@hdelafonte
« Je ne vais pas vous rappeler les positions tenues par le grand mufti de jérusalem qui a été à Berlin visiter Hitler, et qui préconisait l’extermination des juifs. »
dommage que vous ne citiez pas vos sources !?
L’influence supposée du grand mufti de Jérusalem
Mohammed Amin al-Husseini est
une farce sioniste tardive pour détourner l’attention vers un supposé antisémitisme « arabo-musulman », qui serait soi-disant consubstantiel à l’islam. Ce qui est le dernier avatar de la propagande sioniste pour discréditer la résistance palestinienne contre l’occupant.
Oui le grand mufti a rencontré Hitler en novembre 1941, ce n’est un secret pour personne, une visite très officielle. Au moins deux raisons politiques assez banales concernant cette
rencontre, obtenir un soutien contre le mandataire britannique (ennemi
commun), les nationalistes arabes étant opposés au partage de la Palestine, et
demander à Hitler de mettre fin à l’expulsion des Juifs
d’Europe vers la Palestine. Ce qui va dans le sens de la
Commission Peel
qui prévoyait de limiter drastiquement cette
émigration juive anarchique...
De là à prétendre comme l’a fait dernièrement Netanyahu devant le 37e Congrès sioniste mondial, à Jérusalem qu’il
aurait été l’inspirateur de la « solution finale », , et que,
Hitler lui ne cherchait qu’à les expulser, il y a un pas que même Mme Merkel a désavoué, et elle n’est pas la seule :
Lors d’une conférence de presse à Berlin, en présence de Netanyahu, Angela Merkel a tenu à contrecarrer ces propos : « Nous ne voyons aucune raison de changer notre perception de l’histoire tout particulièrement en la matière, nous continuons à assumer la responsabilité allemande dans la Shoah ».
En réaction au révisionnisme du Premier ministre israélien, la chancelière a également rappelé l’importance de la transmission de cette mémoire : « Au nom du gouvernement allemand et en mon nom je peux dire que nous sommes conscients de la responsabilité des nazis dans cette rupture civilisationnelle qu’a constitué la Shoah, nous sommes convaincus que ceci doit être transmis aux générations à venir par exemple dans le cadre de l’éducation scolaire ».
En tant que nationaliste arabe, bien qu’il n’était absolument pas leader de ce mouvement de résistance, mais simplement autorité religieuse sans pouvoir politique comme tous les muftis, il était bien naturel qu’il résiste à la puissance mandataire, comme à l’occupation progressive de la Palestine par des hordes de migrants Juifs, conscients comme d’autres et sans originalité que la Palestine ne pouvait à l’évidence accueillir tous les Juifs de la terre.
Prétendre que le grand mufti de Jérusalem s’était opposé au
sauvetage des Juifs, c’est vouloir trouver à bon compte un bouc émissaire (islamiste ?) à l’échec de la
Conférence d’Évian de juin 1938, alors même que les
palestino-sionistes avaient tout fait pour la faire échouer.