’il n’y a que des bons profs, je suis moi aussi tombé au cours de mon cursus sur des profs qui allaient au troquet du coin en sortant des cours et mettaient 2 mois à corriger un QCM, mais c’est une minorité qu’il ne convient pas de considérer comme étant un standard.

                                                          N’oubliez pas une chose, c’est que si vous ne respectez pas les profs, vos enfants ne les respecteront pas non plus, et vous plombez vous même leur éducation et c’est à 100% votre faute. Réflechissez y.


                                                          • Nathanael (---.---.252.201) 15 mars 2007 17:32

                                                            «  » nos patrons dans le privé serrent la vis aux salariés bien plus que les rectorats......«  »

                                                            Ca c’est normal vu le nombre de planqués dans les rectorats....


                                                            • (---.---.116.176) 15 mars 2007 17:37

                                                              de toute facon, alympier, non seulement il est prof, en plus il est libre penseur et surtout, il est macueux.

                                                               smiley


                                                              • Alynpier Alynpier 15 mars 2007 17:52

                                                                Damned, je suis démasqué...

                                                                 smiley


                                                              • (---.---.65.30) 15 mars 2007 17:55

                                                                Je les supporte plus à l’éducation nationale, bordel un esprit nombriliste à ce point j’ai jamais vu ça.

                                                                A les entendre leur vie professionnelle est un chemin de croix long et pénible...Tout le temps en train de se plaindre, de pleurnicher, d’attirer l’attention. On dirait une bande d’enfants gâtés...

                                                                Mes parents ont travaillé comme des chiens pendant 30piges, à soulever des cartons pendant 8heures d’affilés dans la poussière et le bruit.

                                                                Je connais un tas de mecs qui font des taff que vous imaginez même pas du haut de votre perchoir, bande de fainéants ! Et ça pour un misérable 980€/net...

                                                                Venez pas me parler de votre pauvre petite fatigue morale après une journée de cours. Mes parents ont la santé bousillée aujourd’hui et n’ont meme pas une retraite décente pour pouvoir voyager et (commencer à ?) profiter un peu...

                                                                Cessez de vous regarder le bout du gland, et de chialer constamment. Moi pour ma part vous me sortez par les yeux...

                                                                A bon entendeur


                                                                • (---.---.179.95) 16 mars 2007 23:41

                                                                  tout a fait d’accord, cessez de geindre les profs, virez les imbéciles des cours, expulsez les débiles, fouettez-les momes, comme ça ils sauront pourquoi ils vous haissent... smiley


                                                                • Peanut Peanut 15 mars 2007 17:59

                                                                  Merci pour ces précisions. Etant moi-même enfant d’enseignants, avec des amis ensignants forcément, j’ai mangé de l’Education Nationale toute ma vie et je me suis toujours dit que jamais je ne suivrais la voie de mes parents. Et plus encore j’en ai ras le bol de toutes ces idées reçues sur les avantages des profs que nous serinent certaines personnes travaillant dans le privé ! smiley Je ne dis pas que tout est noir, mais tout est très loin d’être rose.

                                                                  Question subsidiaire : au fait, ça a droit à combien de jours de vacances un journaliste... smiley


                                                                  • (---.---.179.95) 15 mars 2007 19:03

                                                                    un journaliste a de plus droit à 30% de réduction d’impôt supplémentaire, pour quoi faire ?


                                                                  • (---.---.30.84) 15 mars 2007 19:32

                                                                    et alors ? ce n’est pas moi qui les payent avec mes impôts(sauf ceux de FTV)


                                                                  • couçicouça (---.---.237.128) 15 mars 2007 20:34

                                                                    Et les intermittents ?


                                                                  • Nathanael (---.---.252.201) 15 mars 2007 17:59

                                                                    «  »N’oubliez pas une chose, c’est que si vous ne respectez pas les profs, vos enfants ne les respecteront pas non plus, et vous plombez vous même leur éducation et c’est à 100% votre faute. Réflechissez y. «  »

                                                                    Sur ce sujet on est d’accord... Mais il fait que les profs arrêtent de communiquer sur le sujet du temps de travail ou le salaire, puisque c’est facilement démontable...

                                                                    Qu’ils s’intéressent à leurs syndicats foireux,

                                                                    à la répartition des emplois dans l’EN (pas pour rien que je parle de planqués dans les rectorats),

                                                                    à l’abandon des parents (perso je sucrerais les allocs, faut taper où ça fait mal)

                                                                    Prof est un métier difficile, on est d’accord, mais bon avant de le choisir, on peut regarder les inconvénients...

                                                                    Je bosse en restauration, à l’avance je savais où je mettais les pieds et je pleure pas aujourd’hui du fait que je bosse le soir les WE, les jours fériés etc ...


                                                                    • Aldoo (---.---.118.122) 15 mars 2007 20:00

                                                                      En quoi est-ce démontable ?

                                                                      Un enseignant travaille énormément et gagne peu, c’est un fait (Lire l’article ! Tout y est expliqué !).

                                                                      Maintenant, je suis sûr qu’il y a pire, mais ce n’est pas une raison pour ne pas revendiquer.


                                                                    • gem gem 15 mars 2007 22:29

                                                                      « travaille énormément et gagne peu »... tu n’as jamais mis les pied dans une arrière boutique ni sur une chaîne industrielle (ni plein d’autre endroit parfois encore moins drôles) ... parce que sinon, tu saurait ce que veut vraiment dire « travailler énormément » et « gagner peu », et ça ne viendrait pas à l’idée de l’appliquer à un prof ni à un fonctionnaire, d’ailleurs...

                                                                      Il est vrai que certains gagnent peu, et que d’autres (plus qu’on ne croit) bossent énormément, mais des qui font les deux à la fois, alors là ...


                                                                    • (---.---.179.95) 16 mars 2007 23:46

                                                                      La différence entre un prof et un ouvrier en usine : le premier a bossé dès son plus jeune âge pour ne pas devenir ouvrier « quand il sera grand » pendant que l’autre n’arretait pas de s’en branler... Chacun ses plaisirs smiley


                                                                    • Rayves (---.---.20.95) 15 mars 2007 18:15

                                                                      Incroyable l’incapacité de certains à discuter sur le temps de travail des profs et à admettre la charge de travail en dehors des heures de cours et la pression continuelle ! Un employé de bureau fait (ou ne fait pas) son boulot pendant 35 heures. Un prof, devant sa classe, a tout intérêt à avoir bien préparé son sujet sinon c’est l’enfer ! Les enfants, pour la plupart, respectent seulement le prof qui les intéresse, ce qui nécessite non seulement de dominer son sujet mais de le rendre attrayant, ce qui devient de plus en plus difficile avec l’abondance de loisirs (télé, jeux, internet...) dont les jeunes sont submergés.

                                                                      Il faut aussi dire que les profs cristallisent depuis toujours la haine des nasillons, fachos en tous genres par cette manie d’empêcher de tyranniser en rond qui les caractérise presque tous ! Et c’est pas près de s’arranger !


                                                                      • gem gem 15 mars 2007 23:07

                                                                        « manie d’empêcher de tyranniser en rond qui les caractérise presque tous ». Arf ! tu n’a jamais croiser de tyrans de niveau classe, toi, et tu ne le sais peut-être pas, mais Pol Pot était prof, et Mussolini en à tâter aussi (un peu) ... Il y a bien sur tout les calibres intermédiaire, dans cette profession comme dans toutes les autres.


                                                                      • bouli (---.---.85.5) 15 mars 2007 18:17

                                                                        Voici une chanson signée les Fatals Picards, beaucoup pourront méditer sur ces paroles, oui je sais, c’est long mais c’est une excellente chanson :

                                                                        "Ils sont marrants cette année C’est difficile de deviner dès la rentrée Lequel se fera arrêter pour les scoots qu’il aura piqué Lequel sera incarcéré pour avoir trop dealé

                                                                        Moi en bon prof, chuis préparé Un peu de maths et de français, du Kick-boxing du Karaté Tant pis pour la géographie ce qu’ils connaissent de l’Italie C’est juste vaguement les spaghetti et Rocco Sifredi

                                                                        Au programme de cette année En français faudrait arriver à lire tout un livre en entier Mais même Dan Brown et Marc Lévy y a plus d’cent mots d’vocabulaire On sera toujours à lire la préface même après l’hiver

                                                                        Et mon voisin en me voyant me dira « Bandes de fainéants, alors vous êtes déjà rentré, vous savez pas c’que c’est d’bosser, avec vos semaines de 20h, vous bossez bien moins qu’un facteur, et dire que je paye pour vos congés, et pis vous êtes même pas bronzé ! » Vite les copies à corriger, 2/3 Prozac, 8 cafés, Mais j’l’entends quand même dire d’en bas « Et j’compte même pas la sécurité d’l’emploi ».

                                                                        C’lui aux lunettes, c’est mon surdoué Il sait écrire son nom sans fautes, il sait compter, wow ! Bah, c’est pas mal pour un 3ème, il faut savoir s’en contenter C’est clair qu’un intello pareil, il va se faire racketter

                                                                        35 élèves, cette année, J’leur ai d’mandé c’qu’ils voulaient faire comme métier J’ai 10 Zidane, 15 Amel Bent et 9 Booba, Un original qui veut faire vigile et avocat. Il a dû voir chez Courbet Que c’était pas mal d’être avocat si jamais t’allais en prison. Ils croient tous qu’ils auront leur brevet en regardant l’Île de la Tentation Merci pour tout ce que fait pour eux la télévision.

                                                                        Et mon voisin, le même qu’hier, me dira : « Bande de fonctionnaires, alors vous êtes déjà rentré, vous savez pas ce que c’est de bosser, avec vos semaines de 20 heures, vous bossez moins qu’un contrôleur, et dire que je paie pour mon gamin, il a redoublé son CE1 » Vite les bulletins à remplir, 2/3 Prozac, et 8 kirs, Mais j’l’entends quand même dire d’en bas « Et j’compte même pas la sécurité d’l’emploi ».

                                                                        Les directives du ministère Nous imposent d’faire des réunions plus régulières On en fait même pour planifier les prochaines réunions Ou pour décider de c’qu’on peut donner sans risques comme sanctions

                                                                        Car fini les notes, de temps en temps Faut juste leur envoyer des sms d’encouragement L’évaluation c’est pas toi qui la fais, eux y’t’disent si t’es cool. J’préfère quand même qu’ils me donnent des notes plutôt que des coups de boule

                                                                        Impossible de les faire redoubler Les pauvres chéris faut surtout pas les perturber Les programmes faut les simplifier y a trop d’leçons ça les assomme Ils ont même proposé de donner le bac avec la prochaine Playstation

                                                                        Et mon voisin, vous l’connaissez, me dira « Bande de surpayés, vous foutez rien de la journée, vous devez pas être fatigué, avec vos s’maines de 20 heures, vous bossez bien moins qu’un chômeur, et pis pas d’chef et pas d’rend’ment, c’est pas pour c’que vous faites vraiment » Vite les parents à rencontrer, 2/3 Prozac, 8 Grand Marnier

                                                                        Et vu leur investissement, l’année prochaine ira pas en s’arrangeant Faudra p’t’être songer à les adopter Venir le matin, le soir les coucher Et p’t’être dormir à leur place pour qu’ils restent éveillés en classe

                                                                        La prof de gym n’est pas venue, s’est faite agresser dans la rue, mais bon ils l’avaient avertie, ils veulent pas d’sport avant midi, ils peuvent d’jà pas fumer en classe, et ça déjà c’est dégueulasse, Entre chaque cours une bière et un joint, c’est quand même pas de gros besoins...

                                                                        Cette fois-ci c’est décidé, mes gosses iront dans le privé, j’ai beau r’garder à deux fois, j’la vois pas tant qu’ça, la sécurité d’l’emploi. "


                                                                        • gem gem 15 mars 2007 23:12

                                                                           smiley smiley


                                                                        • (---.---.226.228) 15 mars 2007 18:52

                                                                          Il était un Pays qui s’appelait la FRANCE dans ce pays 3 types de gens y vivaient : Les entrepreneurs et salariés à responsabilités qui pour certains gagnent très bien leur vie mais qui tous les jours sans vacances et peu de Week-end se vident les tripes pour que leur affaire tourne // Les privilégiés : FONCTIONNAIRES en tête pour qui l’emploi à vie, les multiples avantages corporatistes suffisent à justifier le statut de privilégié et explique pourquoi il passe leur temps égoïstement à le défendre // Les AUTRES : le plus souvent salariés du Privé, chômeurs, femmes ou homme au foyer, ouvriers, paysans pour qui 35H ne veut pas dire grand chose et qui partiront à la retraite à 65 ans comme prévu s’ils ne font pas parti d’une brouette plan social. Amis , si vous n’avez pas envie de ramer toute votre vie en subissant de plus les grèves des privilégiés, si vous n’avez pas envie de devenir aigrie et corporatiste comme la plupart des fonctionnaires, l’œil vissé sur la pendule et le panneau syndical, pas très loin de la machine à café, à vieillir comme un C.., et si la Nature ne vous permet pas de prendre des responsabilités ou de créer votre entreprise, ils vous reste une seule voie : La contestation. Car dans notre vieille FRANCE, Il faut être fou pour être artisan, fou pour être paysan, fou pour être un pauvre salarié de base du privé. DEVENEZ FONCTIONNAIRE, après une petite étape à y croire vous apprendrez la médiocrité, l’oisiveté, la routine, mais tout cela en étant payé et en plus vous pourrez à votre tour faire la grève et en profiter pour faire du shopping tout en empêchant les pauvres salariés du privé de bosser et la France de se développer. Mais tout cela faites le vite car un fonctionnaire ça ne produit pas de richesses et un pays pour payer ces fonctionnaires il a besoin qu’il y ait des gens pour en créer de la richesse et depuis 20ans nous ne sommes vraiment pas bon pour çà.


                                                                          • faticide (---.---.144.162) 15 mars 2007 19:54

                                                                            Cher truc,

                                                                            Après une contribution aussi nauséabonde et qui classe indiscutablement son auteur dans la catégorie des immondes, est-il permis de vous dire que vous êtes vil et que si un jour vous obtenez une piscine, il conviendra de la remplir de purin pour qu’elle soit en harmonie avec votre personne ?

                                                                            Non, on ne peut pas ?

                                                                            Bon, alors on le dit pas pas. Dommage.


                                                                          • (---.---.30.84) 15 mars 2007 20:14

                                                                            @faticide

                                                                            tu te rends compte, j’espère, que tu es tout aussi extrêmiste que l’auteur que tu critiques ...


                                                                          • Pie3,14 (---.---.177.125) 15 mars 2007 20:23

                                                                            à ip 54 226 228

                                                                            « Il était un pays qui s’appelait la France » où casser du fonctionnaire était fort prisé par de « vrais entrepreneurs » qui sans l’avoir jamais appris, pratiquaient sans efforts ,« la médiocrité,l’oisiveté,la routine ».

                                                                            La principale information de votre article haineux est que vous n’aimez pas les fonctionnaires car « ça ne produit pas de richesses ».Bien entendu,une école, un hôpital, une caserne de pompiers ne servent à rien et n’offrent aucun services.

                                                                            La stupidité de votre article ne mérite pas qu’on s’y attarde mais ,voyez vous,« si la Nature ne me permets pas de prendre des responsabilités ou de créer mon entreprise, il me reste une seule voie » :

                                                                            Vous dire merde.


                                                                          • clicillic (---.---.245.145) 15 mars 2007 20:05

                                                                            Déjà plusieurs messages depuis mon intervention de cet après-midi et toujours personne pour renseigner plus avant sur le Décret de 1950 censé servir de base pour défendre nos conditions de travail lourdement menacées.J’aurais espéré au minimum une réponse d’Alympier ; mais non il revient dans le débat pour conseiller un livre de Bayrou.Dans ces conditions comment envisager honnêtement de diffuser le texte de Laurent Tarillon, professeur d’économie à Grenoble qui a servi à lancer le débat,auprès d’autres collègues ? smiley



                                                                            • clicillic (---.---.245.145) 15 mars 2007 21:29

                                                                              Merci de m’avoir transmis le décret paru au JO du 26 mai 1950. Je l’ai consulté avec intérêt. Toutefois, je n’y ai rien trouvé concernant le mode de calcul du temps de travail des enseignants.Donc ma quête continue.Quelqu’un pourrait-il m’apporter une réponse ou un début de...


                                                                            • Rocla (---.---.251.200) 15 mars 2007 20:15

                                                                              Finalement un bon job c’ est d’ avoir des parents milliardaires et d’ hériter .

                                                                              Rocla


                                                                              • L'enfoiré L’enfoiré 15 mars 2007 20:51

                                                                                @l’Auteur,

                                                                                Déjà en 2005, j’écrivais (URL) :

                                                                                - En 1970, le mercredi après-midi et le samedi matin sont passés à la trappe pour ne plus ’fatiguer’ nos jeunes, mais aussi pour aussi palier le manque d’instituteurs qui eux suivaient la même envie et aussi n’avaient plus la même reconnaissance de leur profession au niveau prestige et financier. Les budgets de l’enseignement ont, comme dans beaucoup de domaines, été rognés. Les restrictions allaient devoir apporter une diminution dans les dépenses pour renter dans le cadre du budget. Si, par la suite, des voix se sont exprimées pour relancer la machine après s’être rendu compte de la chute trop désastreuse pour la génération suivante, il a fallu beaucoup de temps pour s’en apercevoir et espérer regagner le temps perdu.

                                                                                - Les manières de vivre ont évolué également. Les parents ne sont plus aussi prêts ni disponibles à assumer le rôle de garderie comme par le passé. La femme s’est émancipée, travaille de son côté et participe de plein droit à la vie économique. Ce phénomène oblige évidemment à trouver un remplacement. Il ne parvient plus à combler la fonction de surveillance et moins d’heures sont finalement attribuées à l’enseignement pur et dur.


                                                                                • (---.---.226.228) 15 mars 2007 21:18

                                                                                  @faticide, j’espère que tu te comportes mieux avec les enfants, sinon quel exemple ! A ton commentaire non moins nauséabond je réponds ceci. A force de faire l’âne ne t’etonne pas si on te grimpe sur le dos(vieux proverbe chinois à méditer)

                                                                                  La société évolue, les enfants évoluent quand est-ce que vous les profs vous allez évolués ?

                                                                                  Je connais bien le milieu de l’EN pour y avoir travaillé quelques années alors vos mensonges vous les gardez pour vous.

                                                                                  Il ne faut pas non plus prendre tous les français pour des gogos.

                                                                                  Le blème c’est qu’une partie des enseignants s’est infiltréee dans cette filière uniquement pour avoir une place à vie et non par choix ou par vocation.

                                                                                  Pour en revenir à la première partie comment expliquez vous que tant d’enfants sortent du primaire sans savoir lire correctement, comment expliquez vous qu’avec tous les moyens que l’Etat donne à l’EN depuis des décénnies vos résultats sont pitoyables.

                                                                                  A l’EN pour être r’envoyer il faut au moins avoir tué père et mère ! même les histoires de pédophilie l’EN les ignorent superbement en mutant quand un de ses membres est impliqué ! Pas de vagues c’est comme celà que les rectorats vous répondent.


                                                                                  • (---.---.183.66) 15 mars 2007 21:33

                                                                                    Des professeurs qui vraiment ont prouvé qu’ils valaient le coup, je les compte sur les doigts d’une main. Peut-être n’ai-je pas eu de chance au cours de mon parcours éducatif, peut-être que mon voisin lui a eu plus de chance, et peut-être que lui a eu une majorité de professeurs qui aimaient leur travail. Je parle de mon expérience et malheureusement, je n’ai vraiment pas une bonne image des professeurs...

                                                                                    Pour moi, un professeur ce n’est qu’un type qui balance son cours et des sanctions, sans expliquer pourquoi il la donne au gosse et le gosse n’a qu’une envie : refaire l’imbécile.

                                                                                    Evidemment il y a des exceptions, des passionnés, mais ils se font de plus en plus rares.

                                                                                    Il faut dire aussi que le système éducatif laxiste qui existe actuellement n’arrange pas les choses. Au temps des châtiments corporels, c’est regrettable de le dire, cela fonctionnait beaucoup mieux.

                                                                                    Redwolf


                                                                                    • gem gem 15 mars 2007 23:17

                                                                                      je n’ai connu qu’un prof qui usait, et pas qu’un peu, des châtiments corporels. Malgré les interdits, de sorte qu’il fut (heureusement) déplacé dans un endroit où il ne pouvait plus nuire (viré ? vous n’y penser qaund même pas...). C’était aussi le seul chez qui les élèves foutaient le souk, jouaient en classe, et ne foutaient rien (et je sais de quoi je parle, j’y étais...)


                                                                                    • ben voyons ! (---.---.53.85) 15 mars 2007 23:22

                                                                                      Bonsoir,

                                                                                      Mes grands-parents paternels instits, mes parents profs de lycée ; sans rentrer dans les détails, je peux dire qu’avec mon frère, ça a été la belle vie dans notre enfance, on a bien profité des avantages des fonctionnaires de l’EN, on n’a manqué de rien et on a bénéficié de longues et multiples vacances formidables avec nos parents (ce qui n’était pas vraiment le cas de nombre de mes petits camarades dont les parents n’étaient pas profs).

                                                                                      Mes parents ont été très appréciés durant leur carrière, aussi bien de leurs collègues que de la hiérarchie, de leurs élèves et des parents ; ils ont exercé leur métier avec passion et sérieux (maths), loin d’être des planqués à attendre leur salaire ; et je ne les ai jamais vu crouler sous le travail à la maison, bien au contraire, toujours très disponibles ! De plus, ils ont rarement fait grêve, jugeant certainement cela indécent ! Cependant leur fin de carrière a été rendue pénible du fait de la rapide dégradation des relations avec les parents d’élèves.

                                                                                      Bien sûr, mon frère a choisi cette filière, lui, en plus agrégé, et il est aux anges, parfaitement peinard, épanoui, avec un salaire vraiment convenable.

                                                                                      Je suis le vilain petit canard de la famille qui a choisi une autre filière, celle du commerce, qui se casse lamentablement la gueule en France sans que personne ne s’en soucie, notamment à cause de nombreux fonctionnaires (plus particulièrement enseignants) qui me font une concurrence déloyale en achetant et revendant au noir, gràce à internet et les vide-greniers, car ils ont le budget pour acheter du stock et le temps libre pour le gérer ! Mais chut, c’est tabou !

                                                                                      C’est sûr, il faut vraiment revoir le temps de travail des enseignants, et même aussi de tous les travailleurs salariés en France, les « 35 heures », quelle monumentale erreur ! A quand les « 60 heures » pour tous et toutes ?


                                                                                      • sylvia (---.---.177.125) 16 mars 2007 08:19

                                                                                        Bon sang , mais c’est bien sûr !! Le « commerce qui se casse la gueule » en France c’est la faute des profs ! Mon dieu, comment n’avons nous pas réalisé cela plus tôt !! Allons vite en informer le Ministre de l’économie...


                                                                                      • (---.---.179.95) 18 mars 2007 10:56

                                                                                        60 heures pour tous ne suffiront pas dans la concurrence libre et non faussée face à la Chine, l’Inde , etc, où l’on travaille 12h x7 jours = 84 heures pour 100 euros. la seule solution c’est le rétablissement immédiat de l’esclavage.  smiley


                                                                                      • (---.---.183.66) 15 mars 2007 23:56

                                                                                        70% des enseignants sont des incompétants des écrivains ratés, des historiens ratés, des chercheurs ratés, que des ratès. Heureusement il reste 30 % de bons professeurs qui font bien leur métier et pas par défaut.


                                                                                        • sylvia (---.---.177.125) 16 mars 2007 08:12

                                                                                          D’où sortez vous ces statistiques ? Quelles sont vos sources ? Moi aussi je peux inventer des chiffres si je veux !


                                                                                        • (---.---.179.95) 16 mars 2007 23:53

                                                                                          C’est dire le niveau des autres qui ont même pas réussi à avoir une licence ou une maîtrise ! Ce dont on est sûr et certain c’est que vu le nombre de cons sur terre, si on devait les éliminer, on ne saurait pas comment faire ! smiley


                                                                                        • (---.---.37.71) 16 mars 2007 00:22

                                                                                          Pffff... Toujours ce même discours chez les parasites sociaux.

                                                                                          Mon gars, si être enseignants, c’était pas la planque, il y en aurait des centaines de milliers qui partiraient pour le privé !

                                                                                          Tu parles charles ! Cette race préfére succer le sang du peuple sans fatigue : leur espérance de vie le prouve.


                                                                                          • sylvia (---.---.177.125) 16 mars 2007 08:20

                                                                                            Vampirella vous salue bien.


                                                                                          • mateo (---.---.181.24) 16 mars 2007 04:44

                                                                                            J’ai dans ma famille un peu de tout ; des enseignants et des ouvriers entre autres. Mon beau-père est à la retraite depuis 2 ans maintenant alors qu’il n’a « que » 57 ans, il était instit, mon oncle a 62 ans et doit encore travailler quelques temps, il est maçon. L’un est dans la force de l’âge, l’autre est usé par la tâche.

                                                                                            Vous avez raison, quand le PE rentre de l’école il n’en a pas fini avec son boulot, en contrepartie quand le maçon rentre du chantier, il n’est pas en état de faire des efforts, surtout lorsqu’il atteint la quarantaine.

                                                                                            Je me suis toujours interrogé sur le bien-fondé des plaintes récurrentes venant des enseignants stigmatisant le temps de travail chez eux. Je ne nie pas celui-ci mais quand-même, dans tous les clubs sportifs, dans toutes les associations culturelles, en politique, les enseignants sont en nombre et cumulent d’ailleurs souvent ces activités.

                                                                                            Continuez à dire que votre métier est plus pénible que manutentionnaire dans une usine ou manoeuvre sur un chantier et ne vous étonnez donc pas de votre impopularité. Enseigner est très très difficile, je ne le nie pas mais d’autres ont des conditions bien plus délicates et moins rémunératrices et souffrent en silence.


                                                                                            • sylvia (---.---.177.125) 16 mars 2007 08:21

                                                                                              Enfin un commentaire qui n’est pas complètement débile ! (cf les frappas plus haut) Respect...


                                                                                            • (---.---.179.95) 16 mars 2007 23:56

                                                                                              Vive la révolution culturelle, les maçons dans les salles de cours et les profs sur les chantiers. Après ça ira mieux smiley


                                                                                            • (---.---.179.95) 18 mars 2007 10:52

                                                                                              Qui a causé en premier du temps de travail des profs ? pas les profs, c’est Ségolène et ses accolytes...


                                                                                            • Gasty Gasty 18 mars 2007 12:11

                                                                                              Je me suis toujours interrogé sur le bien-fondé des plaintes récurrentes venant des enseignants stigmatisant le temps de travail chez eux.

                                                                                              Je me suis toujours interrogé sur l’absence de plaintes des maçons sur leurs conditions de travail.Y aurait-il des profiteurs quelque part ????

                                                                                              - les enseignants ?

                                                                                              - les employeurs ?

                                                                                              - le MEDEF ?

                                                                                              - les ciments LAFARGE ?


                                                                                            • (---.---.175.202) 18 mars 2007 12:39

                                                                                              A la fin des années 1960, rentrée de Pâques, quelques profs se retrouvent au bar du bistrot près du lycée de Pontoise.

                                                                                              En buvant son café, une prof se plaint : « Ah ... Je suis fatiguée ».

                                                                                              Alors le patron du bistrot : « Faut-il que vous ayez un bon métier, pour que les vacances vous fatiguent ! »


                                                                                            • arturh (---.---.119.98) 16 mars 2007 09:28

                                                                                              Bravo Alynpier, à lire les réactions à ton article... c’est ce qui s’appelle un succès d’estime...


                                                                                              • Alynpier Alynpier 16 mars 2007 12:16

                                                                                                En tous cas, ça fait « causer », on voit très vite que le sujet ne laisse pas indifférent. Je ne pensais pas qu’il y avait dans ce pays un tel rejet (une telle haine ?) envers les profs.

                                                                                                Je dois avouer qu’en attaquant le sujet sur l’angle temps de travail/rémunération (en utilisant les termes d’un tract trouvé dans la salle des profs), il s’agissait surtout pour moi de lancer ce débat afin d’en observer les réactions. Que vous dire de plus, sinon que je ne suis pas déçu du voyage ! Seuls peuvent comprendre ceux qui vivent cette situation, à travers leur expérience propre et/ou celle de leur conjoint.

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