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Commentaire de Michael Gulaputih

sur Où il est question de souvenirs de jeunesse, de ralentisseurs et de démographie


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Michael Gulaputih Michael Gulaputih 18 août 2018 12:20

@Passante


« Le dernier jour de la fête des Tabernacles, tout le monde guettait la fumée qui montait de l’autel : lorsqu’elle inclinait vers le Nord, les pauvres se réjouissaient, les riches s’attristaient, parce que c’était signe que les pluies seraient abondantes, et gâteraient les moissons (les riches ne pouvaient donc pas les stocker pour spéculer ensuite) ; lorsqu’elle inclinait vers le Sud, les pauvres s’attristaient, les riches se réjouissaient, car c’était signe que les produits du sol pourraient se conserver. »
Talmud, traité Yoma 21b

Je m’incline toujours devant des écrits qui ont survécu au crible de l’Histoire. Cependant, ici, je ne comprends pas pourquoi les pauvres devraient s’attrister devant une récolte abondante et à l’inverse se réjouir de la voir périr sur pied et donc de souffrir de la famine.
A moins que e plaisir d’un pauvre se mesure donc à l’aune du désespoir du riche ? Lequel surpasserait les désagréments d’une famine certaine ?
Pauvre est-il synonyme de front buté ?
 

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