@aldoo
Il me semble que vous avez déjà corrigé ma « copie », au tour de la votre
1 - l’augmentation de la qualification EST apparente, puisque les anciens instits faisaient parfaitement l’affaire. On paye donc comme bac + 3 des gens alors que des bac + 0 (avant formation) faisait l’affaire : donc vous confirmez mon propos...
(autre problème à souligner au passage : les écoles de fonctionnaires sont sensés prendre des bac + N pour en faire des bac + N + 2 ou 3, sauf qu’en pratique les élèves sont fréquamment d’une qualification largement supérieurs. On prend des docteurs pour en faire des techniciens ou des maitres aux... )
2 - ? C’est l’auteur qui compare le prof à un cadre, si vous convenez qu’il a tort, pas la peine de me reprendre.
3 - Ma remarque vise simplement à souligner le surréalisme qui consiste pour un prof à se plaindre du résultat d’une politique portée par la corpo des profs ! Si cette politique a aussi été portée par d’autres (les fous !), ça ne change rien.
4 - L’auteur comparait le prof et le smicard de 1970 (écart de salaire de 1 à 2), puis le prof et le smicard d’aujourd’hui (écard de 1 à 1,2) : je ne faisais que souligner l’invalidité de cette comparaison dans la mesure où la hausse du SMIC a surtout consister en la destructuion des emplois correspondant, donc au renvoi vers le chômage ou le RMI de ce groupe. Rien à voir avec une comparaison en terme de temps de travail...
5 - Peanuts ? vous pouvez raconter ça à qui vous voulez, mais pas à moi.
Parce que les faits sont là . le prof n’est pas tout à fait à 2000 €/mois net en début de carrière, certes, mais il y arrive très vite, et il les conservera, peinard.
6 - Chacun a dans sa famille et parmi ses amis des profs, et voit parfaitement leur mode et leur niveau de vie. Mais je retiens votre honneteté à ne mentionner qu’une heure de préparation + correction pour chaque heure de cours, au lieu de l’officielle heure et demi. Ce qui met le prof à un maximum de 36 h/semaine de cours sur 40 semaines... sauf peut-être en tout début de carrière, quand on ne se sent pas encore prêt (vous disiez que votre copine faisait 60 h ?).
On ne manque ni de prof (3 % de chômage officiel chez les titulaires, payé bien sûr, même si je doute que les gens concerné soit heureux), ni de postes. Par contre je vous rejoins sur l’absence de priorité : par exemple, alors qu’on sait très bien que les élèves bons et moyens supportent sans dommage des effectifs très élevés par classe (35, 40 et plus), et que seuls les cancres ont besoin de petites classes, on préfère baisser inutilement le nombre moyen d’élève par classe ...