@Hecetuye howahkan
Poutine défend les intérêts de sa Grande Russie et agit en conséquence sur la scène internationale.
Après la chute du mur, Gorbatchev avait négocié la fin du pacte de Varsovie, les ex-républiques démocratiques de l’Est devaient être neutre et ne pas adhérer à l’OTAN : elles s’y sont précipitées pour éviter le retour des chars soviétiques.
De même, lors de la dislocation de l’URSS et la réduction des arsenaux nucléaires, l’Ukraine accédait à l’indépendance, était dénucléarisée, devenait sous la protection des deux Grands : l’Ukraine devenait une sorte de Suisse, une articulation entre les deux blocs.
L’administration américaine et la CIA ont non seulement favorisé la première révolution orange, mais lors des dernières manifestations violentes et armées, ils ont insisté pour que l’Ukraine intègre l’OTAN (refus ferme et courtois des Européens) et l’UE (France, Allemagne et les autres acceptaient un simple contrat d’association commercial et économique du type Suisse/UE). Avec les courants nationalistes anti russe en Ukraine, avec la suppression du russe comme langue officielle (elle l’était depuis des siècles), la location pour un bail de 99 ans des bases de Crimée à la Russie devenait improbable. Poutine a alors bien manoeuvré en Crimée et dans le Donbass !
Pour maintenir et développer sa base navale en Syrie, Poutine ne pouvait que soutenir Assad. Il en a même profité pour installer une base aérienne, base petite devant la grande base américaine d’Incirlik en Turquie.
Les Américains ont élu Trump et Poutine ne saurait être responsable des comportements versatiles de Trump. Poutine s’adapte au mieux des intérêts de la Russie !